| Chapitre 47 |

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Wendy

Alec a été froid tout au long du chemin. Vous allez me dire comme d'habitude mais cette fois-ci il était ronger par quelques choses qui m'a l'air d'être important.

Je l'ai remarqué quand je l'ai aperçu dans la rivière, il était vraiment préoccupé à propos d'une chose et sa peau était humide à côtés d'une immense étendue argenté. J'ose bien sûr pas le déranger, de toute façon soit il va me mentir, soit il va pas me répondre.

Est ce que c'est à propos de ces frères ? De la mafia ? De sa meute ?

J'en ai aucune idée et je vais pas me gêner cette fois de rentrer dans son esprit pour savoir ce que je ne suis pas sensée savoir.

— Je ne t'en empêche pas.

Je sursaute en sentant sa main se resserrer sur la graisse de ma cuisse. Comment ? Comment il sait ?!

— Wendy si tu as envies de savoir ce qu'il se passe, tu me le demandes.

— Mais comment tu-

— Ne t'affole pas, je reconnais tes tiques. Tu peux pas m'avoir aussi facilement.

Je me racle la gorge gêner de son air si confiant. Il est si sûr de lui que ça en devient flippant.

***

Arriver à destination, on passe devant l'université avec la voiture mais Alec ne s'arrête pas.

— Tu viens de passer devant...

— Je sais, tu iras pas en cours aujourd'hui t'es beaucoup trop fatigué. J'sais pas si t'as vue dans quel état tu es. T'es totalement HS, regarde tes cernes.

— Je vais très bien, je suis capable de-

— Non ! Tu ne l'es pas ! Tu crois vraiment que je vais te laisser aller travailler dans un amphi bourré de monde ?! Et en reparlant de travail tu n'iras par faire un boulot derrière tes révisions, James m'en a parler de ton foutu arrangement. T'es trop faible.

— Merde, je suis pas enceinte et il n'était pas obligé de t'en en parler !

— C'est mon frère pas le tiens. T'es malade tesoro ! C'est pire que d'avoir un gamin dans le ventre.

Je le sais...

— Ça ne fait même pas quelques jours que tu sais que tu as...ça donc tu dois te reposer. Je t'emmène chez toi parce que je sais qu'au manoir t'es pas à l'aise. Ça se voit rien quand t'observant.

— Je fais ça pour toi Wendy, reprend-il, et y'a que moi qui peux te faire du mal, c'est pas une foutu endométri mon cul qui va le faire à ma place.

Je laisse un "pff" sortir de ma bouche en fixant le parking où on compte se garer.

— Je vais envoyer ton vampire aller me chercher une bouillotte pour toi. Je pourrais pas j'ai des choses à régler.

— Et je peux savoir qu'elle sont tes choses à régler ?

— Non, trèsor.

Ça m'énerve quand il parle sur ce ton.

Ce ton de joueur, de "je te défie".

Ça me rend tellement furieuse que je tiens pas et sort du véhicule en manquant pas de claquer la portière. Il veut la jouer comme ça, très bien alors on va jouer. J'entends quand même ses pas venir vers moi et me rattraper jusqu'à l'ascenseur. Je le regarde pas, ni l'adresse la parole. J'espère juste qu'il va pas me faire chiez.

On traverse les couloirs animés puis rentrons dans la chambre, je fais un coucou à Athéna. Elle doit commencer les cours au alentour de onze heures, sinon elle serait pas encore là.

À l'aube de la rédemption : Les frères VallejoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant