𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 47

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- Je veux divorcer.

Un long silence s'écoula après cette cinglante demande, où Sophia, Hélène et Rindo se regardaient en chien de faïence. Mais finalement Rindo fut le premier à le rompre en éclatant de rire. Son rire résonnait à travers toutes la maison laissant Hélène perplexe tandis que Sophia ne cessait de le dévisager.


- Tu penses vraiment que tu peux me quitter ? N'est-ce pas toi qui est venue m'embrasser ce soir là en me demandant bien gentiment si tu pouvais prendre le place de (Y/n) ? Demande-t-il entre deux éclats de rires.

Il s'approche, les pieds valant vers elle et la saisit par les épaules. Son sourire malicieux et sarcastique mettait Sophia hors d'elle mais en présence de sa fille elle ne fit rien, si ce n'est enduré son comportement puéril et provocateur.

- T'es tellement naïve Sophia. Tu pensais réellement que tu pouvais me quitté après avoir tant supplier pour que je te bai-


Mais il fut couper court par une violente gifle de sa femme qui l'envoya s'écraser contre le sol marbré.

- Hélène, monte dans ta chambre. Ordonne-elle, ce que pour une fois Hélène fit sans ce faire prié davantage.


- C'est vrai Rindo. C'est vrai que je t'aimais à l'époque. Mais la réelle raison pour laquelle je me suis marié avec toi c'est parce que je voulais pas laisser cette pauvre petite avec toi et ton satané frère ! Si je l'ai fait c'est pour pas que la fille de ma meilleure soit malheureuse ! Y'a qu'à voir ce que tu lui fait vivre au quotidien quoi ! L'autre soir si c'était pas moi tu m'aurais tuée Rindo ! Tu l'aurais tuer putain ! Hurle-elle en secouant les épaules de son mari qui était devenu livide face à ses paroles.



- Alors oui, je sais. Je sais que malgré tout ce que je fais elle est malheureuse. Je le sais et je m'en veux tout les jours pour ça. Son père la déteste, sa sœur la déteste, son oncle est distant, sa mère est morte. Je sais qu'elle s'en veux, qu'elle croit que c'est de sa faute, que le monde entier s'acharne contre elle.

Sophia fit un silence, sentant que les larmes commençaient à couler et que sa voix commençait à trembler.


- Mais moi je l'aime cette petite. Moi je l'aime plus que moi-même. C'est le seule souvenir qu'il me reste de (Y/n) Rindo. C'est ma force de tout les jours cette fille. Alors vous voir vous acharnez contre elle ça me met hors de moi. Laissez là tranquille, c'est tout ce que je vous demande bordel !


Sophia lève la tête et transperce Rindo du regard alors qu'il semblait tétanisé par ses mots. Il était devenu tel un enfant perdu. Mais son supplice n'était pas terminé. Sophia resserre son emprise sur ses épaules avant de venir lui dire les paroles suivantes :

- Rindo donne moi la garde. Si tu l'aime pas, si tu la déteste, moi je vais t'en débarrasser. Divorçons et donne moi la garde de (Y/n), c'est tout ce que je te demande. Tu payeras pas de pension, tu payeras rien du tout.


Rindo regarde alors Sophia avec perdition et tristesse. Il voulait demeurer dans le déni. Le départ de Sophia et (Y/n) provoquerai un immense changement dans son quotidien. Et le départ de sa fille provoquerai peut-être un choc chez lui. Après tout vous aviez le visage de son premier et dernier amour.


- J-je vais y réfléchir.


- Non, je veux une réponse maintenant !


- C'est pas une décision qui se prend à la légère putain ! S'emporta-il en la repoussent violemment.

Sophia le regarde un instant avant de partir comme si de rien n'était mais non sans lui laisser un énièmes regard glacial.

Pendant ce temps Hélène était cloîtrée dans sa chambre, le dos contre la porte et le visage saccagé par les larmes. Les phrases de sa mère m'avait terriblement atteinte. Elle ne voulait pas qu'ils divorcent, elle les aimait tout les deux.

Si elle était aussi vilaine avec sa mère c'était uniquement dans le but t'attirer son attention parce que la seule et l'unique qui comptait pour elle c'était toi. C'était toujours toi.

Et généralement durant toutes son enfance c'était Rindo qui s'occupait d'elle, mais elle savait que derrière son sourire et ses cadeaux son père ne faisait que combler un trou à l'intérieur de lui-même. Il ne l'aimait pas réellement. Il ne l'a jamais aimée.

Alors si elle te faisait tant de misère c'était parce qu'elle avait l'intime conviction que tu lui avais tout pris, tout voler.

Une partie d'elle savait que c'était injuste de te faire subir cela et ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir pourtant elle voulait persister dans cette infâme illusion. Elle voulait avoir quelqu'un sur qui déverser sa haine en pensant que c'était légitime.

Elle saisit le petit bracelet que tu lui avait confectionné quand vous étiez enfant de le serra très fort contre elle. Elle t'avais fait croire qu'elle l'avait jeté il y a de cela belle lurette mais en réalité elle l'avais précieusement gardé. Parfois elle se demandait si tu avais garder celui qu'elle t'avais confectionnée mais au fond d'elle-même elle savait qu'après toutes les atrocités qu'elle avait faite c'était impossible que tu l'es garder.

Elle regarde les petites perles blanches et bleu avant de sourire tristement. Ça ne sert plus à rien de te détester maintenant, elle venait de tout perdre aujourd'hui avec le divorce de Sophia et Rindo. Quelques larmes vinrent s'écraser contre le bracelet. Dieu, qu'elle aurait aimé avoir une famille aimante.

Elle s'endormi ainsi à même le sol contre la porte de sa chambre, son visage sali par son mascara et son rouge à lèvres ainsi que son cœur éternellement brisé.

Rindo qui était actuellement dans son bureau entrain de réfléchir à sa futur décision fut pris de court lorsque son regard rencontre le portrait de ses deux filles sur son bureau. Un frisson le parcours lorsqu'il rencontre le visage de (Y/n) souriante. Elle te ressemblait tellement...

Mais bientôt son cœur s'apaise en voyant le visage d'Hélène. Même si il ne voulait pas l'admettre Hélène avait était le réceptacle de l'amour qu'il aurait dû donner à son première enfant si ce jour là tu n'étais pas morte mais il persistait à dire qu'il aimait Hélène uniquement parce qu'il s'agissait de sa fille.

La pauvre, elle avait dû avoir si peur tout à l'heure. Il se lève de sa chaise et part en direction de la chambre de celle-ci. Il toque rapidement à la porte mais voyant que personne ne lui répondait après plusieurs minutes il décide d'ouvrir la porte mais il rencontre rapidement un pouf contre celle-ci.

Aurait-elle mis quelques choses pour bloquer la porte ce dit-il. Il repousse la porte assez pour qu'il puisse passer la tête et regarde qu'il s'agissait en réalité d'Hélène. Il pris grand soin de ne pas la blesser et pénétrer dans sa chambre. Il l'a prend dans ses bras et l'allonge sur son lit.

Il caresse doucement ses cheveux avant de venir essuyer son mascara du bout des doigts.


- Je suis désolé d'être un mauvais père Hélène. Dit-il en souriant tristement alors qu'il essuyer une nouvelle ligne noir sur son visage.


Elle demeurait incroyablement belle, et ceux malgré ses cheveux blond en bataille et son mascara.

Des larmes perlaient sous les yeux de Rindo avant de rapidement s'en suivre par un flot de larme.


- Je suis désolé d'être faible, d'être un pauvre con. Murmure-il en retenant ses sanglots.

Il pause délicatement sa tête contre celle d'Hélène alors que ses épaules et sa poitrine se soulevaient légèrement à cause des sanglots.


Sophia en attendant était dans sa chambre mais le téléphone de Rindo ne cessait de vibrer l'empêchant ainsi de trouver le sommeil. Énervé elle pris le téléphone pour l'éteindre mais ses yeux s'écarquillent en voyant le message affiché.












Que comptenait le message ? Toi et Hélène vous réconciliez-vous un jour ? Rindo et Sophia allaient-ils divorcer ?


À suivre...

𝓓𝓻𝓮𝓪𝓶 𝓸𝓻 𝓝𝓲𝓰𝓱𝓽𝓶𝓪𝓻𝓮𝓼 [ 𝔁 𝓬𝓱𝓾𝓫𝓫𝔂 𝓻𝓮𝓪𝓭𝓮𝓻 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant