Chapitre 50

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La semaine était passée si lentement pour Sacha. Ses premiers collègues étaient partis en congés, et elle s'était retrouvée seule avec son collègue qu'elle détestait. Heureusement, depuis qu'il avait rencontré Bucky à la soirée organisée par sa boite, il ne lui faisait plus de rentre-dedans. Il n'en était pas devenu agréable pour autant. Dans le genre machiste de première...

Au moins, comme sa charge de travail dépendait du nombre de sollicitations que l'on pouvait lui faire, elle n'avait pas été débordée, et elle était rentrée tôt presque tous les jours. Et aujourd'hui, c'était les vacances pour elle. Elle se laissa tomber lourdement sur le canapé de Bucky, qui se défoulait sur son sac de frappes derrière. Son téléphone bipa, et pour une fois, ce fut elle qui râla. Bucky laissa échapper un rire, continuant son enchainement.

En lisant le texto qu'elle venait de recevoir de sa mère, elle se redressa en jurant.

— Tout va bien ? s'enquit Bucky, interrompant ses exercices.

— J'avais complètement oublié que j'avais dit à ma mère que j'irais passer quelques jours chez eux pendant mes vacances. Elle demande à quelle heure j'arrive pour aller me chercher à la gare.

Elle lâcha un soupir exaspéré. Elle avait très envie de revoir sa famille, mais ce dont elle avait le plus envie, c'était de dormir. Il faisait beaucoup trop chaud pour faire quoi que ce soit d'autre. Et puis, elle n'avait pas envie de se séparer de Bucky.

— Dis-lui que tu es crevée et que tu n'y vas que demain.

Elle força une moue triste.

— Je veux rester avec toi...

Ses yeux outrageusement tristes le firent craquer. Il voulut se pencher vers elle pour l'embrasser, mais elle s'écarta, dégoutée.

— Tu ne me touches pas tant que tu n'as pas pris de douche !

Il grogna, et elle lui tira la langue.

— À moins que tu ne veuilles que tes parents ne sachent pour moi, il va falloir choisir !

Il retourna frapper sur son sac. Sacha fronça les sourcils. Que voulait-il dire par « à moins que tu ne veuilles que tes parents ne sachent pour moi » ? Était-ce juste une façon de parler ?

— Tu voudrais venir ?

Il suspendit son geste dans les airs, surpris. Visiblement, il n'y avait pas pensé. Sacha se mordit la lèvre. Elle balaya sa main dans les airs, comme pour chasser l'idée stupide. Mais ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, et bien que Bucky continuait de frapper, il réfléchissait. Contre toutes attentes, il était confiant à l'idée de rencontrer sa famille. Enfin, disons plutôt que l'idée ne lui faisait pas perdre tous ses moyens. Ce qui était positif.

Il s'arrêta de nouveau, et se dirigea vers le canapé pour s'y pencher, les mains sur le dossier. Sacha textotait – pour changer – mais il ne vit pas avec qui ni le contenu du message. Elle leva le nez pour le regarder. Sérieusement, il demanda :

— Tu voudrais que je vienne ?

Elle se retourna pour lui faire face sans se tordre dans tous les sens.

— Seulement si tu le sens bien.

— Il va falloir que tu arrêtes de t'inquiéter pour moi.

— Jamais.

Cette réponse créa une douce chaleur dans sa poitrine.

— Tu penses que tes parents seraient partants ?

Elle haussa les épaules.

— Ils savent que j'ai quitté Bastien depuis un moment. Je ne leur ai pas dit que je voyais quelqu'un d'autre. Ce serait le moment pour leur annoncer. On peut n'y aller que pour le weekend, comme ça ce ne sera pas trop long pour toi.

Il lui jeta un regard entendu. Elle s'inquiétait encore. Elle lui offrit un sourire adorable, et il lui vola un baiser avant qu'elle n'ait eu le temps de se reculer.

— James ! gronda-t-elle.

Il lui lança un regard assassin, et c'est exactement ce qu'elle avait voulu provoquer. Elle lui lança un regard de défis, faisant la maline. Mais lorsqu'il commença à s'approcher d'elle tel un prédateur, elle regretta immédiatement son comportement.

— Reste loin. J'ai déjà bien assez transpiré, je n'ai pas besoin que tu me rajoutes de la sueur. Je suis sérieuse Bucky ! continua-t-elle alors qu'il se rapprochait toujours plus.

Elle reculait doucement, cherchant un moyen de lui échapper. Elle fit le tour du canapé, et lorsqu'il était parfaitement derrière, elle se mit à courir vers la salle de bain.

Bucky sauta par-dessus le canapé et se lança à sa poursuite. C'était un petit appartement, et il la rattrapa en moins de deux secondes. Il referma la porte avant qu'elle n'ait pu se faufiler à l'intérieur et la bloqua de ses bras. Prise en piège, elle se retourna pour lui faire face. Ils étaient si proches qu'il pouvait sentir son souffle sur sa joue.

— Ne me touche pas ! interdit-elle alors qu'il se penchait dangereusement vers elle.

Ses lèvres effleurèrent les siennes, et elle se perdit dans son regard. Elle ferma les yeux et se rapprocha pour l'embrasser, mais il fit un mouvement en arrière et se sépara d'elle. Satisfait de son effet, il s'enferma dans la salle de bain. Sacha lâcha un soupir conquis. Ils n'avaient rien fait depuis une semaine, ce qui était entièrement de sa faute. Les évènements du weekend dernier tournaient encore dans sa tête. Elle dormait mal – ce que la chaleur n'aidait en rien – et elle n'en avait pas eu envie. Jusqu'à maintenant.

Elle prévint sa mère qu'elle ne viendrait que le lendemain, et pas seule, sans donner plus de détail. Puis elle enclencha doucement la poignée de la porte et découvrit avec satisfaction qu'il n'avait pas fermé à clé.


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Hey! Bonjour bonsoir à tous et à toutes !

Une nouvelle fois je vous remercie pour vos nombreux commentaires. Ils me font beaucoup - beaucoup - rire et rien ne me fait plus plaisir que de voir que mon histoire plait :3

Au plaisir de vous lire ! <3

Mon enfoiré de voisin {Bucky Barnes}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant