Chapitre 59 Une ambiguïté incertaine : enquête en duo pt 9

137 5 4
                                    

Nous étions revenus dans notre chambre, après avoir emprunté ce livre qui contenait en fait plusieurs histoires surnaturelles, propres à cette île. L'odeur du soufre est classé deuxième, après l'histoire des « hommes aux bois de cerf ».

Je crois que ma famille a donné involontairement l'inspiration à l'auteur de ce titre. Les monstres du temple du Sud sans doute. D'ailleurs, le temple est un peu plus loin, mais je suppose qu'il y a déjà eu des batailles entre le peuple du feu et le peuple de la forêt, pour qu'ils fassent parties de la liste des ennemis de rang S à éliminer.

Quoi qu'il en soit, j'ai pu lire l'histoire entière dans mon côté. Je ne dirais pas que c'est une fin heureuse, ou tragique. C'est un mélange des deux... Ce Kenzo a développé une sorte de syndrome de Stockholm, tout en étant conscient des risques à rester dans un lieu rempli de monstres sanguinaires. Toutefois, il n'a pas hésité à s'enfuir et n'a même pas essayé de résonner son « ami », comme d'autres le feraient par naïveté ou inconscience.

Pourtant...ce même Kenzo avait perdu sa famille dans un accident de voiture en ville. Les circonstances auraient pu tourner autrement. C'est-à-dire, il aurait pu considérer ces monstres comme sa nouvelle famille, malgré les atrocités dont il était témoin. Cependant, il semblait être un dur à cuir, une personnalité forte qui sait garder les pieds sur Terre.

On pourrait me comparer à lui. Après tout, on a quelques ressemblances...en quelque sorte. Néanmoins, la grande différence c'est que les monstres du clan sont ma vraie famille, de sang qui plus est. Donc, ce n'est pas la même chose... vraiment pas. Ou du moins, c'est ce que je m'obstine à croire.

Mais soit, j'aurais bien aimé le rencontrer car bizarrement...j'ai des questions que lui seul peut répondre. Kenzo doit surement être un faux nom mais ce n'est pas ça qui me bloquera.

Je pense à cette histoire, en même temps que j'aiguise mes armes pour ce soir. Ces armes doivent être tranchantes, pratiques, complètes, efficaces... Je n'ai pas oublié que les os de ces monstres sont presque indestructibles.

De ce fait, je vais devoir envelopper mes armes d'ondes psychiques, si je veux pouvoir les percer. Et pour éviter de dépasser ma soi-disante limite, je manierai majoritairement ces outils meurtriers, en complément avec quelques techniques psychiques bien sûr.

En y repensant, c'est bien moi qui affronterai le chef, le roi du peuple des enfers. Évidemment, il sera plus costaud que ses soldats, qui sont déjà en soit très forts. Je vais devoir appliquer tout ce qu'Hakai-sensei m'a appris, si je veux pourvoir m'en sortir vivante sans trop utiliser mes pouvoirs.

Mon maitre ne m'a pas entrainé au combat pour rien... je crois que je veux lui faire honneur en mettant mon corps à l'épreuve...

Lorsque je termine ma tâche, je jauge toutes mes armes que j'avais placé sur un drap dans un coin. Deux grandes dagues courbées, des lames qui me serviront de projectiles, un fusil à pompe court et double canon, et mes deux toufa que j'utiliserai pour la bataille finale.

Des armes dignes d'un mercenaire en fin de compte... Je pourrais faire fuir toute personne qui poserait son regard sur moi, mise à part Saitama qui avait recommencé à jouer après sa courte sieste sur son transat. Il tient tellement à dépasser ses amis ?

Hm, c'est une compétition perdue d'avance en ce qui le concerne...

Je me lève en étant déjà vêtue d'une tenue de sport. Après tout, je tenais à « m'échauffer » en m'entrainant un peu. Mais, ça serait mieux si j'avais quelqu'un qui me sert de punchingball ball.

C'est mon jour de chance, je connais la personne idéale. Le punchingball ball indestructible.

Fubuki : Saitama ?

DARK FUBUKI ( one punch man)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant