𝘴𝘢𝘷𝘢𝘨𝘦

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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟓𝟓 : On va y arriver Camille, je te le promets.

CAMILLE HOCK

Les grandes portes vitrées de l'hôpital s'ouvraient devant moi et je passais pour rentrer à l'intérieur du bâtiment. J'avançais rapidement en direction du comptoir de l'accueil et posais mes deux mains à plat sur le bois du meuble.

- Bonsoir, je viens voir monsieur Lucas Hernandez. articulais-je au monsieur face à moi. Il a été administré il y a un peu moins de trente minutes si je ne me trompe pas.

- Oui je vois. Vous êtes ?

- Sa petite amie, Camille Hock. Je suis sur sa fiche de contacts à appeler en cas d'urgence.

- Ah en effet. Pièce d'identité s'il vous plaît.

- Bien sûr.

Je lui tendais ma carte et il me la redonnait après vérification.

- Chambre onze, à l'étage deux.

- Merci, bonne soirée monsieur.

- Vous de même.

Je tournais les talons et marchais en direction de l'ascenseur. J'appuyais sur le bouton avant de réajuster mon bracelet autour de mon poignet. Personnellement, j'avais connu mieux comme deuxième anniversaire de relation. À la maison refroidissaient les plats que j'avais préparés pour la soirée.

Comme Lucas avait match ce soir-là, nous avions convenu de fêter nos deux ans à la maison autour d'un bon plat. Mais cet abruti s'était blessé à la jambe et fait emmené à l'hôpital en urgence. J'avais vraiment cru faire une crise cardiaque sur le canapé du salon, vu que je n'étais pas allé au stade. Le choc avait été violent et rien que de voir Lucas se tordre de douleur sur le terrain, je sentais mon cœur tomber.

En ce moment, je réapprenais à manger et parfois, j'étais prise de vertiges ou de maux de tête violents. À la base, je voulais venir voir son match mais Lucas m'avait obligé à rester à la maison.

Après que la cabine m'ait déposé à l'étage deux, je me dirigeais vers la chambre onze avant de donner trois petits coups dessus, au cas où Lucas dormait.

- Entrez.

Ah finalement non, il était réveillé. Je pressais la poignée et me retrouvais dans la même pièce que mon copain.

- Oh mon bébé. couinais-je en voyant sa jambe enveloppée dans une attelle. Ça va chéri ?

- Non, j'ai mal. Viens me faire un bisou réparateur s'il te plaît.

Un léger rire me prit et je m'asseyais sur le fauteuil à côté de son lit avant de me pencher pour poser mes lèvres sur les siennes. La main de Lucas tenait ma nuque et je souriais contre lui. Après quelques secondes, je retirais ma bouche sans bouger, les yeux dans ceux du brun.

- Désolé hein. rigolait-il en me faisant un bisou sur le front. J'avais pas prévu de me faire faucher par un mec en pleine surface de réparation.

- J'irai régler mes comptes avec lui, j'ai passé quatre heures dans la cuisine pour faire à bouffer.

- Madame se met aux fourneaux, j'aurai kiffé te voir monter les blancs en neige.

- Hein ? Pourquoi ?

- Y a tout qui bouge chez toi quand tu remues.

- Espèce de psychopathe. riais-je en me décalant et en frappant son épaule. Maintenant je vais avoir un handicapé à la maison.