Trois soeurs: fanfiction Harry Potter/the Originals

Chapitre 13: Noël

En ce matin du vingt-cinq décembre de l'année mille neuf cent quatre-vingt onze, la joie régnait dans la ville de Londres. Dans une petite maison de campagne, trois soeurs descendaient les escaliers pour aller prendre leur petit déjeuner. Leur mère était déjà debout, assise dans son fauteuil, une tasse de café bien chaud en main. Sur la table basse, se trouvait un plateau avec pleins de petits gâteaux de noël, des bonhommes en pain d'épices, des sucres d'orges, des cookies. Angelina, Chloé et Eden prirent la direction de la cuisine, afin de préparer leur petit-déjeuner. Laurel avait cuisiné des pancakes, des œufs brouillés, du bacon et avait acheté du pain grillé. Chloé prit, comme à son habitude, trois oeufs brouillés et trois tranches de bacon, quatre pancakes, qu'elle tartine de sirop d'érable, deux biscottes, un milkshake et deux clémentines. Sa jumelle opta pour deux oeufs brouillés avec du bacon, trois pancakes, un chocolat chaud et une pomme. Quant à leur ainée, elle privilégiait les fruits, aussi elle se contenta d'une tasse de café au lait, une banane, un peu de raisins secs, un œuf et une tranche de bacon et ses corn flakes favorites. En bonne new-yorkaise, Laurel avait toujours habitué ses filles au petit déjeuner américain, copieux et varié. Les filles n'oublièrent pas la confiture de framboise faite maison et le jus d'orange. Elle ramenèrent tout dans le salon et déjeunèrent sur le canapé avec leur mère, la télé allumée diffusait les dessins-animés du matin. 

Après avoir déjeuné tranquillement, pour une fois, chacune se prépara de son coté. Une fois prêtes, les filles prirent la voiture: direction le centre commercial! Avant les courses, elles prirent le temps d'admirer les vitrines des magasins de la galerie. Tout, absolument tout était festif. On pouvait trouver des guirlandes accrochées sur les devantures des boutiques. Des minis sapins de noël étaient placés dans les magasins. Des stickers en forme de rennes et de petits lutins étaient collés sur les vitres des immeubles. Et à l'intérieur du centre commercial, les musiques de noël étaient diffusées en boucle. 

Les trois soeurs s'amusaient à essayer des bonnets de père noël, divers costumes de noël ou des vêtements en rapport avec cette fête, comme des capes rouges, des bottes blanches fourrées avec des ponpons. Leur mère les observait, un immense sourire aux lèvres. Elle ne les avait pas vues aussi heureuses depuis longtemps. De part leur nature, ses enfants s'étaient toujours senties à part à l'école. L'absence de leur père ne les avait pas aidé. Difficile de trouver sa place dans un monde humain, quand notre vie est tout sauf normale. Aujourd'hui, en les voyant s'amuser et faire la fête, épanouies, comme des ados normales, Laurel se dit qu'elle avait bien fait des les envoyer à Poudlard. 

Vers midi, la joyeuse famille s'arrêta dans une brasserie pour déguster des pizzas. Une fois la pause repas terminée, elles allèrent faire les courses pour le dîner du soir. La journée étant déjà bien avancée, elles se séparèrent pour plus d'efficacité et de rapidité. Laurel se chargea de prendre la dinde et l'alcool. Chloé alla au rayon fruits et légumes pour prendre les pommes de terres, les potatoes, les carottes, des haricots et de quoi faire une salade de fruit. Eden fut chargée du dessert. Quant à Angie, elle prit le nécessaire pour l'apéro. Après avoir trouvé tout ce dont elles avaient besoin, elles se rejoignirent à la caisse. Il y avait la queue jusque dans les rayons et toute cette foule énerva tout de suite la Serpentard. 

Arrêtes de t'agiter! lui dit sa jumelle, agacée par les tapotements de pieds de sa soeur sur le sol.

Mais ils m'énervent! répliqua la rouquine. Regardes-les, tout ces petits vieux, qui se croient prioritaires parce qu'ils sont vieux. Et ces vieilles bourges qui te regardent de haut!

Tu ne voudrais pas être gentille, pour une fois, c'est noël!

Si seulement je connaissais un sort capable de faire disparaitre la moitié de ces gens. renchérit Angelina, plus pour elle-même, son regard tourné vers le plafond d'un air rêveur.