𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇ℯ 2

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Tu te réveillais en principe assez tard car en ces lieux tu n'avais rien à faire. Et honnête tu ne t'en plaignais pas. La vie d'adulte était selon toi très contraignante et longtemps tu avais eu peur que ta vie ressemble à ce cycle sans fin qui consistait à travail, manger et dormir jusqu'à ce que les mains froide et morbide de la mort ne vous enlèvent, arrêtant ainsi votre tourment.

Contrairement à toi tes maris se levaient aux alentours de quatre, cinq heures du matin pour vaquer à leur occupation illégale. Tu ne leur faisais pas la morale pour ça car en ce monde d'imposture chacun se débrouillait comme il pouvait. Dieu seul sait ce que tu saurais d'ailleurs devenu à cause de ton échec scolaire si les frères Haitani ne s'étaient pas épris obsessionnellement de toi à l'époque.

Sanzu avait développé ses sentiments pour toi peu de temps après. Il c'était introduit chez eux dans le but de les tuer après qu'ils est commis une trahison envers le bonten mais il t'était tombé dessus par coïncidence et c'est ainsi qu'il développa à son tour un amour sans pareille à ton égard.

Alors en échange de son silence et au prix de leurs vies ils devaient accepter de te partager avec lui à leur plus grand déplaisir.

En leur absence la maison était toute pour toi. Tu te vêtis simplement d'un peignoir en cachemire afin de te réchauffer de l'atmosphère humide et matinale.

Tu te lèves de ton lit avant de te diriger vers la cuisine. La cuisine était dix fois plus grande que ta chambre avant d'être kidnappée. Honnêtement tu ne t'habitueras jamais entièrement à tout ce luxe autour de toi. En entrant dans la cuisine ton regard rencontra immédiatement celui de Sanzu. Il tenait dans sa large main une tasse de café fumante. Contrairement à toi il ne sembla pas surpris par ta présence.

Tu entres dans la cuisine en le dévisageant.

- Tu n'es pas censé être au travail ? Demandes-tu brusquement.

- Tu tiens tant à rester seule ici ? Te dit-il en souriant narquoisement.

- N-non c'est pas ça. Ce n'est juste qu'habituellement à cette heure-là t'est pas là. Lui réponds-tu sur la défensive.

- Non, c'est exceptionnel. J'ai pris un jour de congé. T'informa-t-il en sirotant son café noir.

- Ah, d'accord. Dis-tu en reculant sur le point de partir.

- Tu sais tu n'est pas obligé de partir. Fait comme si je n'étais pas là. Te dit-il soudainement.

Malgré son air neutre tu remarques sans peine l'expression affligée de Sanzu. Tu souris affectueusement.

- Je ne comptais pas partir Sanzu. J'ai juste un peu froid je vais juste me changer, je reviens. Dis-tu en te tournant.

Quand tu étais sur le point de franchir le seuil de la porte de la cuisine tu crus voir les yeux de Sanzu s'illuminer à la mention de son nom.

Après avoir mis une tenue plus appropriée tu reviens dans la cuisine, où tu le retrouves toujours accoudé sur le plan de travail.

- Tu veux que je te sers quelque chose (Y/n) ? Te demande-t-il en posant temporairement sa tasse sur la table.

- Non merci, ça ira Sanzu. Dis-tu en préparant ton petit-déjeuner habituel.

Un long silence s'établit après cela. Seul le bruit des instruments de cuisine et de la verrerie que tu utilisais résonnait à travers ce silence maladroit.

- Ça te dirait de sortir aujourd'hui ? Demande-t-il rompant ainsi le malaise.

- Mhm, oui pourquoi pas. Où veux-tu aller ?

𝓓𝓻𝓮𝓪𝓶 𝓸𝓻 𝓝𝓲𝓰𝓱𝓽𝓶𝓪𝓻𝓮𝓼 [ 𝔁 𝓬𝓱𝓾𝓫𝓫𝔂 𝓻𝓮𝓪𝓭𝓮𝓻 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant