Tiana Jedusor Et Le Prisonnier d'Azkaban

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04/01/1994

Depuis le retour des vacances, peu de chose avait réellement changer. J'avais retrouvé mes amis Gryffondor, dont Harry qui semblait aller mieux depuis l'étonnante conversation que nous avions surprit. Mais je savais que ce n'était qu'une façade, car malgré tout, je le connaissais. Il était en proie à une haine qui le consumait petit à petit. Et mes doutes c'étaient confirmé lorsque j'avais appris par Ron qu'Harry prévoyait de retrouver Sirius Black pour tenter de le tuer.

À ce rythme-là ce n'était plus du courage mais du suicide.

Je n'avais rien dit car, Harry ne parviendrait jamais à retrouver le criminel. Alors autant le laisser dans son délire étrange. Mais je m'étais promis que dès que je trouverais un peu de temps, j'irai lui parler.
Mais malheureusement, du temps j'en manquais cruellement en ce moment.

Et je me souviendrai toujours du regard surpris des élèves dans les couloirs, lorsque qu'ils m'avaient vus m'afficher fièrement avec Pansy Parkinson, bras dessus bras dessous. C'était sans doute l'alliance la plus surprenante que l'on pouvait imaginer, et j'aimais dire que j'en étais la première surprise.

— Je dois m'inquiéter de cette soudaine amitié ? M'avait un jour demandé Drago.

Je levai les yeux sur Drago et retroussai les coins de mes lèvres brillantes. Ça ressemblait à un sourire.

Je pouvais comprendre leurs étonnements à tous. Après tout, il y a quelque jours je détestais Pansy Parkinson plus que tout, et maintenant nous voilà devenu inséparable.
Comme on dit, rien ne renforce plus l'amitié qu'un ennemi en commun. Et c'était exactement le cas de Pansy et moi.
Alors oui, Drago avait des raisons de s'inquiéter, mais il ne savait pas encore pour qui.

Il n'allait pas tarder à le savoir.

Le jour suivant, en cours de potion j'étais assise juste à côté de Greengrass, et l'atmosphère entre nous n'avait jamais été aussi glacial qu'à cet instant. Elle ne semblait pas remarquer que j'étais en guerre contre elle, ou alors elle faisait semblant de ne pas le voir, et cela m'horripilait.

En pleine préparation de la potion de ratatinage, mon sang n'avait fait qu'un tour lorsque j'avais surpris le regard des deux indésirables tourtereaux se croisé. Ils s'étaient échangés un sourire complice qui m'avait fait lever les yeux au ciel et donner la nausée. Je bouillonnais intérieurement, encore plus que ma potion qui, elle, était au feu.

Alors, très rapidement, mais surtout très discrètement, j'attrapais une chenille qui nous servirait à la réalisation de la potion, et la jetais dans le chaudron de la Serpentard. Mon coup avait rapidement fait effet, puisque quelques secondes plus tard le chaudron ainsi que son contenu s'était agité et avait explosé à la figure de ma camarade. Malgré son visage noirci par les cendres, j'arrivais très distinctement à apercevoir son air surpris et je m'en délectais. Et puis, après avoir réprimer un sourire, je m'étais penchée légèrement vers elle, afin que personne ne puisse m'entendre.