𝘴𝘢𝘷𝘢𝘨𝘦

(LUCAMILLE)

𝑪𝑨𝑴𝑰𝑳𝑳𝑬 𝑯𝑶𝑪𝑲

Lucas - Je t'avais dit que je t'emmènerais un jour là-haut.

Je souriais en me mordillant la lèvre et regardais la dame de fer d'en bas. On fêtait ce soir nos deux ans de relation et pour l'occasion, Lucas nous avait organisé un petit week-end très romantique à Paris. J'aimais bien quand il sortait son côté mignon et qu'il faisait tout pour me faire plaisir, ça marchait tellement bien.

Lucas - Elle est belle ta robe. me complimentait-il alors qu'on quittait la voiture qu'il venait de garer sur un parking pas loin de la Tour Eiffel.

- Merci, je l'ai acheté en ligne y a pas longtemps pour te faire plaisir.

Lucas - Elle était dans le carton que t'as reçu y a trois jours ? je hochais de la tête en me pinçant les lèvres tandis que la main de mon copain descendait au niveau de la chute de mes reins pour me faire avancer à côté de lui. Il était assez gros quand même. Pour une seule robe.

- Faut croire qu'il y avait pas que ça dedans. souriais-je en tournant ma tête vers lui avant de faire frôler nos lèvres ensemble, attirant un grognement dans sa gorge.

Lucas - Ah ouais ? Tu me montres rapidement ?

- Après manger cariño, il faut que je garde la surprise.

Lucas - T'es chiante hein.

- Je sais, et c'est comme ça que tu m'aimes.

Je plantais rapidement mes lèvres sur les siennes alors que nous quittions le parking souterrain pour arriver au niveau des rues parisiennes. Elles étaient plutôt mal éclairées même si les lumières de la Tour Eiffel scintillaient de mille feux dans les alentours.

Je ne me rendais pas compte que deux ans auparavant, Lucas m'avait demandé de sortir avec lui sur une plage en retrait espagnole et que j'avais accepté. Fallait croire que je n'arrivais pas à ne pas être indifférente face à ses yeux et à son petit accent qui me faisait parfois rire.

... - Hé, y a du matos là. j'entendais un gars siffler derrière moi, me faisant froncer les sourcils. Y a pas moyen ?

Lucas s'arrêtait dans sa marche avant de me mettre devant lui et de se tourner vers la personne qui venait de parler. Je pariais pour un dégueulasse d'alcoolo au ton de sa voix.

Lucas - ¿ Qué ? quand il parlait espagnol, c'était qu'il était pas content, et ça me laissait pas indifférente en réalité.

... - Ah c'est ta nana ? T'as d'la chance mon frère parce-qu'avec le pare-choc qu'elle se traîne, tu dois profiter tous les soirs.

Qui utilisait encore ce putain de langage de nos temps ?

- Lucas c'est bon, on y va. prévenais-je mon brun en attrapant la manche de sa chemise pour qu'il ne fasse pas demi-tour. Laisses-le, ça sert à rien, il est bourré.