Wendy
Je me réveille dans un pelage doux et confortable. J'ouvre mes yeux lentement puis observe une boule de poile noire qui me sert de coussin, je caresse le pelage du loup d'Alec avec un sourire sur le coin de mes lèvres. Je donnerai tout pour pouvoir me réveiller comme ça tout les jours. C'est incroyable comment son loup est imposant et gracieux à la fois.
Je cale ma petite tête dans ces poiles et inspire son odeur ensorceleuse, le loup grogne et se sert contre moi, il ouvre ses yeux rouges sang avec des étincelles dans les yeux.
Sans que je puisse comprendre son geste, il me lèche le cou et le mordille, ça fait pas très mal mais ce n'est quand même pas agréable, je le repousse en lui faisant la moue. Je me retourne quand je refais volte-face le loup est devenu mon Alec.
— Bonjour...
— Bonjour mía. (mienne)
Pourquoi est-il aussi séduisant ? Ce n'est pas humain d'être aussi beau !
Il n'est pas humain.
En y repensant à la soirée qu'on a passé hier je deviens un peu rouge, oui, je lui ai avouée mes sentiments ! Mais ce qui me fait le plus mal c'est qu'il n'a même pas dénié me répondre, il m'a regardé droit dans les yeux et il m'a dit « bonne nuit Wendy » comme si je ne lui avais pas dis que je l'aimais. Je ne comprends pas pourquoi il se comporte comme ça avec moi ? Comme si il me haïssait alors qu'au début de notre relation, enfin si on peut appeler ça une relation. Il était moins détestable qu'aujourd'hui.
— Tu pars ?
— Oui, je dois aller régler des affaires.
Il se redresse et sort du lit, il ne va quand même pas me laisser ?!
— Je ne veux pas que tu t'en ailles.
— Ce n'est pas à toi de décider.
— Mais-
Ces yeux me font me taire immédiatement.
— Quand je reviendrai, je te punirai pour le coup que tu m'as fais dans l'avion.
— Quoi, tu vas encore me frappée ?!, dis-je en me levant d'énervement.
Il se retourne me porte pour me poser sur la commode puis plaque mon dos contre le mur à une vitesse fulgurante. Alec sert mon cou avec l'aide de sa main imposante, je manque d'oxygène. Je place mes frêles mains sur les siennes qui l'encercle en le suppliant du regard.
— La-lâche-m-moi.
— Je ne suis pas ton chien.
— Pourtant tu y ressembles..., dis-je avec arrogance malgré dans l'état où je suis.
Mais il me sert plus fort. C'est horrible je commence vraiment à suffoquer, il va quand même pas me tuer. Il en est pourtant capable.
— Alec !
Il désert son emprise pour que je retombe sur la commode comme un vulgaire chiffon.
— Apprends a m'obéir la prochaine fois.
Je continue à tousser pour reprendre ma respiration. Mes yeux commencent à s'humidifier, je refuse de pleurée une énièmes fois pour lui. Je me lève doucement toujours les larmes aux yeux et m'assois sur le lit. Alec est allé prendre une douche heureusement.
J'aurais jamais dû accepter de passé des vacances avec lui. Il est violent et ne contrôle pas sa colère, une colère injustifiée d'ailleurs. Pour une première relation, je m'attendais à un homme charmant et gentil pas à un homme méchant. D'ailleurs j'espère qu'il a fait aucun mal à Sam, j'ai plus du tout de nouvelles de lui, pendant toute la semaine il a pas été en cours donc j'ai dû avancer l'exposé sans lui.
La porte de la salle de bain s'ouvre, Alec est habillé d'une chemise noire, d'un jean et des bottes de la même couleur. Il est tellement sombre de l'intérieur comme de l'extérieur, ces sourcils sont froncés et ses lèvres sont pincés montrons son mécontentement.
— Approche..., m'ordonne-t-il.
Je ne rechigne pas et descends du lit, quand je suis en face de lui il lève mon menton de ses doigts fins. Il pose ses lèvres sur les miennes, il attrape ma nuque en s'accrochant à mes hanches, c'est désagréable.
— Tu es à moi, répète le.
Son souffle chaud caresse tout mon être, ces frissons qui se propagent dans toute ma peau quand il me touche, c'est tellement bon.
— Non.
Il prolonge le baiser plus ardemment puis me donne une claque sur la cuisse, je lance un crie de douleur et le repousse mais il emprisonne mes poignets.
— Répète le !
Il me broie les poignets durement, je ne vais pas pouvoir tenir longtemps.
— J-je suis à toi.
Il me jette sur le lit et prend ces affaires pour s'en aller. Mais ! Pour qui il se prend ? Je suis pas un objet dont on veut se débarrasser quant on en a finit avec lui.
— Je vais manger quoi ?
— J'ai déjà commandé au restaurant de l'hôtel, il viendront toquer à la porte.
Je masse mon poignet qui a le plus souffert, j'ai une marque à cause de lui, ça va pas tarder à devenir un bleus bien moche.
Je soupire de frustration.
— Tu pourrais être moins violent a l'avenir ?
— Alors pourquoi rester ?
Cette question traverse ses lèvres comme une valse interdite. Il dit ça comme une évidence, comme si j'étais conne d'être toujours dans cette pièce au près de lui.
— Tu penses vraiment ce que tu dis ?
Il ne me répond pas.
— Je m'en vais alors, marmonnée-je.
Je prend ma valise nonchalamment mais il me retiens quand je m'apprête à sortir, mon poignet endolori souffre ce qui me fait grimacer de douleur.
— Tu n'iras nul part.
Il retire sa main et me prend par les hanches délicatement.
— Quand je suis vraiment en colère, il m'arrive de tué des personnes innocentes. Je finirai par te tué comme je les ai tous tués
Je frissonne de peur en me détournant.
Si seulement il pouvait ce confié plus souvent à moi, ça grandirai beaucoup plus notre lien d'âme sœur même si c'est des révélations particulières comme les siennes, dans tout les cas l'amour que j'ai pour lui prouve que notre lien est plus fort qu'il ne le paraît.
— Je serais toujours là pour toi Alec.
— Je le sais tesoro.
— Tu ne vas pas me punir ?
— Non.
— Tu ne me perdras jamais a part si tu fais une chose impardonnable, plus qu'impardonnable.
— Je l'espère mía, je l'espère...
Je me sens en sécurité avec lui et je l'abandonnerais pas, je vais essayer de l'aider.
Et je m'en fais la promesse.
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À l'aube de la rédemption : Les frères Vallejo
RomansaJe n'aurais peut-être jamais dû croiser le regard verdâtre de ses yeux. Ça m'aurait évité d'autant plus souffrir par sa faute... Les femmes ne sont que des pions pour lui mais d'après les anciennes preuves légendaires, chaque loups-garous est destin...