| Chapitre 16 |

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Wendy

Je me lève à contre cœur de mon lit puis fait mon sac en vitesse pour le voyage que Alec m'a préparé. Il est exactement sept heures dix et il faut que je sois à l'aéroport à huit heures. Il m'a clairement menacé de ne pas être en retard. Je ne sais même pas où l'on va, ni pourquoi, il veut me torturée.

J'attrape un pull et un pantalon, sans oublier mes sous vêtements puis m'enferme dans la salle de bain. L'eau glisse sur mon corps doucement comme une fontaine, je me savonne les cheveux et les masses lentement puis je sors de la douche et attrape une serviette pour l'entourer autour de mon corps. Je m'habille et enfile mes lunettes de vues.

Je sors de la salle de bain avec les cheveux toujours trempés puis mets mes chaussures blanches.

— Tu veux que je t'emmène ?, dit ma coloc en baillant.

— Non, ne t'inquiète pas. Je vais prendre un bus.

— C'est une ordure. Il est vraiment un temps soit peu galant pour venir te chercher. Il aurait pu au moins t'envoyer l'uns de ces sbires pour t'escorter.

— C'est peut-être parce qu'il ne m'aime pas.

— Ma Wendy arrête de pensé à ça !

— Il est toxique.

— Je suis désolé Wendy mais si il est toxique comme tu le précise tu devrais stopper ce pré couple, où je ne sais quoi. Tu devrais simplement arrêter le nous.

— T'as tellement raison...

Si seulement ça aurait été plus facile mais rien est facile avec lui.

— Fais attention à toi et tu m'appelles. Je t'aime !

— Promis ! Je t'aime aussi !

Je sors du bâtiment universitaire avec ma valise, après cinq minutes d'attente le bus est enfin là. Je monte en validant ma carte et m'assois tout au fond, j'en profite pour regarder l'heure, merde ! Je suis en retard, il va me pourrir !

Quand le bus s'arrête devant l'aéroport je sors en courant, je m'arrête à l'entrée où se trouve des hommes d'Alec vu leurs habilles.

— Vous devez nous suivre, dit l'un de ces hommes baraqués.

Je les suis sans riposté, j'espère qu'Alec ne sera pas trop en colère de mon retard. Nous arrivons devant un jet privé élégant de l'extérieur, j'ai l'impression d'être un playmobil devant cette grandeur. Je monte les escaliers de l'avion puis entre avec la boule au ventre. J'aperçois l'homme dont je suis amoureuse en train de nettoyer son arme avec un chiffon, l'arme est pourtant propre.

— Assis toi, dit-il calmement sans détourner les yeux de son activité.

Pourquoi est-il aussi calme ? S'en est même effrayant. Je m'assois en face de son siège près du hublot à ma droite.

— Tu es en retard.

— Oui, j'ai dû attendre le bus.

— Je te punirai quant on sera à destination, pour l'instant t'attire pas encore plus de problème que tu en as déjà.

Je souffle.

— J'ai pas envie de me disputé avec toi, bébé.

— Tu me traites comme ta marionnette ! Je ne suis pas...

— Alors casse toi ! Qu'est-ce que t'attend ?! Je tiens pas à toi Wendy. T'es juste la femme qui va me faire des gosses. C'est tout.

Mes orbites brillent d'une lueur froide et transparente quand j'entends ces phrases traverser chaque parcelle de sa bouche. Je me lève en vitesse pour marcher vite vers les toilettes de l'avion qui est déjà en haut du ciel, j'avais même pas remarqué qu'on avait décoller. Je m'enferme puis lâche un vomis de stresse j'imagine, dans la cuvette. Mes larmes coulent sur mes joues. Je retire mes lunettes en m'asseyant par terre les genoux repliés sur moi-même, je sanglote sans m'arrêter.

À l'aube de la rédemption : Les frères VallejoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant