37.

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Lundi 15 septembre :

— Tu penses que ça m'ira ?

— Bien sûr. Je te laisse l'essayer.

Zuho s'éclipse de sa propre chambre pour me laisser me changer. Je ne me fais pas prier et enfile le col roulé noir ainsi le blazer de cette même couleur à la teinte par contre plus claire, que m'a donner Zuho. J'angoisse déjà à l'idée de salir ou bien de déchirer ma tenue, car au vu du montant, je ne pourrais jamais le rembourser.

— Je peux entrer ? Me demande l'hôte après avoir frappé deux coups à la porte.

— Oui, c'est bon.

Zuho ouvre la porte et lâche un petit bruit de surprise, suivi d'un sifflement qui voulait tout dire.

— Il te va même mieux que ce je pensais.

— J'ai l'impression d'être compressée, dedans.

— C'est normal, tu n'as pas l'habitude. Tu t'y accommoderas dans pas longtemps.

J'espère bien, sinon je risque d'être horriblement mal à l'aise toute la soirée.

— On est un peu en retard alors allons-y, si tu es prêt.

Je me recoiffe convenablement, avant de descendre jusqu'à son garage, ou une Bugatti nous attendait. Ma salive se coince dans ma gorge quand je me rends compte que je vais monter dans une voiture aussi luxueuse.

— C-C'est ta voiture ?

— Oui, elle est pas mal hein ?

J'hoche directement la tête, déjà conquis par le véhicule luxueux qui me fait face. Zuho monte à l'avant et je fais de même, côté passager. La ceinture désormais autour de moi, nous roulons sur la route principale vers un endroit dont j'ignore.

— C'est la première fois que tu vas dans ce genre de gala ?

— Ouais, et je ne suis pas vraiment rassuré.

Son sourire si significatif s'échappe et me rassure un peu.

— Je peux comprendre, la première fois que je suis venu à un gala aussi important j'étais beaucoup trop anxieux. J'ai même vomi de stress dans les toilettes.

— J'espère que ça ne m'arrivera pas.

Je ne sais pas vraiment si Zuho m'a rassuré avec son anecdote ou bien s'il m'a rajouté du stress. Ce qui est sur, c'est que je n'ai pas très envie de me vider dans ce genre de lieu.

Curieux d'en savoir un peu plus à son sujet, je lui demande de façon bienveillante :

— Ça fait longtemps que tu travailles pour Namjoon ?

— Pas vraiment, seulement cinq ans. Enfaite au départ je ne voulais devenir pompier, mais disons que je n'arrivais pas à suivre le rythme. Alors quand je me suis retrouvé sans aucune ambition d'avenir, j'ai fait une petite dépression. Je m'étais en plus fait larguer dans la même période, c'était vraiment pas une partie de plaisir. Mais Namjoon m'a proposé de m'embaucher alors j'ai saisi l'opportunité.

⌜ NOCIF ⌟ ᴺᵃᵐᵍᶤᵀᵃᵉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant