La déclaration

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La déclaration

Parviendrais je à trouver,

Les mots, les bons,

Ceux qui pourraient te toucher,

Te faire rougir d'affection ?

Je ne les ai même pas cherchés,

Ils s'imposent d'eux-mêmes :

« sincérité » , « dignité » , « humanité »

Tout ce pourquoi je t'aime.

Voila le texte inachevé qu'était en train de rédigeait Lexa pendant le sommeil de la blonde , mais ce qui provoqua le débordement d'émotions, ce fut ces quelques mots en bas de page ... « à ma Clarke »... Ce texte était une déclaration d'amour envers Clarke , un amour intense, immense . Un amour comme on en rencontre qu'un dans une vie . Lexa , regardait partout dans la pièce sauf en direction de Clarke, gênée de s'être livrer aussi profondément. Clarke quand à elle était bouleversée par ce qu'elle venait de lire . Jamais personne ne l'a aimé autant. Elle s'approcha de la commandante , prit tendrement son visage dans ses mains et l'embrassa , un baiser doux , plein de tendresse , d'amour mais également un baiser plein de promesse d'avenir, et désireux de plus ... Aussi Clarke commença a passer ses mains dans le dos de Lexa, lui retira son armure et lui embrassait le cou . Lexa , répondait favorablement à ses caresses , une larme solitaire coulant sur sa joue .

Clarke : Lex ' . ; eh mon cœur , ne pleures pas ... je ne veux te faire pleurer...

Lexa : ce n'est pas toi ,... juste ... je ne pensais pas un jour ressentir autant d'amour et qu'une personne puisse m'aimer alors que je me hais ...

Clarke arrêta ses caresses et demanda

Clarke : tu te hais ? mais pourquoi ?

Alors Lexa commença a se déshabiller. Elle retira ses chaussures et ses chaussettes et Clarke découvrit des marques caractéristiques de maltraitance . On avait méticuleusement brisé tous les os des pieds de la petite fille que fut Lexa , fractures mal ou pas soignées qui s'étaient ressoudées comme elles avaient pu.. Puis , la commandante retira son tee shirt et se retourna dos à Clarke qui y vit des cicatrices de coup de fouets ... beaucoup de coup de fouets et d'ancienneté différentes . Elle découvrit également sur sa nuque une cicatrice, chirurgicale celle-ci , provenant de la cérémonie de l'implantation de la flamme subit lors de son accession au trône. Lexa retira son pantalon dévoilant par la même occasion des jambes meurtries de coupures et de bosses témoins silencieux de passages à tabac et de combats répétés. Enfin , Lexa rassemblant tous son courage ôta ses derniers vêtements découvrant un large enfoncement sur sa cage thoracique ressemblant à un écrasement et un sexe entaillé de partout ... La grande commandante native, crainte de tous se trouvait totalement nue devant Clarke médusée tant par le nombre de blessures non soignées que par la beauté de cette femme. Lexa pleurait silencieusement pendant que Clarke reprenant ses esprits se rendit compte que sa compagne était une enfant battue et abusée. Clarke se rua sur Lexa pour la prendre dans ses bras , l'enveloppa dans l'un des draps du lit et l'allongea sur le dos, puis avec d'infinies précautions, elle prît la parole :

Clarke : Lex' écoutes moi ...

Lexa : Non Clarke , je le sais c'est horrible, personne ne peut vouloir de moi .. toi aussi maintenant je suis sûre que tu ne veux plus de moi .. je suis sale, souillée et blessée .. Je déteste mon corps alors quand j'ai compris que tu voulais de moi ...

Clarke : écoutes moi , s'il te plait... Lex' rien de tout ça n'est ta faute d'accord... et non cela ne me dégoute pas ... Je te veux , toi ...entièrement avec toutes tes cicatrices... mais quand nous serons prête . En attendant ce jour merveilleux , ou enfin, nous ne feront plus qu'une, laisses moi te soulager...

Lexa : comment ?

Clarke : laisses toi faire simplement ... fermes tes beaux yeux et concentres toi sur moi, sur ma respiration.

Clarke entreprit de masser le corps endolori de sa compagne . Elle commença par les pieds , remettant patiemment un à un les tendons distendus par les longues marches et la mauvaise consolidation des fractures , puis elle demanda à Lexa de bien vouloir se mettre sur le ventre ce que la jeune femme fit après une légère hésitation... elle n'avait absolument aucune idée de ce que Clarke pensait faire. Celle-ci s'éloigna du lit quelques instants pour retirer ses chaussures, pantalons et haut et ensuite elle grimpa sur le lit et se plaça au dessus de Lexa . Elle commença doucement à passer ses mains sur ses épaules puis massa l'intégralité de son dos qui se détendait à vu d'œil tirant des soupirs de satisfaction à Lexa qui expérimentait pour la première fois de sa vie un massage relaxant. Puis Clarke , fit rouler Lexa pour qu'elle revienne sur le dos et toujours , au dessus d'elle , elle entreprit de masser ses jambes apaisant ainsi leur lourdeur. Lexa avait maintenant les yeux fermés, totalement en confiance avec Clarke . Celle-ci pensa que sa compagne était réellement extrêmement belle dans sa vulnérabilité la plus totale. Lorsque Clarke en eut fini avec les jambes de Lexa, elle n'osa pas s'aventurer sur le torse nu de celle-ci, aussi ne sentant plus le toucher de Clarke, Lexa ouvrit les yeux pour découvrir Clarke en sous vetêments , les joues rougies par la vue de son corps totalement nu.

Lexa : on dirait que tu aimes ce que tu vois ...

Clarke : euh... oui ... beaucoup dit elle en baissant la tête...

Lexa : n'ais pas honte... j'aime que tu aimes mon corps même si je ne comprend pas bien . Cependant il y a un côté « injuste » à la situation ....

Et d'un bond Lexa se leva de dessous Clarke et prit le dessus... et dans un regard , ne voyant aucune réticence de la blonde, Lexa passa ses mains dans le dos de Clarke et lui retira son soutien gorge . Clarke se trouvait à présent seins nus devant la commandante qui la dévorait littéralement des yeux. Puis , Lexa laissa courir sa main sur le torse de Clarke, démarrant de la naissance de cou, passa entre ses seins jusqu' à atteindre le bord de sa culotte et dans un assentiment silencieux, fit glisser le dernier vêtement de Clarke le long de ses jambes. Les 2 jeunes femmes se regardaient silencieusement , ébahie par la beauté de chacune et soudain dans un seul mouvement, elle se jettèrent l'une contre l'autre , serrant leur corps , ne laissant plus aucun espace entre leurs peaux . Elles restèrent ainsi un long moment et finirent pas s'endormir, nues et enlacées. 

Les murs porteurs ( titre provisoire)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant