Tiana Jedusor Et Le Prisonnier d'Azkaban

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— Vous aviez raison! Ce n'était pas mon père que j'avais vu ; c'était moi! C'est moi que j'ai vu faisant apparaître le patronus!

Tous les trois sur le dos de Buck, nous écoutions
Sa phrase n'avait absolument aucun sens pour Hermione et moi, et j'étais sûre qu'elle en aurait encore moins pour des personnes n'ayant pas vu ce que nous venions de voir, ou encore vivre ce que nous avions vécu ces dernières heures.
Mais, étrangement, cela était déjà plus censé que son hypothèse sur son père qui nous aurait sauvé la vie.

— Cette fois, je savais que j'y arriverais parce que je l'avais déjà fait! Vous voyez ce que je veux dire?

— Non, dit Hermione, mais je n'aime pas!

Buck se laissa lentement tomber afin d'entamer une descente vers les tours de Poudlard, faisant chuter mon cœur et me faisant hurler de peur.

Le trajet sur le dos de Buck nous conduisit directement en haut de la plus grande tour de Poudlard, où Sirius était retenu prisonnier sous ordre du Ministère le temps qu'il reçoive son châtiment.

Hermione, à l'aide de sa baguette magique fit exploser la serrure de la porte de la cellule dans laquelle il était enfermé. Puis nous aidâmes Sirius, toujours surpris de nous voir ici, a monté sur le dos de Buck.

Il était enfin libre.

~

— Je vous serais éternellement reconnaissant, à tous les trois.

Buck avait atterri dans le parc de Poudlard, et Sirius nous avait aidés à descendre avant que son visage ne prenne soudainement un air aussi triste que reconnaissant.

Il essayait de nous dire au revoir.
Et je n'aimais pas les au revoir.

— Je veux partir avec vous, déclara Harry, d'un ton sûr.

— Un jour peut-être. Ma vie va être trop instable pendant quelque temps. En plus, Harry...

Il s'accroupît devant le Gryffondor et le prit affectueusement par les épaules.

— Ta place est ici.

— Mais vous êtes innocent...

— Toi, tu le sais, et pour l'instant ça me suffit.

Hermione posa doucement ma main sur mon bras et me fit signe qu'il fallait les laisser, chose que j'approuvais. Ce moment n'appartenait qu'à eux, et quoi qu'il ait pu se passer, je souhaiterais toujours à Harry d'être heureux.

La vérité était que j'enviais Harry, autant que j'étais contente pour lui. Peut-être qu'un jour, je connaîtrais ça aussi. Il avait des perspectives d'avenir aux côtés de Sirius, ce n'était plus qu'une question de temps, et il lui faudrait patienter, juste encore un peu. Peut-être qu'un jour, je connaîtrais ça aussi.

Perdu dans mes pensées, je m'approchais de l'Hippogriffe pour passé une dernière fois mes doigts sur son plumage.

Dire que lui aussi, je n'allais plus le revoir...
Je me souvenais être effrayée par lui en début d'année, encore plus quand Hagrid m'avait obligé à monter sur son dos.
Si on m'avait que plus tard, j'en viendrais à m'attacher, je ne l'aurais jamais cru!
Et pourtant...

Il allait beaucoup me manquer. Mais il fallait qu'il s'en aille loin d'ici. Car lui aussi était recherché par le Ministère, il n'était donc pas en sécurité ici. Pour son bien, il fallait donc qu'il parte. Et puis j'étais sûre que Sirius prendrait soin de lui.

— Hermione? Finis-je par dire. Je crois que tu devrais rendre ce collier à McGonagall...

Hermione ne répondit pas. Elle ne prit même pas la peine de me regarder, préférant rentrer sa tête dans ses épaules, se sentant soudainement vulnérable.