Le tir

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PANG

Cette fois, ce fût à l'avant que du sang fut projeté sur la porte de sortie de l'hôpital, et sûr l'un des hommes de Vlad. Je regardai mon ventre par curiosité, je m'étais pris une balle ? Non, rien cette fois.

Mais où alors ?

Pas dans le bras, ni la jambe, ni le ventre alors où ?

Où, où, où où, où, où. Il n'y avait rien, ça ne venait pas de moi. Au loin, en haut d'un escalier qui menait à l'étage le cadavre squelettique de Yuri se cramponnait à une rambarde, il savait qu'il était déjà mort alors il donna tout ce qui lui restait comme force pour effectuer une dernière action, quelque chose qui le maintenait en vie depuis des jours.

« YURI VA TUER LE CHEF. » annonça-t-il avec une voix rauque.

Il n'était pas mort ?


J'avais peut-être reçu trop de morphine alors je ne ressentais pas la douleur mais aucun des deux Russes avaient été blessé, alors à qui appartenait ce sang ?
Le corps qui me retenait commença doucement à vaciller alors qu'un Russe qui se trouvait devant moi tira sur Yuri d'un coup, le tuant directement son corps maigre tombant en avant, dévalant les marches de l'escalier avant de se briser, il avait rejoint la femme de sa vie et son fils, ainsi donc la boucle des mes deux anciens fidèles étaient bouclée. Je réussi à regarder cette scène par-dessus mon épaule avant de tourner la tête pour poser mes yeux sur ce qui vacillait à côté de moi alors que ma vision devenait plus claire au fur et à mesure que je me rendais compte de ce que Yuri avait causé. Hajime essaya de ne pas me faire tomber alors qu'il me tenait toujours et que ses vêtements changeaient de couleurs, ses yeux se baissaient doucement essayant d'apercevoir ce qu'il lui était arrivé avant de regarder les deux bonhommes devant lui.

Non...


« KOKONOÏ !!!!!! » hurlais-je alors que ma voix se déchira tout de suite.


Son corps tomba lentement avant de s'effondrer au sol, m'emmenant avec lui dans sa chute.
Il avait du mal à respirer, mais me contemplait avec la tête sur le côté pouvant encore sourire.
Yuri lui avait tiré dessus pensant me viser mais à présent qu'allait-il se passer, Hajime ne pouvait pas mourir ici, c'était le pire scénario possible.

« Madame, où a t'il reçut la balle ?? » me dit l'un des deux hommes.

Me relevant à genoux, j'essayais de comprendre ce qu'il se passait et chercher l'origine de sa blessure avec mes mains tremblante étant donné mon état physique mais également par ce qu'il venait de se passer, elles tremblaient tellement qu'en réalité je ne pouvais rien faire.

« Je ne sais pas...je ne sais pas DITES-MOI QUOI FAIRE ?! »

J'hallucinais peut-être à cause des médicaments ? Si ça se trouve tout ça était mon imagination, sa devait être ça.

« S'il vous plaît. Qu'est-ce que je peux faire ? » dis-je, la voix cassée, en pleurs car il n'y avait sûrement rien à faire en réalité. Kokonoï m'avait déjà sauvé plus d'une fois alors je n'avais pas le droit de le laisser.

Il continuait de respirer lentement, réussissant à peine à parler.

« Arrête de pleurer. Ça va aller je te l'ai dit. » assura t'il toujours en souriant.

« Je suis désolée. » me rappelais-je soudainement ce qu'il m'avait lui-même dit plus tôt je rajoutai une phrase d'encouragement. « Oui, ça va aller. »

Non, je le savais bien que rien n'allait.

« Mieux vaut que ce moi plutôt que à Ran hein ? » continua Kokonoï en riant, sachant que Ran était toujours chez lui après l'incident qui avait été annoncé aux informations et crée par Louis.

« Ne dis pas ça, évite de parler. Hajime ne me laisse pas, tu as promis que tu ne me laisseras pas seule. Pas vrai ? »

Il leva doucement sa main sur ma joue.

« Je suis content que tu n'as rien de plus grave. » ajouta Koko. « Tu auras le temps de te faire soigner.»

« Si tu meurs maintenant, ça sera pire encore, alors reste en vie. »

Pour moi, ça n'allait vraiment plus, ma vue redevenait floue et la dernière chose que je voulais lui dire ne sortit pas alors que je m'effondrais également à côté de lui me demandant qui allait mourir en premier. Sachant que le vieux Vlad avait ses propres médecins moi j'allais survivre c'était sûr, mais le temps de faire la route je m'inquiétais pour lui.
Le temps passait et j'entendais des gens se presser autour de nous, peut-être avaient-ils déjà appelés un docteur. Hm. Les Russes étaient visiblement bien organisés ou alors avaient-ils prévus ce genre d'incidents...

Merry-go-round /  Ran x Reader🌌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant