𝓓𝓻𝓮𝓪𝓶 𝓸𝓻 𝓝𝓲𝓰𝓱𝓽𝓶𝓪𝓻𝓮𝓼 [ 𝔁 𝓬𝓱𝓾𝓫𝓫𝔂 𝓻𝓮𝓪𝓭𝓮𝓻 ]

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 32

Le temps s'écoulait lentement. Une interminable attente s'était installée dans la salle d'attente. La lumière tamisée c'était peu à peu éteinte signalant ainsi la tombée flagrante de la nuit.

Rindo était plongé dans une obscurité éclairée à la simple lumière flavecsente de l'hôpital. Une infirmière lui avait apporté une couverture afin que son attente lui paraisse plus agréable mais il ne l'avait pas utilisé. Elle était restée là, froide et ignorée sur le siège d'à côté.

Rindo fixait intensément le bloc opératoire. Comme si à chaque instant qui passait un médecin pouvait surgir de nulle part pour lui annoncer que tu allais bien. Une grande partie de lui savait que tu en sortirais indemne. Comme si rien de tout cela ne s'était jamais produit.

Pourtant un sentiment macabre, lui insufflait la douloureuse image de ton corps sans vie baignant dans ton propre sang.

Il serre subitement les dents et les poings dans une rage pure. Si seulement Sanzu n'avait pas été là ! Si seulement il pouvait ne jamais t'avoir rencontré !

Si seulement il pouvait disparaître...

Il saisit douloureusement ses doux cheveux colorés. Une grimace de douleur, de dégoût, et de haine pouvait s'y lire avec lucidité.

Son visage s'engouffre alors dans ses pleurs. Ses sanglots silencieux résonnaient le long du couloir inoccupé de l'hôpital. Pour la première fois de sa vie Rindo était triste au point de vouloir pleurer toutes les larmes de son corps.

Il maudissait Sanzu intérieurement, et il se maudissait lui-même également. Si seulement il ne t'avait pas kidnappé lui et son frère, si seulement ils ne t'avaient pas écouté ce jour-là ! Si seulement ils c'étaient contentés de t'observer de loin sans interférer dans ta vie...

Les regrets l'accablait de toutes parts. Ses yeux violets étaient rougit par les larmes. Son visage autrefois taciturne était tordue dans une expression douloureuse. Il place doucement ses mains blessée contre sa bouche afin d'empêcher tout bruit de s'évader.

Ses sanglots étouffés renfermaient toutes sa tristesse trop longtemps accumulée.

Pendant ce temps Sanzu tremblait de peur. Ses mains devenues désormais moites tremblaient alors qu'il tenais frénétiquement le volant.

Tu ne pouvais pas mourir n'est-ce pas ? Ce demande-il intérieurement.

Mickey prenait d'ailleurs un malin plaisir à le faire demeurer au travail plus longtemps, l'empêchant ainsi de te rejoindre. Pour lui tu étais déjà morte mais si Sanzu voulais aller se lamenter sur ton cadavre libre à lui de le faire.

- Mickey, est-ce que je peux partir maintenant ? Demande-il d'une voix tremblante et incertaine.

- Non tu dois éliminer les traites qui nous on soutiré de l'argent. Ordonne-t-il.

- C'est déjà fait Mickey !

- Mhm à oui c'est vrai. Et bien alors va me chercher des dorayakis ! Dit-il ludiquement.

Sanzu soupire de pur frustration et exécute rapidement les ordres indiscutable de son boss, Mickey.

Il se dirige vers la boulangerie la plus proche, gare rapidement sa voiture et descend à la hâte de son véhicule.

- Bonj-

- Je veux tout vos dorayakis ! Ordonne-t-il frénétiquement.

La boulangère fronce les sourcils le prenant probablement pour un fou. Sanzu soupire de plus bel avant de sortir son porte feuille et de glisser une somme importante devant la boulangère.

Elle s'exécute alors en prenant plusieurs boîtes et en entreprenant de tout mettre.

- Plus vite.

Elle se contente de soupirer de et de lui intimer de ce taire face à son comportement grossier.

Sanzu laisse alors errer son regard dans la boulangerie avant que finalement son regard ne s'arrête sur une pancarte disant "Ici le client est roi !"

- Est roi ? Pfff tu parles !

La boulangère roule simplement les yeux avant de venir finaliser la première boîte elle entreprit alors de commencer la seconde mais Sanzu l'arrêta.

- C'est bon sa suffira ! Dit-il en saisissant la boîte tout en s'apprêtant à partir en tournant les talons.

Mais à peine avait-il pousser les portes de la boulangerie que la voix de la jeune femme résonna.

- Monsieur il manque 10 euros ! Signale-elle.

Sanzu roule des yeux en soupirant. La nuit s'annonce être longue...

Ran en attendant ouvre délicatement les yeux. Il les refermes aussitôt à cause du surplus de lumière avant que finalement ses yeux finissent par s'y habituer.

Sa blessure lui fesait encore mal mais la douleur était beaucoup plus supportable que plutôt.

En tournant la tête il vit une infirmière entrain de régler ses câbles qui le reliait à eux.

- L'opération c'est bien passé ? Demande-il d'une voix rauque et fatigué.

- Ah euh oui monsieur votre opération c'est bien passé ! Normalement dès demain vous pourrez rentrer chez vous ! Lui annonce-t-elle joyeusement.

- Non je parlais pas de la mienne, je parlais de la patiente (Y/n). (Y/n) Haitani.

- Je suis désolé mais je ne suis pas en charge de cette patiente je ne peux donc pas vous éclairer à ce sujet. Lui répond-elle navrée.

Elle continue de régler les câblages de Ran pendant que ce dernier laissait son esprit errer. Ton image presque angélique pour lui envahit subitement son esprit. Un sourire inconscient se dessine alors sur son visage pendant qu'il pensais à toi. Tu survivras. Il le faut !

- Vous devez beaucoup l'aimer pour pensé à elle alors que vous venez à peine de vous réveiller de votre opération. Quel type de relation avez-vous avec elle si ce n'est pas indiscret ? Demande-elle gentiment.

- C'est ma femme. C'est mon unique trésor... Lui répond-il doucement.

- Vous devez être un couple incroyable, j'espère que tout se passera bien pour elle. Dit-elle avec bienveillance.

Il était désormais minuit tapantes. Rindo qui attendait avec impatience eu soudainement peur en voyant les portes du bloc opératoire s'ouvrir et le chirurgien en sortir.

Il se lève rapidement avant de venir l'interpeller à la hâte.

- Monsieur ! Comment va-t-elle ? Demande-il avec inquiétude.

Sanzu réussira-t-il à venir te voir ou Mickey allait-il le torturer plus longtemps ? Votre vie ou votre santé était-elle désormais épargné ? Ran guérira-il rapidement de ses blessures ?

À suivre...