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Il gara la voiture un peu plus loin dans une rue, et on sortit du véhicule. Le bruit du verrouillage de l'Audit résonna dans tous le quartier, ce qui me fit sursauter. On avança dans la rue main dans la main, suivit par d'autre jeunes qui devaient probablement être arrivés en même temps que nous, mais ils ne semblèrent pas connaître Harry, ce qui me rassura.

En parlant d'Harry, il était nerveux, il serrait ma main dans la sienne étroitement, comme pour s'assurer de ma présence, et regardait partout autour de nous, à l'affût des paparazzis.

-Ils ne viendront pas ici, Harry. Chuchotais je.

Il tourna sa tête vers moi et mordit sa joue en serrant d'avantage ma main.

-On en sait rien. Répondit il.

-Si, c'est la maison d'un étudiant, ils n'ont pas le droit d'y entrer... Dis je, mais ça sonnait plus comme une question.

-Ils n'en ont rien à foutre. Tant qu'ils ont de quoi faire un scoop, ils viennent. Ils sont même venus au mariage de ma mère et son nouveau mari.

Ça faisait un petit moment qu'il n'avait pas lancé le sujet de sa mère, et je me demandais si j'allais être capable un jour, de lui parler d'elle...

Je ne répondis rien, car on était arrivé sur le lieu de la fête. C'était une petite maison banale dans un quartier banale. Des jeunes traînaient dans le jardin, entrain de fumer ou de boire. Les gens entraient et sortaient par la porte d'entrée qui était grande ouverte... en plein hiver. Mais il devait faire terriblement chaud à l'intérieur. La musique était si forte qu'on l'avait entendu de loin avant d'arriver.

On entra dans la maison, et on fût accueillit par une foule de gens qui dansaient un peu partout, zonnaient dans le salon, draguaient dans le couloir, discutaient dans la cuisine...

Harry serra ma main quand une fille écarquilla les yeux. Je ne l'entendis pas mais je le vis, murmurer un faible « putain de merde ». Il passa sa main sur son visage pour se masser le front.

-Tout va bien. Le rassurais je.

La fille en question lui sauta dessus. Elle me connaissait, on se croisait parfois dans l'université mais on ne s'était jamais parlés. Harry enfila son faux visage heureux et sourit à la fille qui le serrait dans ses bras.

Calme toi Lucy, c'est juste une fan.

Je soupirais d'agacement et chercha une tête rousse dans la foule. J'en trouvais une mais ce n'étais pas la bonne.

-Lucy ! Cria une voix derrière moi.

Je me retournais et fut soulagée de trouver Tom, une bière à la main et une jolie fille sous son bras. Elle était petite, sa peau était très pâle et les cernes creusées sous ses yeux touchaient des tons violacées. Ses cheveux noirs, identiques à ceux de mon ami, tombaient en cascade ondulée dans son dos, et sa robe d'une même teinte habillait son corps frêle.

-Tom ! Saluais je.

Je posais mon regard amicale sur la fille qui l'accompagnait et elle me sourit. Je fis de même par politesse, même si j'étais légèrement jalouse d'elle. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment...

Est ce que ça me faisait du mal de savoir que Tom m'avait oubliée aussi facilement ? Sans doutes. Mais il avait le droit d'être heureux.

-C'est qui ? Demanda la brune en me déshabillant du regard.

Je me dandinais, mal à l'aise sous son regard déstabilisant, et passa ma main dans mes cheveux blonds par pur réflexe.

Tom sourit à pleines dents, et se rapprocha de moi pour me prendre sous son autre bras. Ainsi, nous étions toutes les deux prises en otage.

Lock Où les histoires vivent. Découvrez maintenant