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C'était la dernière journée en France. Les garçons étaient partis pour toute la journée à des événements, ils avaient eut une interview de dernière minutes, et le soir, ils avaient rendez vous au palais Galliera pour un dernier défilé. Chanel cette fois.

Je ne les avais pas vu de la journée mis à part ce matin au réveil, et au restaurant. Harry commençait à sérieusement me manquer et je détestais ça. Si ça continue, je finirais par être obligée de consulter un psychologue. Être autant dépendant de quelqu'un n'est jamais bon pour la santé mentale. Surtout que ça a commencé depuis peu de temps, depuis notre arrivée en France.

Cette nuit vers 3 heures, je sentis Harry rentrer et se coucher près de moi tout doucement pour ne pas me réveiller, sauf que je ne dormais pas. Tant qu'il n'était pas là je ne pouvais pas me reposer.

A peine eut il le temps de se couvrir sous la couette, que je me collais déjà à lui. Il comprit vite que je ne dormais pas et je l'entendis glousser à l'accueil que je lui offrit.

-Salut... Chantonna il tout bas avec un sourire en coin.

-C'était comment ? Demandais je, imaginant le défilé de Chanel comme un chef d'œuvre dans ma tête.

Il se tortilla sous mon poids pour mieux s'allonger mais je ne daignais même pas bouger, ce qui l'amusa. Quand il réussit enfin à s'installer comme il faut, il passa ses bras dans mon dos et me positionna à plat ventre contre lui. J'étais allez étalée sur son corps, et ne jambes et nos pieds se frottaient.

-Tu aurais adoré voir ça. Répondit il en caressant mes cheveux.

Je souriais, heureuse que ça lui ai plu.

-C'était trop ton style. Typique de Chanel, des couleurs, des belles matières épaisses, des tailleurs, des blazers, des pantalons, des chaussures...

-Tu n'as pas été déconcentré par une jolie mannequin au moins ? Commentais je d'une voix endormie.

Il pouffa.

-Non...

Ses doigts passèrent dans mes cheveux pour les démêler.

-Bien. Si ça avait été le cas, je t'aurais crevé les yeux.

-Je t'aime aussi.

Je riais et mon corps rebondi sur le siens.

-Mais maintenant que tu le dis... Commença il. Il y avait une très jolie blonde...

Je me tendis et levais la tête pour le regarder de travers.

-Grande, fine, élancée... une super poitrine et des jambes interminables...

Je fis la moue et posais ma tête sur son torse, tête baissée pour ne pas qu'il voit mon visage.

-Crétin.

Il ricana.

-Je plaisantais... il n'y avait de belle blonde.

-Je sais que tu mens.

-Comment veux tu que je mente, alors que cette blonde n'était pas là ?

Je soupirais.

-Mais bien sure...

-Il n'y avait pas de jolie blonde, parce qu'elle est restée à l'hôtel. Dit il en caressant mon dos.

Malgré moi, un sourire fissura mes lèvres.

-Oh, le baratineur...

Il ricana dans ma nuque et on s'endormit enfin, quelques minutes plus tard.

Au réveil, on se précipita de se préparer car Harry avait oublié de mettre un réveil, donc, comme d'habitude, les gars nous attendait au restaurent.

Lock Où les histoires vivent. Découvrez maintenant