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— Qu'est-ce qui vous a pris autant de temps? Demanda Drago en avançant dans le couloir.

— Rien, juste père qui voulait que je ne désobéisse pas aux ordres des professeurs. Mentis-je.

Nous cherchâmes ensemble un compartiment vide, mais ils étaient tous pris. C'était l'inconvénient d'embarquer à bord du Poudlard Express à la dernière minute.

Heureusement et sûrement par chance, nous réussîmes à trouver Astoria, assise seule.

— Salut vous deux! Nous salua-t-elle.

Le Poudlard Express suivait son chemin vers le nord et le paysage, en dehors, devenait plus sauvage, plus sombre aussi à cause des nuages qui s'amoncelaient. D'autres élèves, de Serpentard, passaient et repassaient devant les compartiments au gré de leur déambulation dans le couloir.

À une heure, une petite sorcière replète apparut, poussant un chariot remplis de boissons et de nourritures.

Je sortis un peu d'argent de ma valise et je sortis du compartiment en essayant tant bien que mal de retenir les commandes de mon frère et d'Astoria.

— Trois paquets de Chocogrenouilles, un paquet de Bulle Baveuse et deux paquets de dragées surprises de chez Bertie Crochue s'il vous plaît. Récitais-je.

— Et voilà pour toi ma belle. Et pour vous jeune homme?

— Juste du jus de citrouille.

Je levai la tête vers cette voix et mon cœur loupa un battement, ou plusieurs, enfaite je n'étais plus sûre de rien d'un coup. Mais il était bien là, en face de moi.

Théodore Nott.

Le garçon que j'avais rencontré sur le chemin de Traverse. Celui-là même qui avait sû affoler mon cœur et qui m'avait rendu aussi rouge qu'une Beuglante.

— Salut! Bredouillais-je.

— Bonjour.

Il était toujours classe, même en s'habillant de la façon la plus simple qui existe.
A bien y réfléchir, cela ne m'étonnais plus du tout soit à Serpentard. Il avait l'allure d'un dirigeant, d'un meneur. Et en plus il venait d'un famille noble. Le Choixpeau magique n'avait pas du hésiter avec lui.

Sur un coup de tête, je lui proposais alors :

— Avec Drago et mon amie Astoria on est assit juste là. Lâchais-je en pointant du doigt le compartiment où j'étais assise il y a quelques minutes. Tu veux venir?

— Non merci. Mais c'est gentil d'avoir proposé.

— D'accord... On se voit tout à l'heure? Proposais-je soudainement.

Pourquoi avais-je dis ça? Je n'en avais pas la moindre idée. Mais je me m'étais mordue la langue si fort ensuite, qu'un goût métallique s'était répandu dans ma bouche.

Il haussa les sourcils en m'observant avec un air indescriptible collé au visage.

— O-Ou pas, c-c'est toi qui voit. Balbutiais-je. Même si moi j'aimerais bien! Mais c'est peut-être pas ton cas, et je comprendrai, d'ailleurs je...

Un fin sourire se dessina sur ses lèvres charnues.

Il se moquait de moi?

— Euh je vais y aller. Lâchais-je précipitamment.

Je n'attendis pas sa réponse, pivotai sur mes talons et rentrai dans mon compartiment. Je déposais toutes les confiseries que j'avais acheté sur la banquette à côté d'Astoria et me rassis à ma place.

— On dirait que t'as vu un fantôme, me fit remarqué Drago.

Bon sang ce que j'aurais aimé! À la place je suis tombée sur Théodore Nott, et celui-ci s'avérait particulièrement dangereux pour mon petit cœur.

Je me maudissais intérieurement d'avoir trop parlé devant lui.

Pourquoi j'ai pas tout simplement fait demi-tour pour aller dans mon compartiment?! Pourquoi il a fallut que j'engage une conversation?!

Il devait me prendre pour une folle...

La pluie s'était intensifiée, recouvrant les fenêtres d'une surface grise et luisante qui s'obscurcissait peu à peu à mesure que la nuit tombait tandis que les lanternes s'allumaient dans le couloir et au-dessus des filets à bagages. Le train grinça dans un bruit de ferraille, la pluie martelait les fenêtres et le vent sifflait.

— On est pas déjà arrivé, si?

— Ça m'étonnerait. Dit la Greengrass en regardant sa montre.

— Alors pourquoi on s'arrête? Demandais-je avec une pointe d'inquiétude dans la voix.

Le train continuait de ralentir. À mesure que le bruit des pistons s'estompait, nous entendions plus distinctement la pluie et le vent s'abattre contre les vitres.

Étant la plus proche de la porte, je me levai pour aller regarder dans le couloir. Tout au long du wagon, des têtes sortaient des compartiments pour regarder ce qu'il se passait.

— Mais qu'est-ce qu'il ce passe?! S'écria Astoria.

— C'est sans doute le train qui est en panne, dit Drago d'un air non-chaland.

Le train s'arrêta brusquement et des chocs lointains indiquèrent que des bagages étaient tomber de leurs filets. Puis toutes les lumières s'éteignirent d'un seul coup et le convoi fut plongé dans l'obscurité animée par les exclamations de tout les élèves.

— Non... je doute que se soit une simple panne. Je vais aller voir le machiniste pour lui demander ce qu'il se passe.

— Fais attention, s'inquiéta mon amie.

Je lui adressais un fin sourire avant de sortir de notre compartiment. Je longeai ensuite le couloir étant à l'opposé de là où se trouvait le machiniste.

Je jouai des coudes pour avoir un passage afin d'avoir un tant soit peu d'espace pour d'avancer le plus plus vite possible. Sauf que dans la précipitation, je ne remarquai pas la silhouette sortant de son compartiment au moment où je passais. Mon nez rencontra alors un torse et je fulminais intérieurement à cause de la douleur se rependant dans cette partie de mon visage.

Alors que je m'apprêtai à libérer toute la colère que je tentais tant bien que mal de contenir, mon visage passa de la colère à la surprise.

— Harry?!

*

J'espère que ce chapitre vous aura plus!!! N'hésitez pas à voter et à commenter! 💕💕💕

Tiana Jedusor Et Le Prisonnier d'AzkabanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant