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deux ans que nous sommes champions du monde et bon anniversaire à moi-même !!🥳🥳

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟒 : Je vais le brûler ce chien.




𝑳𝑼𝑪𝑨𝑺 𝑯𝑬𝑹𝑵𝑨𝑵𝑫𝑬𝒁

Je mettais mes Adidas noires et me relevais de la chaise du salon. Les bagages attendaient dans l'entrée de l'appart et Camille était à côté, le nez dans son téléphone. Je m'approchais d'elle et tapais dans son cellulaire. Ouais j'étais un gamin.

- Putain tu fais chier !

- Si c'est ta façon de dire "je t'aime", bah moi aussi beauté.

Je lui faisais un petit bisou sur la joue et entourais mon sac de linge autour de mon cou. À l'aide de ma main, je prenais la valise de la miss alors qu'elle ouvrait la porte.

- T'es prête à partir ? me moquais-je.

- J'ai hâte de retrouver le soleil de l'Espagne. m'avouait-elle alors que nous descendions les escaliers après qu'elle ait fermé la porte. Faudra mettre les clés dans la boîte aux lettres.

- C'est toi qui as le trousseau.

Elle me souriait et je m'arrêtais deux secondes pour la regarder. Je pouvais vous le dire, Camille me rendait fou. Avec tout ce qu'elle avait subi, elle arrivait quand même à sourire, mais elle ne voulait pas se l'avouer.

Je descendais la dernière marche et l'attendais pour qu'elle puisse mettre les clés dans la boîte aux lettres. J'ouvrais la porte d'entrée de l'immeuble et nous avancions vers sa voiture.

- Tu es sûre de vouloir y aller ? la questionnais-je en ouvrant le coffre.

- Ouais. Je compte la voir une dernière fois avant de la rayer définitivement de ma vie.

- J'adore quand tu deviens sombre.

- Te moques pas de moi. boudait-elle en me poussant.

Je souriais et nous montions à bord de la voiture.

- Quel cimetière ?

- Celui de Montmartre.

Je la remerciais, entrais le nom dans le GPS et quittais ma place de parking.

- T'es prête à revoir ta famille d'enculés ? riais-je alors que nous roulions depuis une vingtaine de minutes.

Je fronçais les sourcils, n'entendant pas de réponses de sa part et tournais la tête vers Camille. Elle avait les yeux rivés sur ses chaussures, ses doigts entrelacés de façon nerveuse. Je retirais une de mes mains du volant et la posais sur sa cheville.

Je souriais en sentant qu'elle était réceptive vu qu'elle mêlait ses doigts aux miens. Je ne voulais pas lui demander ce qui pouvait autant la faire cogiter, elle devait sûrement être stressée à l'idée de voir ces salops qui lui servaient de famille.

J'avais la haine contre tous même sans en connaître un. Comment on pouvait faire autant de mal à une petite comme ça, qui n'a rien fait ? C'était vraiment une belle bande d'ordures.

Je me garais une trentaine de minutes plus tard et sortais en premier de la voiture. Ne voyant pas Camille me rejoindre, je me baissais à ma vitre, elle était encore assise.

Je soupirais et contournais la caisse pour aller de son côté et ouvrir la portière. Camille ne bougeait pas, comme si elle était éteinte de l'intérieur. Ça me faisait mal de la voir comme ça.

𝘴𝘢𝘷𝘢𝘨𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant