29. Oh, how the wind it whispers

1.9K 141 62
                                    

Jin

J'ai l'impression d'être un ado qui se cache et qui va vivre sa première fois.

Ce n'est évidemment pas vrai.

À peine la porte de ma piaule passée, je balance le débardeur de Katie quelque part dans la pièce.

Sa poitrine nue, pressée contre la mienne est probablement -pour le moment-, la meilleure sensation que j'ai jamais ressentie.

Je prends sans détour la direction de la salle de bain.

On va faire d'une pierre de coup. S'enlever la transpiration du sport, et en créer une nouvelle. Avec un autre type de sport.

De l'exercice que cette fois-ci, j'en suis sûr, elle ne rechignera pas à faire !

Je la pose sur le meuble de la salle de bain, pour enlever mes derniers vêtements, sous ses yeux lubriques.

- T'apprécie le spectacle ?

- Pas trop mal ouais...

Mon ego n'en est que plus satisfait.

Une fois mon caleçon à terre, elle lève un sourcil et se pince les lèvres. J'empoigne ma queue qui ne demande que de l'attention, toujours sous ses yeux scrutateurs.

- Ça rentrera jamais Jin.

À ce niveau là, je vais plus réussir à passer les portes. Mes chevilles vont trop enfler.

- Mais si ça va rentrer.

On va tout faire pour...

Pourquoi je prends une voix maléfique dans mon esprit en me disant ça ?

Je secoue la tête pour me reconcentrer sur mon objectif premier : nous délivrer l'un comme l'autre.

Pour ça, faudrait peut-être que je pense à lui virer les habits qui lui restent.

- Lève ton joli cul Kazana.

- Oh merde, j'ai failli jouir rien qu'en t'entendant dire mon nom de famille, ça craint !

Je me mets à rire.

Je me débarrasse des tissus en trop, et découvre réellement pour la première fois, l'œuvre d'art qu'est le corps de l'Ange de la mort.

Jusqu'à maintenant, je me faisais violence pour ne pas trop empiéter sur son intimité. Il était hors de question que je profite d'elle ou de la situation, pendant qu'elle était blessée.

Je veux bien être un connard sur les bords, ce genre de chose là, c'est contre mes principes.

En plus elle était défoncée à la morphine la plupart du temps, alors merci, mais non merci. Ça non plus je cautionne pas.

Elle se rapproche de moi et m'embrasse la première, tout en collant son corps au mien. La douceur de sa peau sous mes doigts, la délicatesse de ses lèvres, posées contre les miennes, et le combat que nos langues mènent l'une contre l'autre, rendent ce moment absolument parfait.

Je reprends Katie, et cette fois-ci, nous fais entrer dans la cabine de douche.

Cette même cabine où tout a commencé. Mon obsession pour cette fille, mes peurs, mes doutes... Mais aussi ce lien qui nous uni. Il avait commencé déjà bien avant, mais ce jour-là, il s'est confirmé. Et consolidé.

Sans qu'on ne le sache vraiment, on s'était abandonné l'un à l'autre mentalement.

Et c'est probablement la raison pour laquelle une larme avait coulée sur ma joue. Pourquoi ma gorge se serrait et pourquoi mon cœur battait dans mes oreilles.

L'eau coule sur nos peaux que l'on découvre avec des caresses.

Ma main gauche est pressée sur sa nuque, et maintient son visage près du mien, tandis que ma main droite s'aventure au début sur son dos, puis parcourt sa colonne vertébrale, avant de finir sur ses fesses.

Elle passe ses mains sur mon torse, comme pour imprimer chaque muscles de mon corps sous ses doigts, et laisse la chair de poule prendre place après son passage.

Je décide de lâcher sa nuque, pour pouvoir atteindre sa poitrine, qui me supplierait presque de m'occuper d'elle...

À peine ais-je effleuré l'un de ses tétons durcis, que Katie gémis, en posant son front dans mon cou.

En continuant ma douce torture d'un côté, je décide d'en démarrer une autre tout en continuant celle-ci.

Ma main posée sur ses fesses se niche un peu plus bas, et trouve la zone sensible de celle qui hante mes fantasmes depuis bien trop longtemps déjà.

Elle est trempée, et je suis à peu près certain que ce n'est pas à cause de notre environnement.

Je sens des petites morsures sous mon oreille, puis dans mon cou... Mais ce n'est pas assez pour détourner mon attention de ce qui se passe plus bas.

De douces caresses se font sentir sur ma queue, et j'oublie définitivement comment respirer correctement.

Putain de merde.

Ça fait combien de temps que j'ai pas baisé moi déjà ?

Ah, ouais. Depuis qu'elle est apparue dans ce putain de sous sol, pour autopsier un corps.

- Arrête d'utiliser ton cerveau. Réfléchis pas, juste laisse toi faire...

De simples mots, pas plus hauts qu'un souffle, à mon oreille, et j'oublie tout.

Ma queue est absolument ravie du traitement qu'elle reçoit, et mes bourses ne sont pas en reste... Tellement, que je suis à deux doigts de cracher la sauce.

Et hors de question que je jouisse en premier.

Le plaisir de la dame, fera mon plaisir à moi, un point c'est tout.

Mes doigts s'activent à la pénétrer plus vite, jusqu'à ce que je sente ses parois se resserrer autour d'eux, puis vient la jouissance.

Et merde, son gémissement, putain ! Je vais jamais pouvoir me le sortir du crâne, c'est impossible !

Je la tiens toujours contre moi, en lui déposant des baisers un peu partout où je le peux, le temps qu'elle reprenne ses esprits et qu'elle soit capable de tenir debout seule.

Nos corps sont tellement brûlants que l'on ne sent même pas l'eau chaude atterrir sur nos peaux.

Et pourtant, la température est au maximum.

Au bout de quelques minutes et mes mains sur les hanches de Frankie, je la retourne, face contre la paroie de la douche.

- Il est pas encore trop tard... Dis moi que tu prends la pilule.

- Je te le dis, seulement si toi tu me dis que t'as aucune maladie bizarre.

Je ricane.

- Promis, j'ai jamais trempé dans une chatte sans protection. Et j'ai fais des tests.

- C'est quoi qui change cette fois-ci ?

- T'es pas n'importe quelle fille Frankenstein. T'es pas une brebis qui écarte les cuisses, et qui a probablement toutes les MST de la terre.

- C'est pas faux.

- Arrête de te servir de ton cerveau Katrina. Laisse toi faire...

Undead Ahead : The Tale of the Midnight RideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant