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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟓𝟕 : Je crois bien que c'est comme ça que ça va se terminer.





CAMILLE HOCK

- BÉBÉ ELLE EST OÙ MA CRAVATE NOIRE !

- REGARDE DANS TA COMMODE, TIROIR NUMÉRO DEUX !

- AH BIEN VU !

Je roulais des yeux en voilant ma main sur mon visage et laissais tomber mon dos contre la porte de la maison.

- LUCAS GROUILLE-TOI ! LE CHAUFFEUR VA PAS TARDER, ON VA ÊTRE EN RETARD !

- ATTENDS, JE TROUVE PLUS MON CALEÇON AVEC MA TÊTE DESSUS !

Seigneur.

- T'ES TOUJOURS PAS HABILLÉ ? TU TE FOUS DE MA GUEULE ?!

- SI EN HAUT MAIS IL ME MANQUE PLUS QUE MON SLIP WESH JE LE TROUVE PAS ! JE SUIS SÛR QUE TU L'AS SUR TOI !

- TU ME FATIGUES JE L'AI PAS ! METS-UN AUTRE ET PUIS MERDE !

- MAIS C'EST MON PORTE-BONHEUR !

- LUCAS T'ES MÊME PAS NOMINÉ !

- POURQUOI TU ME RAPPELLES DES TRUCS COMME ÇA TOI AUSSI !

Je cognais plusieurs fois mon front contre la porte, excédée par son comportement. Pire que moi ce mec pour s'habiller. Après sept minutes, j'entendais des pas dans les escaliers, me faisant relever la tête.

- Princesse Lucette a terminé ?

- Ta bouche, c'est compliqué d'être aussi bg, je t'apprendrai.

- Vas-y, dis que je suis de la merde tant que t'y es.

- Je rigole bébé, j'adore ta tenue, tu me donnes envie d'annuler notre présence.

- C'est bien rattrapes-toi.

Lucas riait avant de me faire un bisou et s'asseyait sur une chaise dans l'entrée pour faire ses lacets. Par la fenêtre, je voyais les phares blanc de la limousine allumés qui nous attendaient.

- Dépêches-toi putain ! m'impatientais-je en sautant sur mes pieds.

- Oh Bugs Bunny il va redescendre, tu me donnes la gerbe, je veux pas lâcher une galette sur le tapis rouge devant les photographes, la honte.

- Alors actives Lucas, on va rater la cérémonie, moi je veux voir Ronaldo.

Mon brun s'arrêtait dans sa manœuvre pour lever les yeux sur moi et je tournais la tête comme pour voir s'il y avait quelqu'un derrière moi.

- Continues à me chercher. claquait-il en laçant sa chaussure.

- Je plaisante bé.

- Essaies pas de m'amadouer, je te connais trop bien.

Je roulais des yeux, ça y est, je l'avais vexé. Dès qu'il avait mis sa veste par-dessus sa chemise, Lucas ouvrait la porte, me laissant sortir en première et refermait derrière nous avant de marcher à mes côtés jusqu'au portail.

La voiture qui nous emmenait était garée sur le bas-côté de la route, à nous attendre. Je montais à bord suivi de Lucas et souriais en voyant Kylian, Lyana, Antoine et Erica assis côte à côte.

- Salut vous ! s'excitait Lyana en me faisant la bise. T'es trop belle Cam' !

- Merci. mes joues prirent une teinte rouge. Toi aussi t'es magnifique.

𝘴𝘢𝘷𝘢𝘨𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant