Tu restes un instant immobile et stoïque devant la vision qui s'offrait à toi. Ran était appuyé sur le comptoir, sa chemise était complètement ouverte laissant entrevoir ses abdos ciselés et son tatouage.
Une femme, habillée indécemment d'une mini-jupe rouge et d'un crop top noir moulant était appuyée sur la poitrine de Ran qui avait ses mains posées sur les épaules de la femme.
Ils te regardent tous deux en état de choc. Un immense malaise s'abat dans la pièce. Tu pouvais voir un sourire narquois se dessiner sur le visage de la femme qui te lorgnait d'un œil presque méchant. Elle continue alors ce qu'elle avait entrepris sans se soucier de ton existence.
Ran sort rapidement de sa transe en sentant les mains de la femme descendre vers sa ceinture. Il la repousse rapidement avant de se diriger vers toi.
- (Y/n) ce n'est pas ce que tu cro-
Mais tu pars en courant en direction de ta chambre, tu ouvres la porte à la voler avant de violemment la faire claquer derrière toi et de la refermer à clé.
- Mhm alors tu m'as laissé pour cette gosse ? Demande-elle d'une voix profonde et ironique à Ran.
- Anna...
- Mhm ?
- Dégage. Lui dit simplement Ran.
Elle parut surprise mais elle se contenta d'enrouler sensuellement ses bras sveltes autour du cou de Ran. Qui la saisit violemment par le bras avant de le tordre la faisant hurler de douleur en la jetant avec véhémence sur le sol froid.
- Je t'ai dit de dégager bordel ! Lui hurle Ran.
- C'est elle qui t'a rendu aussi violent avec les femmes ?! Lui crie Anna.
- Tu n'es pas une femme ! Tu n'es qu'une putain de salope ! Dit-il en la trainant par le bras jusqu'à la porte.
Quand elle fût au seuil de la porte, ses cheveux cachaient ses yeux. Un sourire sinistre se dessine sur le visage d'Anna.
- Si je ne peux pas t'avoir je ferais en sorte qu'elle non plus. Déclare-elle sur un ton calamiteux.
Une violente gifle s'abat alors sur le visage gracieux d'Anna la faisant tomber à la renverse.
- Je te conseille vivement de surveiller ce que tu dis quand tu parle de (Y/n). Menace sinistrement Ran avant de refermer la porte.
Rindo qui était encore dans la voiture entrain de désinfecter et bander sa blessure vit Ran mettre violemment une femme dehors.
- Mais c'est qui ça encore ? Murmure Rindo en plissant des yeux.
Rindo sort son arme de la boîte à gang et la fourre dans sa poche. Il referme la portière de la voiture avant de se diriger discrètement vers la femme qui sortait son téléphone et de se cacher afin d'écouter sa conversation.
- Allô, Sanzu ? Oui le travail est fait. Dit-elle.
Rindo grinça des dents. Encore un sale coup de Sanzu ! Pensa-il.
Il remonte aussitôt les escaliers avant de chercher ses clés pour ouvrir la porte. Pendant ce temps Ran frappait doucement à ta porte.
- (Y/n) c'est un malentendu ouvre la porte s'il te plaît. Dit doucement Ran.
- Non ! Dégage sale menteur ! Lui hurlas-tu.
Un long silence malaisant s'abat alors sur vous deux, avant que du violent coup déferlent sur la porte.
- (Y/n) ouvre cette putain de porte ! Hurle violemment Ran.
Depuis quand Ran était aussi violent ? Te demandes-tu en panique. Aussitôt ton regard croisa ton téléphone en dessous de ton lit et tu le saisis précipitamment. Tu composes frénétiquement le numéro de téléphone de Sanzu.
Tes mains tremblaient te faisant faire plusieurs fautes, mais tu réussi tout de même à le composer. Soudain le téléphone de Sanzu se mit à sonner. Un sourire sardonique se dessine sur ses traits en prenant l'appel.
- Bon travaille Anna. Murmure-il sournoisement.
- Allô ? Sanzu ! Cries-tu en panique de l'autre côté du fils.
- Qu'est-ce qu'il y a (Y/n) ? Demande-il en prenant un air inquiet.
- R-Ran Ran il est complètement fou ! Viens me chercher s'il te plaît ! Lui expliques-tu entre deux sanglots.
Les coups s'arrêtèrent finalement.
- Oh ? Tu appelles Sanzu ? Tu veux qu'il t'éloigne de moi c'est ça hein ? Je te laisserais pas partir (Y/n) ! Tu es à moi, t'entend ?! Hurla Ran en s'acharnant contre la porte.
Après un long silence tu penses que Ran est parti tu éteins doucement la lumière avant de lentement t'approcher de la serrure de la porte pour t'assurer qu'il était bien parti mais ton sang se glaça quand tu vis l'oeil violacé de Ran te regarder sournoisement de l'autre côté de la serrure.
- (Y/n) ouvre cette porte je n'en peux plus. Te dit-il sensuellement.
Tu grimaces de dégoût avant de partir te cacher derrière ton lit afin qu'il ne puisse plus te voir.
Quand il te vit disparaître de son champ de vision Ran redevient subitement violent. En frappant sur la porte.
D'ailleurs vu la puissance des coups tu avais peur que la porte cède.- Ran qu'est-ce tu fous putain ?! Demande subitement son frère derrière lui.
Le regard malsain de Ran se tourne alors en direction de Rindo avant de violemment le couvrir de coup. Rindo, surprise tombe à la renverse avant que lui aussi ne se mette à se défendre.
Pendant ce temps Sanzu de l'autre côté du fils semble surpris.
- Ran à fait quoi ?! Demande-il violemment.
- Il est en train d'essayer de défoncer la porte et là je crois qu'il se bat contre Rindo. Lui expliques-tu en sanglotant.
- Bon j'arrive tout de suite, attends-moi. Te dit-il sérieusement avant de raccrocher.
Soudain tu entends un coup de feu résonné à travers toute la maison te glaçant ainsi le sang. Pendant ce temps Sanzu se précipite dans sa voiture en allumant frénétiquement le moteur.
- Non, non, non ce n'était pas comme ça que c'était censé se passer ! Grinça-t-il en prenant la route en direction de la maison.
Un silence lourd de signification tombe alors sur la maison. Tu t'approches prudemment de la porte en regardant travers la serrure. Tes yeux s'écarquillèrent subitement à la vue.
Pendant ce temps, Anna, souriait fièrement en tenant une petite boîte contenant de la drogue qu'elle avait volait à Sanzu...
Que c'était-il passé ? Pourquoi Sanzu semble-t-il aussi surpris par son propre plan ? Qu'avait bien fait Anna ?
À suivre...
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𝓓𝓻𝓮𝓪𝓶 𝓸𝓻 𝓝𝓲𝓰𝓱𝓽𝓶𝓪𝓻𝓮𝓼 [ 𝔁 𝓬𝓱𝓾𝓫𝓫𝔂 𝓻𝓮𝓪𝓭𝓮𝓻 ]
Fanfiction[ Yandere Ran x Rindo x chubby Reader x Sanzu ] Cela faisait désormais sept ans que vous étiez enfermé avec eux. Cela faisait sept que tu ne pouvais plus sortir librement. Sept que tu ne pouvais voir personne si ce n'est eux. Les frères Haïtani et S...