Tiana Jedusor Et Le Prisonnier d'Azkaban

[ 11 ]

J'étais contente de sortir du château après le déjeuner! La pluie qui était tombée la veille avait cessé. Le ciel avait prit une couleur gris clair et l'herbe était souple et humide sous notre premier cours de Soins aux Créatures Magiques.
Quelque chose me tracassait depuis ce matin. C'était cette histoire de Sinistros. Et je n'avais même pas réussi à voir Harry pour savoir comment il se sentait.

— Inquiétante cette histoire de Sinistros.

— Mh! Affirma Astoria. Un présage de mort, c'est vraiment flippant.

Soudain, quelque chose heurta mon épaule : C'était Parkinson qui venait de me bousculer.

— À ta place je garderai un œil sur mon petit copain, apparemment la mort est plus proche de lui qu'il ne le pense.

Elle s'en alla en riant. Alors que j'allais me précipiter sur elle, Astoria m'attrapa le bras et me tira en arrière.

— Calme-toi, m'ordonna-t-elle.

Elle avait raison : il fallait que je me calme. Après tout elle n'en valait pas la peine. Mais plus elle me cherchait, plus cette envie de lui arracher la tête me démangeait.

— Un jour je lui ferais la peau à cette garce! Fulminais-je. Comment tu fais pour être aussi calme face à cette truie?!

— Faut bien qu'il y est quelqu'un pour contenir quelqu'un d'aussi impulsive que toi!

— Je ne suis pas "impulsive"...

Elle me montra un petit espace entre son pouce et son index avant d'hausser les épaules.

— Un peu? Mais si ça peu te rassurer tu es mon impulsive préférée! S'exclama-t-elle en passant son bras autour de mes épaules.

— Ça me rassure!

Nous rîmes de bon cœur tout en nous dirigeant vers la cabane d'Hagrid.

— Arrêtez de jacasser! Et ouvrez vos livre page quarante neuf.

Hagrid, vêtu de son grand manteau, nous attendait de pieds fermes à la lisière de la forêt interdite. Il avait l'air impatient de commencer son cour.

— Et comment on fait pour l'ouvrir? Demanda Drago d'un ton insolent.

— Vous lui caressez le dos tout simplement! Répondit Hagrid sur le même ton.

Une fois que tout le monde était bien présent, Hagrid nous fit entrer dans la forêt interdite. Nous n'allions pas bien loin puisque nous pouvions encore voir le château, mais nous étions entouré d'arbres et de verdures. Hagrid s'éclipsa après nous avoir demandé de ne pas bouger. Au loin, je vis Théodore qui était un peu à l'écart de la foule. Je le rejoignais à grand pas.

— Théodore! T'es parti en coup de vent tout à l'heure, qu'est-ce qu'il c'est passé?

— Rien, je ne voulais pas arriver en retard.

Il caressa le dos de son livre et ce dernier s'ouvrit.

Ah! Le Monstrueux Livre Des Monstres peut être docile finalement.