𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 39

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Le téléphone de Sanzu se met soudainement à bourdonner, attisant ainsi sa curiosité. Il le pris hâtivement pour découvrir que la personne qui souhaitait lui parler n'était autre que sa douce et tendre (Y/n).

- Oui ma chérie. Dit en employant une voix faussement sensuelle.

Cependant, elle qui était si candide, met entre eux un silence. Un silence qui terrifiait Sanzu.

- (Y/n) est-c

- Mon père ne veut plus qu'on se voit. Déclare-elle laconiquement avant de rapidement raccrocher laissant ce dernier dans un état de transe.

C'était si soudain que Sanzu demeure un instant ébahi avant que la situation ne le frappe de plein fouet. Sa voix était légèrement étranglée, comme si elle d'empêchait d'éclater en sanglots. C'est très probablement Rindo qui t'avait obligé à le faire à côté de lui afin qu'il en soit témoin.

Sanzu regarde un instant son portable mais il savait que cela ne servait à rien de te rappeler. Ça serait probablement Rindo, son père qui répondrait.

Il jette un yeux à l'horloge accrochée au-dessus de son bureau avant de voir que tu sortiras dans trois des cours. Il fallait qu'il vienne te voir à ce moment-là.

Pendant ce temps Rindo t'arrachas ton portable des mains.

- Tu vois ? Ce n'était pas si difficile. Déclaré-il ironiquement.

Tes pleurs retentissaient à travers toutes la maison. Tu ne voulais pas quitter Sanzu. Mais sous l'insistance de ton père tu n'avais pas pu faire autrement.

- Q-quand e-est-c-ce que j-je pourrais r-récupérer mon t-téléphone ? Demandes-tu en bégayant.

- Mhm et bien tu pourras le récupérer quand tu auras des notes aussi parfaite que ta sœur Hélène et que tu fréquenteras des gens de ton âge. Te répond-il avec mépris.

- En gros jamais. Pensais-tu mentalement.

Rindo allait quitter la pièce quand soudain son regard rencontre celui de sa fille. Son regard violacé semblables au sien perçaient des troues dans son corps. C'était le même regard des victimes qu'il torturait. Emplis de haine et de vil.

- Ne me regarde pas comme ça ! Crie-il en l'empoignant par le visage.

Ses traits s'adoucirent mais son regard haineux demeure toujours présent.

- Change de regard. Ordonne-il en articulant chaque syllabe.

Mais cette fois-ci (Y/n) ne fit que le regarder avec plus d'insistance, comme pour le défier.

Hélène qui regardait toute la scène dans l'entre-bâillement de la porte ne pouvait s'empêcher de dire que sa sœur était bien trop téméraire.

Un sourire élégiaque se dessine alors sur le visage de Rindo en voyant ta réaction. Ta mère aurait réagi de la même manière. Elle lui aurait tenue tête même si cela signifiait être roué de coup. Rindo vient délicatement caresser le visage abîmé de sa fille en imaginant celui de son ex-femme.

Il murmure un bref désolé avant de venir embrasser l'ecchymose présente sur son cou. (Y/n) fut d'abord surprise de la réaction de Rindo avant de finalement le repousser mais celui était bien trop fort pour cette dernière.

- S-Sophia à l'aide ! Sophia aide moi ! Commence à hurler alors que Rindo tenait fermement ses bras au-dessus de sa tête.

Les yeux de Rindo s'écarquillent en entendant les plaintes de sa fille. Il s'écarte précipitamment d'elle tout en la regardant avec effroi. Elle le terrifiait. Elle fesait renaître en lui d'ancien sentiment enfouie depuis maintenant 13 ans. Cette être maléfique devait être sévèrement punie pour lui causer autant d'illusions.

Sophia et Ran entrent en trombe dans le bureau de Rindo. Ils étaient tout deux essoufflés, ils avaient visiblement traversé toute la maison en un instant en entendant les cris de (Y/n).

- (Y/n) ça va ? Demande Sophia avec inquiétude.

(Y/n) qui s'apprêtait à répondre rencontre bientôt le regard inquisiteur de son père qui lui intimait de ne rien dire. Elle baisse lentement le regard avant de venir hocher la tête, mais le regard de son mari n'échappa nullement à celle-ci. Sur ce elle te pris par la main avant de venir t'accompagner dans ta chambre.

- Écoute je vais te sortir de cette situation ok ? Demande-elle en lui frottant les bras.

- Papa est un peu sous tension dernièrement, moi-même je ne reconnais plus. Mais je vais t'envoyer quelques jours chez ton oncle Ran, tu es d'accord ? Questionne Sophia.

(Y/n) hoché vigoureusement la tête à ces mots. Sophia sort alors de sa poche le téléphone qui lui avait était jusqu'à lors confisqué et le lui tend.

- Si chez ton oncle ça ne se passe pas bien non plus je veux que tu m'appelles sur le champ, d'accord ?

- Oui.

Sophia sourit chaleureusement tout en caressant ses cheveux.

- (Y/n) je t'aime, je sais que t'es une fille forte comme ta maman. Tu vas t'en sortir. Dit alors Sophia en la serrant fort contre elle.

Mais pendant leur étreinte (Y/n) ne pouvait pas voir le flot de larme que déversait sa belle-mère.

Et c'est sur cette courte conversation s'achève. Bientôt (Y/n) fit dans la voiture de son oncle Ran prête à partir. Son oncle souriait étrangement alors qu'il fesait monter les bagages de sa nièce dans la voiture. Sophia ne voyait pas d'un très bonne œil le départ de (Y/n) mais elle serait toujours plus en sécurité qu'avec son père.

La vérité c'est qu'elle ne fesait pas confiance à Ran non plus. En fait il était probablement encore plus dérangé que son mari mais il fallait qu'elle lui fasse confiance.

Et puis si elle t'avais dit de l'appeler dès qu'un problème surviendrai. Quelle malheur pouvait donc s'abattre ?

Et puis elle avait l'impression que le mystérieux étranger avec qui tu aimais tant traîné était probablement près à tout pour te protéger. Une bonne étoile veillait sur toi. Un doux sourire se dessine sur son visage. Elle ne pouvait s'empêcher de pensée que cette bonne étoile était ta défunte mère...








Comment se passera ton séjour chez Ran ? Comment Sanzu compte-il se réconcilier avec toi ? Que se passera-t-il avec Rindo ?





À suivre...

𝓓𝓻𝓮𝓪𝓶 𝓸𝓻 𝓝𝓲𝓰𝓱𝓽𝓶𝓪𝓻𝓮𝓼 [ 𝔁 𝓬𝓱𝓾𝓫𝓫𝔂 𝓻𝓮𝓪𝓭𝓮𝓻 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant