Trois soeurs: fanfiction Harry Potter/the Originals

Chapitre 69: La S.A.L.E

NDA: Coucou les Moldus! Me revoilà! Mes examens sont enfin finis, j'ai de nouveau le temps d'écrire et de poster la suite. Et oui, j'en ai profité pour changer les noms de mes OC. Maintenant, Mylène s'appelle Angelina "Angie" et Louisa est devenue Eden. J'espère que ce chapitre va vous plaire. Bonne lecture les Moldus!

⚡⚡⚡

La première semaine de cours touchait à sa fin. Les trois quart des élèves de l'école avaient toujours peur des trois soeurs Stark. Certains refusaient même de s'assoir à coté d'elles en cours. Des murmures se faisaient entendre sur leur passage. Dans les couloirs, les élèves longeaient les murs pour mettre le plus de distance possible entre eux et les soeurs, tout en leur lançant un regard meurtrier, leur faisant bien sentir qu'ils ne les acceptaient pas ici.

Chaque soeur avait sa façon à elle de gérer cette situation. Tous les soirs, Eden retrouvait son meilleur ami Nott pour fumer un joint dans la volière. Angelina passait son temps à aider les jumeaux pour leur futur boutique. Même si ces derniers temps, ils étaient plus concentrés sur le Tournoi des Trois Sorciers. Fred avait demandé à sa belle-soeur de leur préparer une potion de vieillissement pour contourner la limite d'âge mise en place par Dumbledore.

D'accord, je vais vous la préparer votre potion. accepta-t-elle. Mais je ne vous garantie pas que ça marchera. A mon avis, le vieux fou a tout prévu.

T'es la meilleure ma belle-soeur préférée! s'exclama Fred en la serrant dans ses bras, ébouriffant ses cheveux blonds au passage.

Arrêtes, tu décoiffes mon brushing! Et je suis ton unique belle-soeur.

Ailleurs dans le château, dans la salle commune des Poufsouffles, Chloé était penchée sur son devoir d'étude des runes. Les élèves de quatrième année avaient été frappés par l'augmentation sensible de la quantité de travail qu'on leur imposait, ce qui arrangeait bien la Serdaigle qui se réfugiait dans les études pour éviter les regards noirs et l'ambiance plus que tendue qui régnait depuis la parution de cet article de malheur. Elle passait presque tout son temps avec Cédric, les Poufsouffles étant les seuls à ne pas juger les soeurs pour ce qui était écrit par Rita Skeeter. Le garçon l'aidait dans ses révisions et bien sûr, ils en profitaient pour se voir en cachette. La veille au soir, ils étaient seuls dans la salle commune, tous les autres étant partis se coucher. Tous sauf Ed. Celui-ci était assis entre les deux amoureux et mangeait des chips, dispersant plein de miettes partout au passage, ce qui agaçait fortement Chloé, qui ne supportait pas de travailler sur un endroit sale. Assise par terre en tailleur, devant la table basse, elle était penchée sur son devoir d'étude des runes. A chaque fois que des miettes tombaient, la rousse ramassait. Et en plus, il mangeait bruyamment! Alors que la serdaigle nettoyait la table pour la énième fois, elle inspira un bon coup pour essayer de garder son calme, sous le regard amusé de Cédric.

Edmund! Pourrais-tu essayer de manger proprement, s'il te plaît? finit-elle par craquer.

Oula, t'es de mauvais poil toi. T'as tes règles?

Pour réponse, la jeune fille prit un oreiller et frappa le garçon avec.

Aïe! Aïe! s'écria-t-il.

Cédric rigola face à cette scène. Le pauvre Ed se leva pour échapper au coussin tapeur. Atteinte de flemmingite aiguë, Chloé ne se leva pas pour le poursuivre. Elle reposa son arme meurtrière sur le canapé contre lequel elle était adossée et poussa un soupir.

C'est pas trop tôt, j'ai cru qu'il partirait jamais! maugréa-t-elle en se rapprochant de Cédric.

La serdaigle abandonna ses devoirs pour aller se blottir dans les bras du garçon. Ce dernier plaça un bras autour de ses épaules pour l'attirer contre lui. Les deux jeunes tourtereaux se regardèrent en souriant. Ils n'eurent pas besoin de parler pour se comprendre. D'un même mouvement, ils rapprochèrent leur tête l'une de l'autre, jusqu'à ce que leurs lèvres se rencontrent. Il échangèrent un baiser tendre et passionné. Chloé, dont la main était posée sur l'épaule de l'attrapeur, la laissa glisser jusqu'à son torse. Elle ne voulait pas encore dévoiler sa relation au grand jour, mais elle était prête à aller plus loin avec lui. Et cette nuit, c'était bien partit pour être une nuit de folie. Jusqu'à ce que...