𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 25

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Cette nuit encore tu avais dormi avec Ran et Rindo de peur que cette individu masqué ne revienne mais évidemment le lendemain tu te réveillais comme à chaque fois seule.

Pour une raison quelconque aujourd'hui au lieu de rester cloîtrée sur ton lit à ne rien faire tu te décides à aller visiter les environs pour profiter de l'air pur et des paysages champêtres.

En ouvrant ton armoire tu fus immédiatement attiré par cette charmante robe blanche. La longue robe blanche te venait jusqu'aux chevilles, elle couvrait également tes épaules et tes bras.


Sans oublier qu'il était décoré par de multiples broderies fleurdelisé. En ouvrant la fenêtre tu pus constater qu'il y avait du soleil à l'extérieur malgré la température légèrement froide. Tu te munis donc de lunette de soleil et d'un chapeau afin de ne pas être reconnue.

Tu fermes la porte de la maison derrière toi avant d'entreprendre ta balade matinale. Immédiatement la brise fraîche du matin te frappa, te faisant doucement soupirer d'aise. Tu te sentais étrangement libre...

Ça te plaisait d'être cette femme méconnue de tous, menant une vie d'aisance. Longtemps tu avais désiré être cette femme puissante et fatale avec une beauté irrésistible et plein d'hommes tous aussi beaux les uns que les autres à tes pieds.

Mais la vérité c'était que cette idée t'avait déserté il y a bien longtemps de cela. C'est vrai que tu ne te trouvais pas particulièrement belle avec tes bourrelets, ton visage banal et ton charme commun.

Mais la vérité c'est que l'obsession que tes maris te portaient au quotidien te faisait sentir merveilleuse. Tu étais une femme banale traiter comme une reine par de magnifiques princes. C'était comme un rêve devenu réalité.

D'ailleurs tu suscitais de la jalousie auprès de leurs anciennes amantes. Oui toi (Y/n), une femme normale, tu rendais jalousie les plus belles femmes de la société moderne.

Elles t'enviaient, pour l'obsession, l'amour que tu suscitaient chez tes trois maris. Elles rêvaient probablement chaque nuit d'être toi. Car peu importe leur beauté, leur charme, leur amour grandissant pour l'un de tes maris ils ne les aimeront jamais.

Et même si tu venais à mourir. Même si tu venais à subitement disparaître et qu'ils épousent l'une d'elles. Chaque fois qu'ils admireront leurs visages sa sera en réalité le tien qu'ils imaginent.

Tu sentis ton égo se booster à cette pensée. Comme tu étais seule au milieu de la nature tu te permis même une petite démarche exagérée avant de venir élancer tes cheveux à l'aide de ta main dans un geste élancé.

Après plusieurs minutes de marche tu vins t'assoir sur un énorme rocher qui avait vu sur un petit fleuve. Tu agites un peu tes talons en l'air en les regardant fièrement.


Tu te trouvais belle et élégante pour une fois. En fait tu te sentais puissante comme ça. Après avoir enduré toutes ton enfance et ton adolescence ce sentiment nonchalant et taciturne, aujourd'hui grâce à tes maris tu te sentais heureuse, même si parfois ils t'exaspéraitent.

Tu souris affectueusement en pensant à eux. Qu'avais-tu fait pour mériter un tel bonheur ?

- Bonjour ?

Tu te retournes brusquement pour voir d'où provenait la douce voix féminine. Soudain tes yeux s'écarquillèrent en voyant la beauté et la splendeur de la femme qui se tenait juste devant toi. Ses longs cheveux blonds presque blanc immaculé étaient lâchés et formaient la grande boucle élégamment dressée.


Son regard bleuté laissait transparaître une pure innocence. Quant à ses vêtements, elle portait une longue robe verte légèrement semblable à la vôtre qui virevoltait au rythme du vent.

𝓓𝓻𝓮𝓪𝓶 𝓸𝓻 𝓝𝓲𝓰𝓱𝓽𝓶𝓪𝓻𝓮𝓼 [ 𝔁 𝓬𝓱𝓾𝓫𝓫𝔂 𝓻𝓮𝓪𝓭𝓮𝓻 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant