45. You cannot kill that which has

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Katie

Quelqu'un peut m'expliquer comment cette soirée a pu autant dégénérer ?

Je veux dire, au début y a eu l'embrouille, ensuite tout le monde s'est mis à danser, boire et fumer...

Après, la quasi totalité des bikers se sont frappés pour je ne sais quelle raison, et maintenant....

Je me retrouve sur le comptoir du bar à hurler le prénom de Jin, parce qu'il est en train de me filer l'un des meilleurs orgasmes de ma vie.

Devant tout le monde.

Et j'en n'ai absolument rien à foutre.

Talitha aussi s'est prêtée au jeu... disons qu'elle est par terre, en train de se déhancher sur Cross, pendant que Wounds est à genoux derrière elle et s'occupe de son cul.

Elle me remerciera jusqu'à la fin de ses jours pour l'avoir impliquée dans cette histoire de bikers. Même si elle le nie, c'est une certitude. Elle vit sa meilleure vie !

Évidemment, y a pas que nous qui baisont à la vue de tous, disons que ça part en orgie géante. Et ceux qui ne baisent pas se touchent la nouille en regardant le spectacle.

J'aime bien les fêtes de bikers. Contrairement à Line, qui a ça en horreur, selon mon amant.

Et la plupart des régulières.

D'ailleurs, c'est vrai, je crois n'en avoir vu qu'une ce soir.

Elles savent pas ce qu'elles ratent. Sérieusement, me faire prendre devant tout le monde est le meilleur moyen de démontrer à ce foutu club que mon Jillian baise comme un Dieu.

Si les gros bras ont besoin de se mettre à deux pour faire jouir une nana, c'est pas son cas à lui.

Après m'être fait frapper de plein fouet par mon orgasme, je me retiens sur mon coude, pour ne pas totalement faire l'étoile de mer sur le bar.

- T'es putain d'incroyable, me dit mon mec, à bout de souffle.

- Tu parles ! C'est toi qui viens de me ramoner de haut en bas hein.

- Et pas tout le monde aurait voulu se faire ramoner devant du public.

- Je suis pas pudique, je te l'ai dit !

On se met à rire tous les deux, et il se penche pour atteindre mes lèvres, et les embrasser.

C'est bon, son territoire est bien marqué, le mien aussi, maintenant, plus d'ambiguïté pour qui que ce soit.

Et j'adore ça.

- Tu travailles demain ?

- Il aurait pas mieux valu que tu poses cette question avant ?

- J'ai oublié.

Je ri.

- L'affaire sur laquelle on est n'a rien d'un meurtre. C'est un simple suicide. Quelqu'un d'autre peut tout aussi bien faire ce travail que moi.

- Toi, c'est les enquêtes criminelles hein ?

- Ouais !

- Viens dormir va. Tu tiens à peine debout, dit-il, en me remettant sur mes deux jambes.

Je tombe sur son torse et part en fou rire.

- C'est pas de ma faute si tu viens tout juste de m'ouvrir en deux, chéri. Et c'est pas comme si tu ne l'avais fait qu'une seule fois...

Undead Ahead : The Tale of the Midnight RideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant