Chapitre 66: La vérité, rien que la vérité.

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Laurel venait tout juste de déposer ses filles à la gare. En rentrant à la maison, elle enleva ses chaussures et rangea sa veste dans le placard de l'entrée. Elle alla se caler sur le canapé et prit le journal de la Gazette du Sorcier, à laquelle Angie l'a abonnée l'année dernière, afin qu'elle puisse suivre les actualités du monde sorcier. L'exemplaire qu'elle avait reçu ce matin trainait sur la petite table. Dans la précipitation, elle n'avait pas eu le temps de lire et n'avait pas non plus fais attention à la première page. La jeune mère étendit ses jambes, pieds sur la table et commença à lire. 

Son cœur s'accéléra au fur et à mesure qu'elle avançait dans sa lecture. En cet instant, elle se maudit intérieurement de ne pas avoir voulu acheter de portables à ses filles. A l'époque, elle avait refusé, sachant pertinemment que les jeunes filles trouveraient un moyen de les faire fonctionner dans l'enceinte de l'école, et les utiliseraient en cours. Mais maintenant, elle se dit qu'elle préférerait les voir utiliser leur téléphone en cours, plutôt que de ne pas pouvoir les joindre en cas d'urgence. Ce qui la rassura, c'était qu'elle ne voyait pas Hercules voler dans le ciel vers la fenêtre.

Laurel profita de l'absence de ses filles pour faire le ménage. Au moins quand elles n'étaient pas là, la maison restait rangée. Elle venait tout juste de remettre l'aspirateur dans le placard, quand de la fumée verte apparue dans sa cheminée. Un homme en sortit, éparpillant de la cendre partout dans le salon. Laurel surgit dans la pièce, arbalète en main, prête à tirer. Elle se ravisa au dernier moment en reconnaissant l'homme qui venait de saccager son salon, et baissa son arme.

J'imagine que tu as lu l'article?

Oui. avoua Arthur.

C'est pour cette raison que tu viens de gâcher deux heures de ménage?

Oups, désolé. s'excusa le père Weasley.

Il sortit sa baguette magique et nettoya le désordre qu'il avait causé. Ensuite, il alla s'asseoir sur le canapé.

Molly est furieuse. J'ai eu du mal à la convaincre de ne pas envoyer de lettres aux enfants pour leur dire de ne pas approcher les filles. Je ne peux pas garantir qu'elle ne profite pas de mon absence pour leur écrire.

Et toi? Tu es fâché? demanda Laurel.

Non, bien sûr que non. J'imagine qu'il doit y avoir une bonne explication à toute cette histoire. La vérité, pas ce qu'a écris Rita Skeeter.

C'est une très longue histoire, Arthur, et j'aimerais n'avoir à la raconter qu'une seule fois. soupira la rousse.

Très bien. dit Arthur.

Il se leva et s'approcha de la cheminée.

Tu viens? fit-il à la jeune mère.

Elle le rejoignit. Quelques minutes plus tard, Laurel se retrouva au Terrier. Arthur arriva peu de temps après elle.

Salut Laurel.

Salut Bill.

Où est ta mère?

Elle se défoule sur les gnomes de jardin.

Arthur fit signe à Laurel de l'attendre ici et alla chercher sa femme. Il entrouvrit la porte d'entrée et la referma aussitôt en entendant les cris de rage de Molly, qui s'acharnait sur les pauvres gnomes. Il inspira un grand coup pour se donner du courage et sortit d'un pas décidé. Laurel et Bill restèrent plantés au beau milieu du salon quelques instants.

Trois soeurs: fanfiction Harry Potter/the OriginalsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant