Merry-go-round / Ran x Reader🌌

Balle perdue

J'arriva en trombe chez les Yi, toujours présents dans l'hôpital pour les actes de chirurgies ou de boucheries selon le type de travail qu'on leur donnait.

« Bonsoir Boss ! » me dit le couple avec un masque sur la bouche et une blouse blanche.

« Bonsoir, où l'avez-vous mis ? » dis-je en parlant du fameux cobaye.

« Il pourrit dans une pièce au premier étage. On ne pourra peut-être rien en récupérer. »

« Je vais voir. » dis-je en ayant déjà quitté la pièce pour une autre.

Le premier étage de cet endroit était la chose la plus infâme. On s'en servait en attente de transaction, l'odeur foutait la gerbe et il ne valait mieux ne pas voir ce qu'il y avait derrière les portes. Je me rendais donc devant une porte numérotée quatre. L'intérieur était illuminé avec des néons blancs, comme chez le dentiste. Il y avait un meuble où se trouvait des instruments de dissection de tout genre également des cachets et liquides pour empêcher un 'client' de trop gesticuler mais comme le mec était attaché il n'y avait pas besoin de s'inquiéter pour ça.

« Oy. Tu es un homme. Que fais-tu ici ? » demandais-je avec énervement. Je venais d'apprendre que des morts étaient revenu à la vie, mon sang bouillonnait. Le mec me regarda avec un air vide et le teint livide.

« S'il vous plaît...aidez-moi... J'ai deux enfants. » supplia l'homme en soufflant, il avait déjà tellement hurlé que sa voix était faible à présent.

« Je déteste les enfants. Tu sais, moi je n'en ai pas. Ils ont quel âge ? »

« Quatre et huit ans. S'il vous plaît, je vous paierai ! S'IL VOUS PLAIT ! »

« Non sa ira...pas besoin de dépenser de l'argent. »

« Donc vous allez m'aider ??? » me dit-il avec des yeux remplis d'espoir, tel un enfant devant un paquet cadeau mais là, j'avais vraiment besoin de me défouler sur quelqu'un. Bien sûr que non, je n'allais pas l'aider.

« Je vais te dire un truc. Si demain quelqu'un de proches pour toi se faisait tuer. Qu'en penserais-tu ? Tu serais triste ? »

« Je me vengerai. J'essayerai de me venger. Je suppose... Pourquoi me demander ça ? S'il vous plaît laisser moi. AU SECOURS... A L'AIDE !!!!!! »

« Hm. Et si tu étais la seule personne avec cette motivation tu le ferai quand même ? »

« Oui. Je pense... »

« Hm hm » j'étais d'accord avec lui il marquait des points et j'avançais peu à peu en quête de réponses. Mais quelque chose m'échappait encore.

« Oy. Regarde-moi quand je te parle. Tu veux revoir tes enfants ? » lui dis-je avec gentillesse et douceur, mon visage affichant un sourire emplit de bonté.

« Oui, s'il vous plaît »

« On verra, bon je m'ennuis. JE SAIS ! JOUONS, tu aimes l'art ?? Van Gogh c'était coupé l'oreille droite. On va faire pareil avec toi, ça te dit ? » Je m'étais assise devant lui à cheval sur une chaise, tellement proche de sa tête qu'il pouvait voir son reflet dans mes yeux, décidant de jouer avec ses émotions. « Tu ne sortiras plus d'ici. Tu ne reverras plus tes enfants, ils vont devenir orphelins et tu ne pourras rien y changer. Pourquoi ? PARCE QUE C'EST MOI QUI DÉCIDE DE TON DROIT DE VIE OU DE MORT HAHAHAHA » Un brin de folie parcouru mon corps et se mêla à ma voix. Je réfléchissais tellement aux Taiwanais que j'en perdais la raison.

« Pourquoi ? POURQUOI FAITES VOUS CELÀ ... AU SECO... » hurla l'homme avant que sa voix s'éteigne alors que je détachais, ouvrant les sangles qui le retenais attachées.

PANG, Un coup de pistolet retentit tandis l'homme affolé se mit à courir comme un poulet, priant et hurlant, implorant le pardon de Dieu.

« Hé bouge pas, je ne fais pas pareil pour la droite, reste calme, sinon la balle risque de finir ailleurs »

PANG

Cette fois le corps mort tomba directement dans une mare de sang.

« Putain... » murmurais-je. « Je lui ai fait sauter la caboche. »

En revenant dans le hall d'entrée, une blouse de docteur sur les épaules, je tombai sur un homme de mains de Yuri.

« Oh !! Que fais-tu ici toi ? » questionnais-je, me demandant réellement ce que quelqu'un comme lui faisait ici.

Surtout car tu m'as effrayé, je pensais être seule...

« Oh Boss bonsoir ! Je suis envoyé de la part de monsieur Yuri pour faire parvenir une information à madame Maria. »