Wendy
Les lumières fortes du soleil m'éblouie le visage avec intensité ce qui me fait gémir de douleur. Qui aime se faire réveiller par de la luminosité ? Je sors de ma couette pour me faufiler sous la douche et aller à l'université. Je suis toujours un peu épuisé à cause de mes pouvoirs qui ce sont affaiblis mais je tiens le coup. Après tout il le faut bien. Aujourd'hui Leslie s'en va de la résidence. Ça me rend triste parce que je me sens pas à la hauteur pour partager ma chambre avec une inconnue, mais j'ai pas trop le choix puisque que Leslie a toujours rêvé d'être admit dans une sororité américaine. Je me demande même, pourquoi elle l'a pas fait à sa première année. Je crois qu'il lui fallait un petit peu de courage pour le faire, je la soutiendrai.
Notre chambre est remplie de cartons pour qu'elle aille dormir dans sa nouvelle maison de kappa tau. Les sœurs kappa tau ont même organisé une fête pour l'arrivée d'une nouvelle recrue. En faite je crois que la fête c'est plutôt pour attirer les mecs dans leurs filets mais elles font ce qui leurs chantent, ce n'est pas mon problème.
Des garces restent des garces après tout.
Je sors de la douche pour m'habiller et préparer mes affaires de cours. Aujourd'hui je compte évidemment pas aller à leur fête. Je vais aller en cours et faire comme si je n'avais jamais entendu parler de cette soirée ridicule. Je suis pas aussi immature pour m'intéresser à ce genre de fête party où c'est remplis de personne...
Je préfère même pas en parler.
J'ai de la chance d'habiter près de la fac donc je peux aller en classe à pieds. Je rentre dans l'université et je ne manque pas de me faire bousculer par des tas d'étudiants pressés. Il est que huit heures du matin et ils sont déjà brutal. La sonnerie retentit dans les couloirs pour nous prévenir d'aller en cours. Je monte les escaliers pour aller au première étage. Il faut que je me dépêche avant qu'il ai plus de place. En ce moment les étudiants ce font la guerre pour une simple place, d'un autre côté je les comprends, qui veut rester debout pendant une heure ?
Je rentre dans la salle de cours. Aujourd'hui je commence ma journée avec de la sciences humaines et sociales. Je suis plutôt nul à ça mais il faut avouer que cette matière est pas aussi facile qu'on le crois. Je m'assois au milieu de l'amphithéâtre et attend que la prof commence à déblatérer son travail.
***
Il est dix-sept heures et Leslie et moi avons terminé de faire ces cartons. Elle m'a carrément supplié de l'aider à emporter les cartons jusqu'à la maison des sœurs. Ça me dérange pas mais si c'est pour rentrer dans
une maison avec pleins d'humains qui se trémoussent et put l'alcool à plein nez, ça m'enchante pas trop.— Allez vient à la fête, tu vas t'amuser et Alex compte venir aussi donc tu n'as pas le choix.
— Je te l'ai déjà répété, je viens juste pour déposer tes affaires puis je repars directement.
— Et comment comptes-tu repartir ?
— J'attendrai le prochain bus.
Elle attrape sa clé puis me prends par la main pour qu'on s'en aille de la chambre avec les cartons. On a dû faire deux allées retour pour pour les monter, ils pèsent vraiment lourd.
La soirée est remplie d'étudiants qui déjà éméchés dansent sur les tables et sur le comptoir du bar composé de néon, que ça soit première année ou dernière année, ils sont tous présents. Il y a de la musique qui saigne mes pauvres tympans, comment font-ils pour danser sur une musique aussi forte ?
Je monte à l'étage accompagné de Leslie. Je fait bien attention à ne pas me prendre les pieds dans les escaliers là où des personnes sont assissent ou allongés comme si c'était le plus moelleux des canapés. Je sers bien les deux cartons contre ma poitrine pour pas les faire tomber maladroitement. Heureusement que la chambre de Leslie n'est pas à côté des escaliers, elle est même au fond du couloir. La chambre est composée d'un lit double et de quelques meubles vide. On dépose les cartons par terre puis on s'affale sur le lit épuisé.
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À l'aube de la rédemption : Les frères Vallejo
Roman d'amourJe n'aurais peut-être jamais dû croiser le regard verdâtre de ses yeux. Ça m'aurait évité d'autant plus souffrir par sa faute... Les femmes ne sont que des pions pour lui mais d'après les anciennes preuves légendaires, chaque loups-garous est destin...