| Chapitre 52 |

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Wendy

Nous sommes en route pour son fameux endroit où je vais d'après lui changer d'avis. Un petit débat qu'on a lancer tout les deux, un débat sadique et sinistre mais ça reste un débat que n'importe qu'elle couple pourrait créé, sur le fait qu'il sera capable de me supprimer de ce monde, je le croit absolument pas.

Il pourra jamais me tuer de ses propres mains.

Pour que tu ne sois a personne d'autre qu'à lui, il le fera.

Non, je refuse d'y croire.

L'opaque des ténèbres le suivra toujours. Je suis consciente qu'il ne changera jamais. Sa laideur intérieur est plus menaçante et horrible que n'importe qui. Rien qu'en croisant ses orbites où le bleu menace de me glacer le sang. Il continuera à me faire du mal car il est comme ça.

Sans pitié.

La pitié c'est une faiblesse pour lui. La peur l'est aussi, à partir du moment où quelqu'un n'a plus peur de toi c'est que tu deviens trop clément, trop faible. Il manque plus qu'a l'abandonner à demi-agonisant ou bien lui donner le coup de grâce pour mettre fin à ses souffrances. En connaissant Alec il l'aurait laisser souffrir seul jusqu'à ce que la mort croise son chemin.

Ses yeux acerbes me fait ressortir de mes pensés confondu. Son visage froid est de retour. Pendant le trajet personne ne parle, c'est un silence comme un autre jusqu'à ce qu'on arrive à destination devant un grand bâtiment qui me donne rien qu'à la vue des frémissements.

Je sors de la voiture en claquant la portière, je fixe chaque parcelle de cette mystérieuse forteresse. Je penche la tête sur le côté pour regarder l'amant qui m'accompagne à ma gauche. Il s'avance vers les hommes assemblés en train de rigoler, dès qu'ils croisent le regard de leur patron, ils s'arrêtent toute suite de plaisanter. Ils se remettent droits en le saluant. Je m'avance aussi vers eux en faisant de même.

Alec ne perd pas de temps pour entrer à l'intérieur. C'est spacieux ainsi que brouillant, énormément d'hommes grands comme des armoires à glaces, passent à côté de nous en présentant la bienvenue dans sa forteresse à Alec, une forme de loyauté. Je trouve ça fascinant. Les pièces m'a l'air toute occupées tellement il y a de personne. Je me sens comme une petite souris au milieu de gros chats qui peuvent m'attaquez à tout moment.

Le mafieux me prend par le bras et nous emmène dans les fins fonds du couloir pour s'arrêter devant une porte illuminée par les fente de celle-ci. On peut entendre des voix grave à travers les murs qui nous séparent avant que le patron l'ouvre. Des hommes transpirants de partout et des billets voilà ce que je vois directement en entrant. Des armes sont amassées l'unes sur l'autre sur des tables, les billets sont aussi comme ça, toutes sortes de billets.

Je déglutis en fixant de plus en plus la salle. Les personnes ici ont pas l'air de me remarquer, juste de voir Alec. A chaque fois qu'il entre quelque part, la pièce a toujours l'air plus frissonnante et froide que d'habitude. Son instinct méfiant je suppose.

— Observe au tour de toi, dit-il en laissant le contact de sa main sur mes reins enflammés.

J'observe, oui j'observe et je me rends bien compte que tout ce que font ces hommes est illégal. Trafic d'arme, blanchissement d'argent et j'en passe. Ce qui m'énerve le plus c'est le mec qui compte les paquets de stupéfiant aussi normal soit-il. Le bout de sa cigarette dans sa bouche, les lèvres pincées, il tapote d'une main ses doigts sur la table en remuant sa tête de haute en bas en aspirant cette merde qui tue à chaque bouffé ces poumons.

Quel gâchis de se faire du mal comme ça. Si il veut tant mourir il a qu'à demander. Je le ferai avec plaisir pour lui, rien que pour lui. Il a de la chance maintenant j'en meurs d'envie. Je sourie à Alec en glissant ma main sur son cou.

À l'aube de la rédemption : Les frères VallejoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant