En rentrant, aux alentours de quatre trente du matin, Rindo et Sanzu furent de prime abord surpris de voir la porte de ta chambre grande ouverte. Ce qui était un fait pour le coup, assez inhabituel de ta part.
Ils entrent en trombe dans ta chambre pour n'y découvrir personne.
- Où est-elle ?! Grinça frénétiquement Sanzu en fouillant tous les recoins de la chambre.
Rindo se tient un peu à l'écart de lui, sachant pertinemment que ce dernier pouvait se montrer agressif quand il était dans un tel état.
Rindo quitte alors la pièce convaincue que tu n'étais pas bien loin. Mais finalement après avoir fouillé l'intégralité de la maison sans aucune trace de vie de ta part, il finit également par s'inquiéter.
Il se souvient alors que celui qui était en charge de toi n'était que Ran. Il se met donc en marche vers la chambre de son frère et ouvre la porte sans prendre la peine de toquer.
Mais il s'arrête bientôt dans ces pas en vous voyant tous deux entrelacés et profondément endormie dans les bras de l'autre.
Un profond sentiment de jalousie et de tristesse naquit en lui mais il ne dit rien. Il s'apprêtait à refermer la porte et partir quand subitement Sanzu qui se tenait derrière lui vit l'expression de vacuité sur le visage de Rindo et s'empressa d'ouvrir la porte.
Cependant, à la différence de Rindo ce ne fût pas qu'un simple sentiment de jalousie qui découlait de lui à la vue de cette scène. Mais un réel sentiment d'aigreur et d'aversion non dissimulée.
Sanzu s'apprêtait à sauter à la gorge de Ran fut rapidement interpellé par Rindo qui le retient fermement par le bras.
- Laisse-les. Tu ne vois pas qu'ils dorment ? Le réprimanda Rindo.
Sanzu soupira ne te quittant pas du regard. L'image de tes bras agrippés délicatement à son cou et de ton visage innocent qui reposait contre la poitrine nue de Ran monopolisait son esprit. Comme il aurait aimé être à sa place...
Il lance un regard empli d'animosité à Rindo avant de quitter hâtivement la pièce pour s'enfermer dans son bureau. Il se saisit de sa tête douloureuse.
Il pouvait ressentir des palpitements au niveau de ses tempes.
Dernièrement il se retenait de plus en plus de consommer de la drogue allant même jusqu'à surprendre plusieurs de ses collègues et collaborateurs.
De plus la colère ne faisait qu'augmenter sa migraine grandissante.
Il ouvre frénétiquement les tiroirs de son bureau avant de prendre convulsivement un cachet. Il le saisit fermement entre ses doigts comme pour s'empêcher de le prendre avant de finalement éclater en sanglots et d'avaler le cachet.
- Je suis désolé (Y /n)... murmure-t-il en l'avalant.
Pour la première fois Sanzu reconnu que prendre de la drogue était un acte cynique et immoral alors que longtemps auparavant, bien avant qu'il ne te rencontre cela lui paraissait anodin presque conforme.
Mais voyant qu'à tes yeux cela ne l'étaient pas, sa vision des choses avait lentement commencé à changer.
Il tentait lentement mais avec ferveur de se débarrasser de cette addiction morbide, de cette ignominie qui le rongeait chaque jour un peu plus.
Il laisse alors l'effet euphorisant de la drogue agir sur son corps en manque.
Il voit une nouvelle fois l'image de ton visage qu'il considérait comme bénis. Même en songe il s'interdisait de visualiser ton corps afin de ne pas te sexualiser et souiller ton image. Ton corps figurait à ses yeux le lieu inattingible de tous les délices sensuels mais intouchables, donc sacré.
Il en voulait à Ran de te toucher aussi explicitement. Lui qui avait ses mains souillées par le plaisir coupable qu'il se procurait avec d'autres femmes osait te toucher sans la moindre vergogne. N'éprouvait donc t-il pas de honte ? Alors qu'il avait commis de telle infamie !
Un sourire maladif et inquiétant se dessine alors sur le visage de Sanzu. Il était désormais prêt à commettre les pires immoralités pour faire payer à Ran le péché de son infidélité ainsi que l'impudence de toucher à ton corps. Mais une question restait néanmoins en suspens. Pourquoi en vouloir à Ran pour un péché qu'il a lui-même commis ? Ne s'adonnait donc t-il pas au plaisir charnel lui aussi avant ta rencontre ?
Ne commets-il donc pas les mêmes, voir pire ignominie que Ran par le passé ? Est-il donc digne du cadeau de ta pureté ?
Non. Évidemment qu'il ne l'était pas. Et Rindo de même.
Mais son amour sans borgne ne rachetait-il pas ses erreurs passées ?
Il te tient alors la tête en saisissant sans ménagement ses mèches de cheveux rosées.
Si tu avais pardonné à Ran ses actes irrémissible, pourquoi ne lui pardonnerais-tu pas à lui aussi ses actes honteux d'autrefois ?
Il saisit alors la photo encadrée qu'il avait de toi posée sur son onéreux bureau. Il te regarde quelques instants avant que les traits de son visage s'adoucissent.
Dieu qu'il t'aimait...
Il songeait même à abandonner ses actes criminels et illégaux pour s'engager dans une vie certes encore très monétaire car il voulait te faire vivre dans d'agréables conditions mais tout de même correcte.
Cependant il ne pouvait pas abandonner Mickey...
c'est un sacrifice qu'il ne serait pas prêt à faire. Où du moins pas maintenant.
Peu à peu un sentiment morbide et néfaste s'engouffrait à l'intérieur de lui. Il voulait désormais se débarrasser de Ran et Rindo pour ne pouvoir t'avoir uniquement que pour lui.
Mais il savait que cela engendrerait définitivement des conflits et surtout que tu n'adhérais pas à cela. En fait il devait te convaincre toi, de les quitter.
Un sourire sardonique et malsain se dessine alors sur son visage. Oui c'est exactement ce qu'il comptait faire !
Même s'il n'aimait pas l'idée de te manipuler il allait trouver un moyen de te faire quitter Ran et Rindo par toi-même.
Immédiatement Sanzu tape des mots sur son clavier avant qu'une femme nommée Anna ne s'affiche sur l'écran lumineux.
L'ancienne amante de Ran Haitani...
Que compte faire Sanzu ? Comment Ran ripostera à cela ? Tomberas-tu dans le piège machiavélique de Sanzu ? Réussira-t-il à te garder rien que pour lui ?
À suivre...
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𝓓𝓻𝓮𝓪𝓶 𝓸𝓻 𝓝𝓲𝓰𝓱𝓽𝓶𝓪𝓻𝓮𝓼 [ 𝔁 𝓬𝓱𝓾𝓫𝓫𝔂 𝓻𝓮𝓪𝓭𝓮𝓻 ]
Fanfic[ Yandere Ran x Rindo x chubby Reader x Sanzu ] Cela faisait désormais sept ans que vous étiez enfermé avec eux. Cela faisait sept que tu ne pouvais plus sortir librement. Sept que tu ne pouvais voir personne si ce n'est eux. Les frères Haïtani et S...