En cette matinée d'été, le soleil brillait sur la ville de Londres. Les rues de la capital grouillaient de monde, des touristes comme des londoniens. Parmi la foule, une tête rousse avançait d'un pas décidé. Elle tenait dans sa main un morceau de papier sur lequel était inscrit une adresse. Plus elle se rapprochait du lieu indiqué, plus l'allure de la jeune femme devint lente, hésitante. Son regard se fit plus vif, attentif au moindre indice qui lui permettrait de savoir qu'elle avait atteint son but. Elle finit par s'arrêter totalement, devant une librairie et une boutique de disques. Elle regarda tout autour d'elle. Il n'y avait rien ni personne. Pourtant, c'était bien là qu'elle devait se rendre. Elle fronça les sourcils et observa le papier qu'elle serrait toujours dans sa main. Aurait elle tournée à une mauvaise intersection? Non, elle était au bon endroit. Lui aurait-il posé un lapin? Ou alors, il s'est moqué d'elle? Agacée, la rouquine plia vivement le papier et commença à faire demi-tour.
Elle sursauta quand elle aperçue l'homme planté juste derrière elle. Ce dernier esquissa un sourire rassurant face à sa réaction. La rousse l'étudia un instant. Il était drôlement vêtu, avec une longue robe mauve et un chapeau pointu. Il possédait une grande barbe blanche et ses cheveux, de la même couleur, descendaient jusqu'en bas de son dos. Elle se força à retenir un sourire en pensant à la réaction qu'aurait eu sa cadette si elle avait été présente. Elle l'aurait comparé à Gandalf!
Madame Stark, je présume? dit le vieil homme.
Mademoiselle Stark. corrigea l'intéressée. Je ne suis pas mariée. Professeur Dumbledore, je suppose?
Le professeur acquiesça d'un signe de tête.
C'est un bien étrange lieu pour discuter.
Oh, rassurez-vous, je n'avais pas l'intention de rester ici.
Dumbledore commença à avancer ses mains vers le visage de la jeune femme qui eut un mouvement de recul.
Vous me faites confiance? demanda le sorcier.
Je n'ai pas vraiment le choix.
Dumbledore posa ses mains sur ses tempes et lui intima de fermer les yeux. La rousse sentit une étrange sensation la traverser. Un frisson parcourut sa colonne vertébrale.
Laurel Stark, vous pouvez ouvrir les yeux.
Laurel s'exécuta et fut surprise de découvrir un pub, se situant juste entre la librairie et la boutique de disques. Elle aurait pourtant juré qu'il n'était pas là avant! Elle lança au sorcier un regard à la fois interrogateur et admiratif.
Le monde des sorciers est invisible aux yeux des moldus. Maintenant, vous avez la possibilité de le voir. expliqua le vieillard.
Vous vous cachez des humains? s'étonna Laurel qui ne comprenait pas que des êtres doués de pouvoirs surnaturels craignent les humains, qu'elle considérait comme égoïstes et pas assez malins pour représenter une menace.
Vous étiez bien une chasseuse de loup-garou avant. souligna le professeur qui semblait avoir lu dans ses pensées (d'ailleurs, c'était surement le cas).
Laurel s'apprêtait à répliquer mais referma la bouche, forcée de s'avouer vaincue face à cet argument. D'un mouvement de bras, le professeur l'invita à rentrer dans le pub.
Au premier regard, il paraissait tout à fait normal. Mais ce qui attira l'oeil de Laurel fut la vaisselle qui se lavait toute seule. La jeune femme était habituée à voir des choses qui sortaient du naturel, pourtant, elle ne put s'empêcher d'être émerveillée face à cette scène.
J'espère qu'elles apprendront vite ce sort, ça me sera bien utile à la maison! fit remarquer Laurel, les yeux toujours rivés sur la vaisselles.
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Trois soeurs: fanfiction Harry Potter/the Originals
FanfictionEt si Klaus Mikaelson, l'hybride originel, avait eu des enfants, bien avant Hope? Trois filles, à la fois sorcières, loups-garous et vampires. Pourchassé par Mikael, Klaus n'eut pas d'autres choix que de fuir, laissant ses filles au bon soin de leur...