Merry-go-round / Ran x Reader🌌

Plan

J'étais plus jeune lorsque j'ai rencontré Ran pour la première fois .

« Es tu une amie de Rindou ? » me demanda t'il poliment en entrouvrant la porte. 

« Oui , une camarade de classe. Je viens lui apporter les devoirs »

"Ok, donnes les moi. Bye" répondit directement le grand frère de Rindou.

Il dit juste cette phrase et ferma la porte sans me regarder. Il devait avoir au moins 3 ans de plus que moi, je l'avais déjà vu avec Rindou plusieurs fois. Tout le monde l'appréciait beaucoup mais il avait souvent un regard assez vide mais restait impressionnant et quelque peu mystérieux, comme s'il pouvait lire directement l'âme des gens. Le simple fait de lui parler pouvait changer la journée d'une personne. Moi, j'avais une famille qui vivait à l'étranger la plupart du temps ayant un père directeur d'hôpital, je vivais seule dans une grande ville. 

Vers mes vingt-deux ans j'appris la mort de mes parents en Russie, dans accident de voiture, j'hérita donc de l'hôpital que mon père avait géré ici. Pourtant, je décidai de changer quelques détails de l'établissement me retrouvais donc à la tête d'une entreprise de « commerce » de plusieurs personnes. 

« Une commande a été passé. Pour un foie, un poumon, et un rein. Que faisons-nous ? » me demanda un homme proche de la quarantaine. 

J'avais transformé un bâtiment fondé dans le but d'aider son prochain en une organisation qui gérait du trafic humais, et d'organes. Les principales cibles étaient des prostitués, et des enfants, jamais des hommes. Des fois je m'occupais moi-même de chercher des prises, d'autres fois je laissais ça à des larbins sous mes ordres. J'avais un bras droit, une amie de longue date. Elle s'occupait principalement des transactions d'argent et se nommait Maria. Une fille assez petite, aux cheveux teints en rose.

« Je vais partir aujourd'hui. Ne me cherchez pas. » dis-je en soupirant, me dirigeant vers ma voiture, décider à aller me promener un peu.

« Oui, boss. » répondit l'homme qui venait de me poser une question. 

Croisant des écoliers dans la rue, nostalgique, je me rappelai mon enfance. Mes camarades, ceux partis à l'étranger, les autres ayant commencé une vie sérieuse, d'autres étant chômage.

 Et Rindou ?  Me dit une petite voix dans ma tête. C'est vrai, que devenait-il ? N'étant pas loin du quartier où il vivait autrefois, je me décidai à aller y faire un tour.

« S'il me voit que je vais faire ...Avec mes talons haut ça va être difficile de courir. Peut-être qu'il ne me reconnaîtra pas... » dis-je en murmurant. 

J'aperçu une ombre, me cachant derrière un mur, sur la pointe des pieds, j'apercevais en réalité deux ombres au loin. Une grande et une autre plus petite, la première portait un costard, l'autre une robe courte. Puis deux nattes. La première avait deux nattes. Elle se retourna au même moment, ce qui me laissa le temps de me baisser.

Il ne m'a pas vu. Impossible. Il vît encore ici ? Il a une copine ? Pourquoi Ran est encore dans le secteur ? Il doit avoir au moins vingt-sept ans.. Pourquoi il n'est pas parti de cette ville ? Et cette fille c'était qui ?Elle était habillée vulgairement.

« Mince.» fût le mot que je chuchotai en premier.

Je m'éloignais après quelques minutes, quand j'entendis un cri strident, le même cri que laissent entendre les animaux avant de mourir.

Quel est l'imbécile à cette heure-ci qui est-ce qui... 

NON. Je refusais de croire ça. C'était impossible, un de mes hommes ne tuerait pas sans que je lui en donne l'autorisation. De plus des enfants n'étaient plus si tard et aucune prostituée ne travaillait dans ce secteur. On avait accès aux caméras de la ville, je pouvais toujours aller vérifier, attendre le lendemain au pire. Mais j'étais bien trop curieuse, de plus, de quoi avais je peur ? Je savais me battre, utiliser un pistolet, j'en avais un dans la poche s'il se passait une urgence...Je décida quand même de faire demi-tour. Peut-être que ses deux personnes étaient juste en train de passer du bon temps ensemble et que c'est plutôt, comment dire, violent. Tout le monde à des fantasmes différent après tout je n'étais pas en mesure de juger les gens. Je me tournais donc pour revenir sur mes pas.