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Hier Wattpad s'est amusé à buguer donc vérifie que tu as bien lu le chapitre d'hier :)

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟎 : C'est un amour en sens unique


𝑪𝑨𝑴𝑰𝑳𝑳𝑬 𝑯𝑶𝑪𝑲

C'est quand je me retrouvais devant le portail de la maison d'Ousmane que je me disais que j'avais fait une connerie. Je regardais du coin de l'œil mes deux valises que je tenais à la main et soufflais avant d'en lâcher une pour pouvoir appuyer sur la sonnette.

Je tapais mon pied nerveusement sur le trottoir en attendant qu'on vienne m'ouvrir. Un bruit de fenêtre me faisait lever la tête et je souriais en voyant la grosse tête d'Ousmane en sortir, au niveau du deuxième étage

- ENTRE C'EST OUVERT !

Je lui levais mon pouce pour lui faire comprendre que j'avais compris et poussais le portail individuel. Je tirais mes valises derrière moi et refermais un fois que j'étais passée. Il faisait vraiment beau aujourd'hui et je ne regrettais pas d'avoir mis une jupe. Même si je m'étais faite siffler par un groupe bien lourd. Comme quoi, les cons étaient de partout.

La porte d'entrée s'ouvrait en grand et Ousmane me sautait carrément dans les bras. Je gainais un peu pour éviter de tomber en arrière. Manquait plus que je me casse un truc moi.

- Hé wesh je suis trop content ! s'exclamait-il en embrassant mes deux joues. Je pensais que t'allais grave pas venir.

- Et moi alors ? Je comptais rester sur Paris avant que tu m'obliges à venir ici.

- Mens pas, tu seras plus à l'aise avec moi. Et puis regardes, il pose son bras autour de mon épaule et nous tourne vers la façade de sa maison, la maison c'est limite une villa, et tu vas continuer de faire le taff que t'aime. Qu'est-ce que tu veux de mieux ?

- Ouais et en parlant de la maison, faudrait que tu me donnes le loy-

- On s'en fout de ça, tu paies rien.

- T'es malade toi. Je compte pas squatter comme ça chez toi.

- Au pire, tu t'occupes des courses. Parce-que désolé, c'est pas contre toi ma reus mais ça coûte beaucoup les maisons comme ça dans Barcelone.

- T'exagères là, laisse moi un bout, abuse pas.

- Je sens que notre coloc' va être drôle.

Je rigolais avec lui en lui affirmant que ce n'était pas faux.

- Dès ce soir j'ai invité du monde pour un barbeuc. m'informait Ousmane en m'ouvrant la porte. T'inquiètes, y aura pas ton Lukinounet.

Je me tournais vers lui en fronçant les sourcils et balançais mon poing dans son épaule en l'insultant.

- Tu crois que je vous ai pas cramé vous deux ? Genre quand vous vous parliez à travers mon tél là, y avait un sourire sur le visage du Hernandez.

- Normal, ma voix elle est trop douce.

- Qu'est-ce tu jactes t'as une voix de daron.

- N'importe quoi toi !

- On aurait dû t'appeler Gérard wAllah.

Je roulais des yeux en posant mes valises dans l'entrée et m'aventurais dans l'immense salon d'Ousmane.

- Putain juste ton salon il fait mon ancien appart'.

- C'est ça d'être un abruti qui court derrière une balle. me charriait-il en pinçant ma joue.

𝘴𝘢𝘷𝘢𝘨𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant