| Épilogue |

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Alec

Où est elle ?

Où tu es mon amour, mon sang véritable ?

Où te caches-tu ?

Je te retrouverai où que tu sois...

Jusqu'au bout. Tu es mon tout. J'aime te faire souffrir. J'aime te voir pleurer. J'aime ta peau. J'aime tes cheveux. J'aime ton corps. J'aime ton tout. Je t'aime toi mon sang véritable. Tu es et seras toujours mienne. Que tu sois près de moi ou a l'opposé de moi.

C'est ta destinée.

Marchant sur le trottoir de cette petite ville accompagné de ma tenue de biker. Ça attise les regards, beaucoup trop de regards. Ce n'est sûrement pas tout les jours qu'un mec étranger débarque dans leur ville. Mon trésor c'est véritablement bien caché ici. Depuis sa fuite il s'est passé un an. Je l'ai cherché sans relâche mais rien.

Puis je me suis rappelé qu'elle avait une meilleure amie qui en savait bien plus qu'on le croit, alors je l'ai interrogé jusqu'à utiliser les poings. Elle a finit par me révéler toutes leurs histoires, de leur rencontre jusqu'à aujourd'hui. Mon trésor ne sera pas contente du tout. Mais elle l'a cherché après tout. C'est elle qui a prit la mauvaise décision en me fuyant. Elle a eu tord et maintenant tout va cesser.

Alex a aussi souffert pour l'avoir aider. Je l'ai envoyé dans un établissement de correction. Je peux vous dire que quand elle rentrera ça va être une toute autre personne. Je l'avais prévenue, elle ne m'a pas écouter maintenant, qu'elle assume ses erreurs. Elle a déjà vingt-et-un, a elle de se comporter comme une adulte responsable.

J'observe au loin cette petite maisonnette où son grand-père habite. Elle l'a rejoint ici dans cette petite ville normande. Elle a vraiment réussit son plan. Puisqu'elle a finalement eu sa liberté et son espace. Je sais qu'elle est venue se réfugié ici depuis tout ce temps. Je sens la bague à ma poche arrière remuer. Cette bague qui risque de la mettre dans tout ces états. J'ai pris celle qu'il l'a conviendrait le plus. La connaissant elle voudrait un truc scintillant et simple.

Je souris en imaginant déjà sa tête quand elle va me voir là demander sa main.

Je passe mes journées à la surveiller. Le matin tôt elle part tout d'abord au travail. Dans une boutique pharmaceutique. Puis elle a son heure de pause pour manger l'après-midi. En fin de journée elle rentre chez elle en vélo puis dîne avec son grand-père. Je la vois parfois lire sur le canapé du salon ou encore regarder des films emmitouflé dans un plaid.

Son grand-père est à la retraite mais il passe son temps à jardiner. Il aime ça d'après mon trésor qui l'a dit en rigolant quant elle discutait avec lui. Je sais qu'elle ne voudra plus le quitter maintenant qu'elle l'a revue depuis si longtemps. Je compte lui priver de lui, si elle refuse de repartir avec moi. Je m'en débarrasserai si il le faut.

Aujourd'hui est un grand jour, car à partir de maintenant je vais arrêter de la surveiller de loin. Cessons nos petits jeux. Et revenons aux choses sérieuses. Je toque à la porte de cette maison avec un bouquet de fleurs blancs dans les mains. Je compte bien l'épaté.

Une Wendy recouverte de farine m'ouvre. Elle était sûrement en train de préparer un gâteau, je l'ai interrompu. Elle est mignonne comme ça. Elle lève la tête lentement vers moi puis rive ses yeux aux miens. Aucun mouvement, même pas un clignement. Elle n'essaye même pas de me demander comment je l'ai retrouvé, non, à la place sans un mot elle se retourne en laissant la porte ouverte.

Elle m'invite à entrée ? J'esquisse un sourire en la suivant dans la cuisine. Le couloir jusqu'à cette pièce sent la pâte à sucre. Elle fait des sablés qui ont plusieurs forment. C'est vraie que Noël approche de plus en plus. Je dépose les fleurs sur le plan de travail de sa cuisine.

À l'aube de la rédemption : Les frères VallejoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant