| Chapitre 53 |

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Coucou toi...☺️🧡

Petit chapitre pour la Saint Valentin, que demander de plus hihi ? 🥰

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Wendy

Je pense l'avoir jamais vue d'aussi près. Il est si proche mais si loin en même temps. Peut-être que comme ça je peux décoder ses émotions contradictoires. Moi, assise sur ses genoux dans une voiture en pleins milieux d'un trou perdue, il y a évidemment des voitures qui passent à côté de nous mais je ne penses pas avoir aperçu une maison ou autre. Une campagne lointaine où il y a que des champs de maïs.

Ces traits sont à la fois haineux et intrigués. La façon de comment il m'observe m'intimide tellement que je fais l'erreur d'échapper à son regard. Il ne manque pas de me broyer la mâchoire pour que je renoue mon œillade aux siennes.

— Ne détourne pas les yeux en ma présence.

— Tu peux me lâcher.

Il ne répond pas, il ignore complètement ma phrase pour se re concentrer sur l'analyse de mon visage. Je sais qu'il me trouve belle mais je vois pas ce que j'ai de plus que certaines femmes. Il mord mes lèvres ce qui me fait sursauter. Aïe ! Ça fait mal putain !

Pourtant il arrête pas, j'essaye de le repousser de toute mes forces mais en vain. Jusqu'à ce que je sente des gouttelettes rougeâtres coulées sur mon montons.

— C'est une punition pour ton comportement.

Avec Athéna on en pas beaucoup parler depuis mais j'ai rendez-vous avec une gynéco spécialisé sur le sujet de l'endométriose pour une IRM. D'après mon médecin qui m'a conseillé d'aller la voir, c'est pour être bien sûr que j'ai cette maladie. Elle doit donc repérer la maladie qui me broie les entrailles chaque jours de mes périodes menstruelles, ça se fera demain. Oui, je sais c'est un énorme changement de sujet mais revenons à nos moutons.

Alec sans un mot me lâche toujours pas, il décale sa main sur ma gorge pour me rapprocher plus de lui.

— Personne ne mérite de respirer le même air que toi à par moi, marmonne-t-il comme si il se faisait une promesse a lui même.

Puis comme une détresse inavouable il pose ses lèvres sur les miennes, il me force à répondre à son baiser. Ce taré m'étouffe presque à cause de sa pression sur mon cou. Mais malgré toute ses fautes immaculées par lui je continue comme une conne d'aimer encore plus le fait qu'il m'embrasse de cette manière.

— Je vais te punir pour tout ce que tu m'as fais.

Comment ça pour tout ce que je lui ai fait ? Il a sûrement oublié que tout est de sa faute. C'est lui qui m'a forcé à venir chez lui puis pour me violenté aussi intérieurement que physiquement. C'est lui qui a gâché ma vie, moi j'étais très bien sans lui ! J'avais ma vie banale mais au moins je ne souffrais pas comme aujourd'hui.

Tu es pire que tout Alec ! Je devrais plutôt te renommer el diablo. Ça ne m'étonnerait même pas qu'après ta mort tu payes pour tout ce que tu as fait autour de toi, le mal que tu as incrusté sur ce monde.

— Tu m'avais promis que t'arrêterais et puis je ne suis pas un enfant merde !

— Tu te comportes comme tel, alors je me dois de te punir pour que tu apprennes de tes erreurs.

— J'espère malgré tout qu'un jour tu changeras et que tu deviendras un homme bon comme dans mes songes.

Tesoro continue de rêver car ce jour n'arrivera jamais.

Je le sais, mais malgré ça un sanglot me prend au tripe, je déteste pleurer et pourtant je fais que ça à longueur de journée. Maintenant je veux juste qu'il me lâche et reprenne la route. Je suis trop naïve, l'espoir est un mythe. On peut rencontrer l'espoir mais il ne se réalisera pas. J'ai sûrement trop snifée de films romantiques durant mon adolescence pour en arriver là. J'ai pourtant toujours cru que ma vie allait se terminer ainsi.

À l'aube de la rédemption : Les frères VallejoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant