𝘴𝘢𝘷𝘢𝘨𝘦

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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟓 : Camille est-ce que ça va ?

𝑪𝑨𝑴𝑰𝑳𝑳𝑬  𝑯𝑶𝑪𝑲

- T'es sûre que tu ne veux pas venir ? me demandait Lucas en me faisant un bisou sur la tempe.

- Ouais. soupirais-je, les yeux rivés sur l'écran de mon ordinateur. J'ai des trucs à finir.

- Tu veux que je reste ?

- Non Lucas, tu peux y aller.

- Tu me dis hein, tu vas être toute seule.

- Mais non mon cœur, les Ratz sont là.

À l'entente de leurs surnoms, mes deux chiens relevaient le museau vers moi et je souriais en caressant leurs pelages.

- Bon OK... Tu m'appelles si t'as besoin d'aide hein.

- Oui Lucas, allez vas-y tu vas être en retard.

Mon copain soupirait et mettait son bomber sur ses épaules avant de quitter la villa. Un de ses collègues de l'Atlético nous avait proposé de passer un aprèm chez lui mais j'avais encore beaucoup trop de taff pour y aller. Nous étions rentrés de Paris il y a trois jours et Lucas partait demain pour son week-end à Las Vegas.

J'avais secrètement organisé avec ses potes les plus proches, Antoine et Thomas ce voyage. Ils formaient un trio quand Anto jouait encore dans le même club qu'eux et ça allait leur faire du bien de se retrouver. Et puis je n'étais pas folle. Je préférais que Lucas parte avec quelqu'un de marié avec deux enfants afin d'éviter qu'il fasse n'importe quoi.

Je n'allais pas être la petite amie jalouse et possessive mais si Antoine pouvait quand même garder un petit œil sur mon brun, ça ne me dérangeait pas plus que ça. Lucas avait déjà fait sa valise et je redoutais le moment où il allait partir. Deux jours sans être avec lui, ça allait me faire bizarre. Depuis qu'on vivait ensemble, pas une seule fois nous n'avions pas dormi ensemble.

Une ombre par la fenêtre me faisait relever les yeux de mon écran d'ordinateur et je regardais le facteur déposait le courrier journalier dans la boîte aux lettres. Autant que j'y aille maintenant, au moins ce sera fait. Je descendais du tabouret du bar, attrapais d'une main mon trousseau de clés posé sur le meuble d'entrée et sortais de la maison, suivi de près par Rapido et Razmo.

Je rigolais en les voyant sauter autour de moi et marchais vers le portail pour ouvrir la boîte en métal avec ma clé. J'en tirais des magazines et des lettres et retournais dans ma maison après avoir refermé derrière moi.

Je posais le paquet de courrier sur la table de la cuisine et commençais à me cuisiner un petit truc, j'avais la dalle et la flemme de prendre mon téléphone pour commander quelque chose.

(LE SOIR)

La porte d'entrée s'ouvrait puis se refermait, faisant japper les chiens qui courraient pour sauter sur leur maître.

- Salut les Ratz. riait Lucas en passant sa main sur leurs têtes. Elle est où maman ?

Je souriais et le regardais venir vers moi, assise sur le canapé. Lucas enlevait ses chaussures ainsi que sa veste et se jetait sur moi, m'écrasant. J'éclatais de rire en le repoussant et il finissait par poser ses lèvres sur les miennes.

- Tu m'as manqué. me murmurait-il, me faisant sourire.

- C'était qu'une après-midi Lucas, ce sera quoi demain ? pouffais-je alors qu'il calait sa tête sur ma poitrine. Ça va je te dérange pas ?