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je vous poste un autre chapitre dans quelques petites heures ;) bonne lecture zoubi




𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟖 : Je suis plus pareil depuis que je t'ai rencontré.


𝑪𝑨𝑴𝑰𝑳𝑳𝑬 𝑯𝑶𝑪𝑲

- Doucement les Ratz. riais-je en sentant mes chiens tirer un peu plus sur leur laisse.

J'étais rentrée sur Madrid ce matin et Lucas n'était pas là, heureusement pour lui comme pour moi. Il avait essayé de me joindre plusieurs fois hier après qu'Antoine m'ait appelé mais j'avais refusé tous ses appels. Je ne voulais ni le voir ni entendre sa voix.

Il savait très bien que ces moments de ma vie étaient beaucoup trop sombres et il me les ressortait comme ça, avec un ton de voix presque accusateur.

- Pourquoi vous êtes si agités là ? disais-je en fronçant les sourcils alors que Rapido et Razmo grattaient à la porte d'entrée.

Je sortais les clés de ma poche et ouvrais en laissant les chiens passer devant moi. Ils couraient au salon et je refermais derrière moi en enlevant ma veste en jean bleue ainsi que mes Converse.

- Vous avez faim ? articulais-je en marchant vers le salon.

D'un coup, mon regard tombait sur une valise face à moi. Je remontais doucement les yeux vers le haut et avais un hoquet de surprise en voyant Lucas, face à moi, les poches dans le bas de son survêtement. Il avait sa lèvre emprisonnée entre ses dents, un air coupable sur le visage et les chiens autour de lui.

- Salut beauté. soufflait-il en faisant un pas vers moi.

Je l'observais et secouais la tête avant de me rendre dans la cuisine sans lui adresser un mot. Je l'entendais soupirer alors que j'ouvrais la porte du frigo pour en sortir une bouteille de lait entamée pour me servir une tasse que je mettais direct dans le micro-onde.

Lucas poussait la porte de la cuisine et je ne le calculais pas tandis qu'il s'accoudait à un plan de travail, toujours son regard sur moi.

- Ça fait longtemps que t'es rentrée ? me demandait-il, les bras croisés sous sa poitrine.

Toujours zéro réponse. Je versais de la poudre chocolatée dans mon mug et touillais énergiquement avec ma cuillère, sentant que je commençais à m'énerver de plus en plus. Alors que j'allais sortir de la pièce, la main de Lucas s'entourait autour de mon poignet, me faisant sursauter.

- M'ignores pas Camille.

- Maintenant c'est toi qui donne les ordres ? crachais-je en posant la tasse sur le plan de travail derrière lui.

- Si tu me laisses parler, peut-être que-

- Peut-être que rien du tout Lucas. Je m'en fous que t'étais fatigué, j'en ai clairement rien à foutre. Et même, de base c'était moi qui était un peu en tord vu que je ne t'avais pas parlé de mon départ mais toi. Je tapais de mon index sur sa poitrine avec mon visage criblé de douleur et de peine. Toi, tu m'as lâché ça comme ça, comme si j'étais ta merde. C'est pas avec moi que tu vas jouer le mâle dominant et surtout, crois pas que je vais te pardonner facilement ce que tu m'as dit. T'es qu'un connard Lucas.

Je me dégageais de sa prise, récupérais ma tasse et partais dans la salle à manger. Je calais mon mug sur la table et passais ma main sous mes yeux quand les larmes me montaient. J'étais vraiment sensible à son sujet.

𝘴𝘢𝘷𝘢𝘨𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant