Undead Ahead : The Tale of the Midnight Ride

47. The blood of our beloved

Jin

Ma mère a été vraiment très heureuse de faire la rencontre de Katrina.

Avant de partir, mon frère m'a dit qu'on pouvait revenir le chercher quand on voulait, même si il avait à subir la torture de nos chansons.

Petit con.

En rentrant au club, on a été accueilli par les Nomads qui nous ont proposé de la pizza.

C'est pour ça que je les aime ces cons.

Autant moi, je me suis régalé, que la gueule de bois de Katie ne lui est toujours pas passée.

L'odeur lui a donné envie de gerber, et après avoir mangé une part... elle a été gerber.

Note à moi-même : plus d'alcool pour elle. C'est fini.

Même si elle n'a pas beaucoup bu.

Ce qu'il y a de bien avec l'arrivée des Nomads, c'est que je peux reprendre du service ! Ces gars-là n'ont pas peur de m'affronter sur un ring. Du coup on se fait des matchs d'enfer !

Donc aujourd'hui, Derek est parti rédiger des rapports au poste de police, Katie restitue des corps à leurs familles, et nous, on se frappe.

Il est tôt, quelque chose comme neuf heures ou dix heures...

C'est tôt pour moi.

La technique d'approche de Val n'a pas changé ! Je lui montre toutes mes capacités, et il est vraiment très surpris.

On décide aussi de se faire une grosse bagarre. Deux Nomads, Marcus et Brian, avec Cross et moi, contre Baram, Val, Wounds et un autre Nomad, Theo.

Les calmes et réfléchis, contre les grosses brutes.

On se demande bien dans quelle catégorie je suis...

Au bout d'une dizaine de minutes de ce joyeux bordel, on entend des coups de feu.

On se précipite à l'extérieur pour voir ce qu'il se passe, et on voit deux corps à terre.

Puis un troisième de faire tirer dessus, avant que l'assaillant ne prenne la fuite.

On se précipite vers eux, et le constat est sans appel.

Ils sont morts.

Quelqu'un

Vient

De

Tuer

Nos

Prospects.

Tous les autres membres du club, présents aujourd'hui, nous rejoignent.

- La voisine a appelé les flics...

Et merde.

- Condamnez le sous-sol ! Et planquez tout ce qui doit l'être, ordonne Baram.

Moi, je ne réagis plus. Je n'y arrive plus.

Moins de cinq minutes après, top chrono, les flics débarquent et nous font reculer pour délimiter le périmètre de la scène de crime.

Ils sont au moins six ou sept.

À peine le ruban jaune placé, c'est une voiture que je ne connais que trop bien qui fait son entrée.

Ma copine en descend, avec tout un attirail, le visage plus sérieux que jamais.

- Docteur Kazana, par ici, lui crie une policière. On a trois corps.