| Chapitre 39 |

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Wendy

Toujours autant d'ardeur, toujours autant de précipitation et de douleurs. Je suis comme une étoile perdue dans les néons noirâtres. Je flotte comme une bulle vierge. Contre son torse mon cœur bat la chamade. J'en ai des frémissements partout. Comment peut-on ressentir autant d'émotions en la présence que d'une seule personne ?

Il a tellement de défaut que je m'obstine à les oublier et faire semblant de ne pas les remarquer. Tout me dit que je dois le quitter mais comment ?

Si je le quitte, je mourras et lui aussi.

Tout à un prix.

C'est notre prix.

Tu es un homme. Un homme hargne. Capable du pire. Qui tue même des innocents et pourtant je ne cesse de t'idolâtrer, de t'aimer et de te chérir. Nous sommes fait pour être ensemble, c'est notre destin.

Mais je ne l'admettrai jamais.

Est-ce que je suis folle d'aimer un être sans cœur comme toi ?

Oui, je l'admet. Je suis folle amoureuse de t'aimer a en mourrir, à en donner ma propre vie pour que toi tu vives à ma place. Je t'aime plus que moi même. Ce qui fait que notre couple, notre liaison est destructive et toxique, pour toi, comme pour moi.

La malédiction a aussi un prix puisque regarde ce que je suis devenue. Encore par ta faute. Si je n'aurais pas croiser cette après-midi ensoleillée ta silhouette, moi sous un arbre, encore vierge, naïve et qui ne sait absolument pas comment va se terminer son année scolaire. Enfin cette jeune fille imaginée déjà comment allait se passer cette année. Elle allait rencontrer un homme banal avec un boulot et ils allaient se mettre en couple. Elle allait avoir des enfants après des années de bon être passé dans des campagnes et des plages avec lui. Puis ils allaient finir leurs jours heureux, ensemble.

Si seulement tu savais...

Si seulement tu avais choisis un autre endroit pour manger. Si seulement tu avais écouter cette petite voix dans ta tête, qui te disait de t'éloigner de ce loup solitaire.

Si seulement elle savait, que sa vie n'allait pas être avec un homme banal mais avec un homme toxique. Qui allait aspirer tout son âme.

Moi, Wendy Anderson.

Aujourd'hui je le sais et je le veux.

Je vais passer le reste de ma vie avec lui.

Il me regarde toujours avec ses yeux verdâtres. J'ai chaud alors qu'on n'est en pleine nuit. Lex n'aurait pas dû me laisser toute seule avec lui, j'ai encore flanché.

— Je savais que tu allais abandonné.

Il est sérieux !

Je le repousse en rompant notre baiser et l'oblige à me lâcher. Il trouve constamment le moyens de tout gâcher. C'est devenu une habitude, très fréquentes.

Je le foudroie en dégageant sa main qui voulait se frayer un chemin sur ma joue.

— Tu es énervé mio gatto ? (mon chat)

Je le réponds pas et continue à observer le sol. La musique du bar est encore plus forte qu'il y a une heure. Malgré qu'on soit à l'extérieur ont peut entendre les paroles de la chanson et les raisonnement des verres qui tintent.

— Tu sais que tu vas être punis de m'avoir donner une gifle. On récolte que ce que l'on sème tesoro.

— Tu es mal placé pour me dire ça, dis-je fermement dans l'optique de le rendre nerveux.

À l'aube de la rédemption : Les frères VallejoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant