| Chapitre 4 |

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Wendy

Après avoir manger il m'a laisser dans le salon. Je me suis endormi sur le canapé. Je le sens me porter dans ses bras volumineux pour sans doute aller me déposer sur le lit. J'ai vraiment pas la force de le repousser alors je le laisse faire. Avant que mon instinct de survie se déclenche sérieusement il faut que je sois sur de moi.

Je me réveille avec le cou engourdit à cause de ma position. Comme convenus Alec m'a forcé à dormir avec lui, j'étais si fatigué que je m'en suis pas rendu compte. Il me sert contre son torse pour pas que je bouge mais je veux pas sentir sa présence contre moi. Je le repousse puis me lève rapidement, j'essaye de tourner la poignée de porte pour sortir, mais elle est évidemment fermée, j'aurais dû m'en douter.

Je frappe quand même sur la porte pour espérer qu'elle s'ouvre miraculeusement, mais ma corpulence n'est pas vraiment d'une grande aide.

— Arrête ça.

Je sursaute en entendant son murmure.

— Il faudrait que t'apprenne à m'obéir parce que je te jure que si tu me vois en colère, ça va pas être beau a voir. Déjà que je me contient de te giflé quand t'es irrespectueuse comme ça.

Wow mais à quel moment il a changé si rapidement.

— Non mais tu es vraiment qu'un pervers ! Tu vois ce genre de gars répugnant qui kidnappe des filles-

Une main se claque sur ma joue droite. J'ai même pas le temps de reprendre mon souffle que mes larmes me montent aux yeux. Ne craque pas Wendy. Ne craque pas. Ma joue me brûle tellement que je ressens des milliers petits picotements. Il a pas osé me giflée ?

Fallait pas faire ta rebelle Wendy.

Mon corps est devenu raide comme un piquet, je ne parle plus, j'ose plus dire un mot après ce qu'il pourrait refaire. Ma respiration est énergique, elle se noue avec la sienne qui est tout le contraire de la mienne.

— Je t'avais prévenue Anderson.

Mon bourreau caresse d'une douceur improbable ma joue droite et essuie mes larmes de son pouce. Il me murmure prêt de l'oreille.

— Non ho mai voluto ferire il mio tesoro ma mi hai costretto. Je t'attends dans la cuisine. (J'ai jamais voulue te faire du mal mon trésor mais tu m'y as obligé.)

Je suis tellement terrifiée que je n'ose pas le regarder droit dans les yeux, ni lui rendre le mal qu'il m'a fait.

Il ouvre la porte de la chambre avec une clef. Je m'en presse de m'éloigner de lui. Arrivé dans l'une des autres salles d'eaux de la maison je me déshabille à la hâte et plonge mon corps encore tremblant dans la baignoire, je me sèche puis termine de me préparer avec les vêtements d'Alec. Il m'a contrainte à les porter le temps qu'il m'achète des vêtements adaptés.

Je le rejoins dans la cuisine, je m'assois sur l'un des tabourets du bar, il me dépose une assiette devant mes yeux puis je m'attaque à la manger sans un mot.

— Tu es sublimes, dit-il en buvant son café.

Je le répond pas, j'ai pas envie de parler. Je peux toujours sentir l'impact de sa main sur ma joue. Ces humeurs sont contradictoire. J'arrive pas à le comprendre, tout à l'heure il me criait dessus puis pour lever la main sur moi et la minute d'après il me complimente.

— Tu comptes m'en vouloir combien de temps.

— C'est pas un jeu.

— C'est ce que je veux que ça soit.

— Tu me dégoûtes, dis-je en finissant ma dernière bouchée.

— La prochaine fois que tu me parles de cette façon je te giflerais encore et encore jusqu'à ce que tu comprennes que tu es mio possesso et à personne d'autre.

Je lève les yeux pour le foudroyer du regard. Il veut tout contrôler alors qu'on se connaît même pas. Je l'avais juste aperçu dans le campus furtivement et je me retrouve sans personne avec lui.

— J'ai des personnes à te présenter aujourd'hui tâche d'être plus accueillante, reprend-t-il en me regardant.

Non, je veux voir personne, encore moi ses fréquentations. Mais peut-être que cela va m'aider à m'en sortir pour la suite.

— Qui ça ?

— Ma meute. Ça sert a rien que je prenne trop de temps pour t'expliquer tout ça mais je suis un homme qui se transforme en loup. Un loup garous, transmît par nos ancêtres. Ma meute à hâte de te connaître, la fameuse âme soeur. Qui est toi, tu es miennes, mon âme sœur. C'est pour ça que tu éprouves une attirance quelle conque pour moi. Que tu le veuilles ou non.

À l'aube de la rédemption : Les frères VallejoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant