24. Ichabod, Ichabod

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Katie

- Attends, quoi, hurle Tali, qui court à ma suite.

Je ne réponds pas, et me dirige vers la sortie du commissariat. D'ailleurs, je vois toute une rangée de motos et de bikers attendre bien sagement.

- Katrina Aleksandra Iryna Kazana ! C'est quoi cette histoire encore ?!

Ben vas-y, balance mon blaze devant tout le monde, fais comme chez toi ! Reste zen Katie.

- Quand ces cons sont venus pour m'arrêter, ils m'ont frappée. Puis le mec débile m'a plaquée contre le mur et m'a passé les menottes.

- Mais putain c'est des malades ! Ils t'ont fait mal ?

- Ouais. J'ai des bleus qui commencent à apparaître.

- Déjà ?

- Ça fait plus de deux heures chérie, presque trois. Évidemment que ça commence à sortir !

J'enlève mon t-shirt, que je balance sur Jin... Et me tourne vers mon amie, qui se positionne aux côtés de mon cousin.

- Oh mon dieu...

- Laisse ton dieu en dehors de ça.

Elle se pince les lèvres, et j'ai l'impression que ses yeux vont sortir de leurs orbites.

Je regarde mon ventre, et effectivement, certains endroits commencent à être tachés de bleu, de violet et de jaune.

- Mademoiselle, rhabillez vous, ou on vous arrête pour exhibitionnisme, cri l'un des flics qui est en train de fumer une clope.

- Pardon ? C'est vos putain de potes, totalement incapables qui lui ont fait ça, hurle Jin.

Il m'a fait sursauter.

- Vous croyez que c'est normal ça, même pour une interpellation ?!

- Jin calme toi...

- Non ! Ils t'ont frappée putain de merde !

Je pose ma main sur son bras.

- Katie, tu veux porter plainte, me demande Talitha.

- Ouais.

Je ne quitte pas Jin du regard.

- C'était sur le parking du club. En face des caméras.

- Je vais prendre des photos.

- Putain, mais attendez qu'on soit pas en pleine rue, se plaint monsieur.

- On rentre au club, et je prends les photos. On doit parler vous et moi.

Ah, ça c'est la procureur qui parle. Même si techniquement elle n'est pas procureur... C'est tout comme !

Jin me tend mon t-shirt, que je remets. Une fois rhabillée, il souffle enfin, et vient me prendre dans ses bras.

Je me laisse faire, même si je comprends pas trop ce qui lui prend...

Le front contre son torse, son menton sur mon crâne... Il me caresse les cheveux d'une main, tandis qu'il entoure ma taille de l'autre.

- Je vais tous les tuer un par un, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien d'eux. Mise à part de gros tas de chaires informes.

Je ricane.

- Pourquoi tu fais ça pour moi ?

- Me le demande pas, moi-même j'en sais rien. Simplement que j'en ai besoin. C'est presque vital.

Undead Ahead : The Tale of the Midnight RideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant