| Chapitre 14 |

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Alec

Je sors de la villa de ma génitrice tendu. Ricardo va pas être content me dis-je en souriant. Toute façon il a pas intérêt à me cassé les couilles pour la cargaison, je suis déjà remonté à bloque donc qu'il ose pas me faire chiez. Je monte dans mon 4x4 avec mes frères qui me rejoignent une dizaine de secondes plus tard.

— Tu crois que c'est cet enfoiré de Raminrez, demande James.

— Non, il est largement malin pour savoir que si il fait cette connerie, ça va mal se passer.

— Ricardo Ramirez, malin ?, ricane Tachi en baissant la vitre pour fumer.

— Tach tais-toi, c'est sérieux, reprends James en secouant la tête frustré.

Je souris en entendant le surnom que Tachi déteste qu'on l'appelle.

Je continue de rouler sur l'autoroute jusqu'à ce qu'on arrive a destination. Je descends de la voiture et marche droit devant ma royaume, cette pensée me fait sourire. Je m'arrête devant la grande porte, l'un de mes hommes s'exclame en ouvrant la porte.

— Bienvenido jefe ! (Bienvenue patron !)

Chacun de mes hommes abaisse la tête puis la remonte en signe de respect quand je passe près d'eux. Je monte les marches pour rentrer dans mon bureau, je m'assois épuisé de cette journée de merde qui fait que commencer. Putain, j'ai fait une grosse connerie en dormant avec Rosa, je n'ai même pas réfléchis aux impacts que cette histoire pouvait créer.

Toute façon Rosa a toujours été comme ça, jalouse des filles que je fréquente depuis que je suis jeune. On a grandis ensemble. On s'est rencontrés quand j'ai fait ma première fugue à l'âge de treize ans. Je l'avais aperçu avec sa tignasse blonde, elle était allonger sur l'herbe en train de regarder les étoiles, je me suis allonger à côté d'elle et j'ai fait la même chose.

Sa question m'avait étonné à l'époque, qu'elle insouciance. Elle m'avait dit : « Qu'est-ce qui s'est passé chez toi pour que tu viennes traîné en pleine nuit ? » après ça on a beaucoup discuté, puis ça c'est passé.

J'étudie mes dossiers de négociations un par un avec concentration, quand quelqu'un toque à ma porte.

— Oui ?

Rex entre avec Pablo l'un de mes meilleurs hommes de main.

— Jefe, Ramirez Ricardo está al tanto de la carga robada. (Patron, Ramirez Ricardo est au courant au sujet de la cargaison volé), dit Pablo.

— Que se atreva a hacerme cagar, verá ! (Qu'il ose me faire chiez il va voir !)

— Está en camino. (Il est sur le chemin)

— Bah él viene ! (Bah qu'il vient !)

Journée de mierda ! (merde)

Je fais un signe de main à Pablo pour qu'il me laisse seul avec Rex, il s'exécute.

— Alors Rex ?, tranché-je en le scrutant de mon regard meurtrier.

— Qu-quoi ?

— Tu étais où pour géré les affaires ?

— J-je...j'étais avec Roxie. Je n'ai pas fait attention à l'heure quand la cargaison devait être livrer à Ramirez.

— Encore avec cette puta ! Tu étais censé gérer le business pendant que je passe juste une seconde chez ma familia ! (pute) (famille), gueulé-je.

— Désolé.

Il s'en va quand je lui fait un signe de main, c'est vraiment un con obnubilé par des paires de seins. Il préfère passé du temps avec sa puta plutôt que faire son business. Putain un million dollars à la poubelle ! Il faut que je retrouve cette coke.

À l'aube de la rédemption : Les frères VallejoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant