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merci pour vos petits retours d'hier, ça m'a fait trop plaisir de tout lire <3

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐 : Je ne souhaite pas te retrouver à la morgue

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐 : Je ne souhaite pas te retrouver à la morgue

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𝑳𝑼𝑪𝑨𝑺 𝑯𝑬𝑹𝑵𝑨𝑵𝑫𝑬𝒁

Je relevais la tête quand j'entendais la porte de la chambre 164 s'ouvrir puis se refermer. J'étais assis sur cette chaise dans ce couloir depuis au moins dix minutes et je commençais à en avoir mal au cul. Qu'est-ce que je foutais à l'hosto ? En plus pour une nana que je ne connaissais même pas.

- Lucas, qu'est-ce que tu fous là ? s'étonnait Antoine en me dévisageant.

- Y a pas de taxi libre pour le moment et il fait un froid de ouf dehors. J'ai préféré attendre ici.

- Je pense que prendre un peu d'air frais t'aurais remis les idées en place.

- C'est pas parce-que t'es un daron maintenant que tu peux me donner des leçons.

- Il ne te donne pas de leçons, c'est juste la façon dont tu t'es comporté avec Camille qui dérange. soupirait Kylian en voulant calmer le jeu.

- Ouais bah j'en ai pas besoin, je voulais jouer à la play moi.

- Arrêtes de te comporter comme un gamin c'est bon là. On a une meuf qui a failli crever devant nos yeux et toi tu penses qu'à jouer à la play. C'est quoi ton problème ? m'interrogeait Ousmane en me jugeant longuement.

- Commencez pas à casser les couilles, il est quatre heures, j'veux juste dormir point final.

Je tournais ma tête pour leur montrer que je voulais pas parler plus, ce qui les fit tous les trois soupirer. Certes c'était mes potes mais à des moments j'avais besoin de respirer. Alors que je réfléchissais à mon sommeil bafoué à cause d'une idiote, mon regard tombait sur deux personnes, un homme et une femme d'une soixante d'années peut-être. La nana avait l'air grave vénère alors que le mec, qui devait être son mari, avait une expression passive sur le visage.

Peut-être les paternels de Camille, celle qui sautait des ponts. En tout cas, vu la gueule qu'ils tiraient, je pensais pas qu'elle avait un soutient. J'avouais, ça me faisait un peu de la peine de voir qu'elle pouvait peut-être pas compter sur ses proches pour s'en sortir.

- Je te jure que j'en peux plus de cette gamine Vincent ! geignait la femme en arrivant vers nous. Elle nous sera un poids en plus jusqu'à notre mort !

- Calme-toi chérie s'il te plaît.

- Me demandes pas de me calmer ! Je me fais réveiller en pleine nuit par un inconnu qui me dit que ma fille a fait une tentative de suicide et tu veux que je sois calme ? elle rigolait mauvaisement en secouant la tête. Nom de Dieu, je ne la comprends plus moi. Qui te dit qu'elle n'était pas shooté à la coke ou je sais pas quoi ?

𝘴𝘢𝘷𝘢𝘨𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant