Trois soeurs: fanfiction Harry Potter/the Originals

Chapitre 18: Fleury et Bott

Hey! Désolée pour le retard, hier j'étais vraiment pas bien, j'ai pas eu la foi d'ouvrir mon ordi😔. Je vous souhaite une bonne lecture et on se retrouve à la fin du chapitre.

💓💚💙💛

Le mercredi, comme convenu, la famille Stark retrouva les Weasley sur le chemin de traverse. Les filles furent surprises de ne pas voir Harry avec eux. Ron leur expliqua que c'était la première fois qu'il prenait la poudre de cheminette et, apparemment, il s'était perdu.

Quel boulet celui-là! se moqua Eden, ce qui lui valut un coup de coude dans les côtes de la part de sa jumelle.

Molly était dans tous ses états, inquiète pour le jeune sorcier. Son mari essayait tant bien que mal de la rassurer, mais il n'était pas tranquille non plus. D'un caractère plus solide, Laurel prit la mère Weasley à part, Ginny restant avec elles. Heureusement, ils aperçurent bientôt Harry, en compagnie d'Hagrid et d'Hermione.

Où est-ce que tu t'es retrouvé? lui demanda Ron.

Dans l'allée des embrumes. 

Formidable!!! s'exclamèrent Fred, George et Angie.

On a jamais eu le droit d'y aller. dit la serpentard en regardant vers la dite allée avec envie.

J'espère bien, il ne manquerait plus que ça! grogna le garde-chasse.

C'est à ce moment là que Molly, Laurel et Ginny arrivèrent en courant.

Ho, Harry, mon petit chérie! Tu aurais pu atterrir Dieu sait où!

Le souffle court, elle entreprit d'enlever la suie sur les vêtements du sorcier. Laurel remercia le demi-géant de leur avoir ramené Harry. Molly, qui venait de finir de se débattre avec la suie, serra la main du garde-chasse et ne cessait de le remercier.

Il faut que j'y aille. s'excusa ce dernier, sa main toujours prise en otage par Mrs. Weasley. A bientôt à Poudlard!

Et il tourna les talons, dépassant de plusieurs têtes les autres passants. Sur le chemin de Gringotts, Harry entreprit de raconter qu'il avait vu Drago Malefoy et son père chez Barjow et Beurk. Cette nouvelle sembla intéresser Mr. Weasley, qui travaillait au Ministère de la Magie avec Lucius Malefoy. Et ils n'étaient pas en très bons termes. Apprendre que le père de Drago cherchait à se débarrasser de certains objets ne pouvait que réjouir Arthur.

Fais attention. le mit en garde son épouse. Cette famille ne peut t'attirer que des ennuis.

Mr. Weasley allait répliquer, indigné par l'insinuation de sa femme, mais son attention fut détournée par les parents d'Hermione qui attendaient devant la banque. 

Mais, vous êtes des moldus! Il faut absolument que nous allions boire un verre ensemble! Qu'est-ce que vous avez là? Ah, vous changez de l'argent moldu!

Laurel adressa un petit sourire aux Granger et murmura un "désolée" à leur intention. Elle appréciait beaucoup Arthur Weasley, c'était un personnage fort sympathique et attachant, mais il pouvait se montrer parfois étouffant avec sa passion des moldus. En général, c'était à elle qu'il posait les questions, ce qui pouvait des fois la mettre dans des situations embarrassantes. Comme la fois où il lui avait demandé de lui expliquer l'utilité d'un vibromasseur. Alors là, pour une fois qu'elle pouvait passer le relai à quelqu'un d'autre, elle n'allait pas s'en priver, aussi elle fit mine de ne pas voir le regard implorant que Mrs. Granger lui lançait. 

Ils se séparèrent pour se rendre dans leur coffre. Leur seul moyen d'y accéder était d'emprunter des petits wagonnets qui filaient à une vitesse vertigineuse à travers les souterrains de la banque. Comme à chaque fois, Chloé eut mal au coeur et restait donc près du bord au cas où elle rendrait son petit-déjeuner. Le wagon s'arrêta d'abord devant le coffre des Weasley. Celui-ci était presque vide. Il ne contenait qu'une petite pile de mornilles et un gallion. Le coffre des Stark était un peu plus fourni que celui des rouquins. Les filles bénéficiaient d'une bourse, n'étant pas  officiellement enregistrées sur les registres du ministère, ce qui leur permettait d'utiliser la magie en dehors de l'école. Chacune remplit une petite bourse de quinze gallions, trente-quatre mornilles et vingt-neuf noises. C'était suffisant pour acheter leurs fournitures scolaire. Il leur resterait peu pour d'autres achats, mais Angie avait bien économisé en trois ans, faisant des paris lors des matchs de quidditch ou en revendant de vieilles affaires. Les jumelles n'avaient pas eu l'occasion de faire de même avec cette histoire de pierre philosophale, mais cette année, elles avaient bien l'intention d'y remédier. Evidemment, Harry était celui qui possédait la plus grosse fortune, fortune qu'il avait hérité de ses parents. Eden ne put s'empêcher de le remarquer, bien que le garçon tenta de le cacher.