𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 56

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La paysage calamiteux autour de toi semblait doucement se morfondre pour ne devenir qu'un affreux cauchemar. Ta respiration était saccadé par l'effort et les pleurs. Ta vision était trouble et il n'y avait que les flammes longues et chaleureuses pour te guider dans ta course effrénée.

Mais bientôt le sort eu raison de toi. Dans un bruit affreux et immonde, ta cheville se tord, te laissant tomber au sol dans un bruit sourd. Tu tentais vainement de hurler quelques choses, de gémir ta douleur, et de te lamenter de ton sort mais aucun bruit ne sortait. Aucun.

Tu étais bloqué dans ce paysage cauchemardesques et silencieux. Tu saisissait ta cheville devenu violette par la douleur et l'usure. T'es pieds désormais nue montrait l'affreux parcours que tu venais de parcourir de part leurs bleue, leurs plaies, et leurs cloques.

T'es cheveux autrefois coiffé n'était plus qu'une immense tignasse endommagée. Tu saisissait tes cheveux avec folie comme pour montrer à quelle point la situation te semblait désastreuse.

Ton père, Rindo, s'approchait dangereusement de toi et à sa grande surprise tu ne fuyais pas. Tu restais là, tél une mendiante à qui la vie aurait arraché toutes choses et toutes volontés, allant même jusqu'à lui retirer sa dignité.

Ton regard était vide, tu n'éprouvait pas de haine, ni de rancoeur et encore moins moins de la peur. Non , tu semblais juste confuse, comme si la situation t'échappais complètement.

- Tu va juste mourir comme ça espèce de minable ? Te demande Rindo avec autorité.

Tu ne réponds pas à sa question et tu l'ignore simplement. Mais bientôt un coup de pied au ventre vint te terrasser sur le sol te faisant étouffer dans une quinte de toux.

- Répond moi ! Est-ce que tu va simplement te laisser tuer comme ça bon sang ?! Hurle-il alors que tu tentais vainement de reprendre ton souffle.

- T'es toutes seule maintenant (Y/n). Sanzu ne sera plus là pour te sauver, ni Sophia et encore moins Ran. Te dit-il simplement.

Soudain il t'entend pleurer et se met à sourire.

- Tu comprends que t'es faible maintenant ? Tu regrettes de ne pas avoir appris à te battre lorsque Kakucho te le proposais n'est-ce pas ? Tu pensais qu'il aurait toujours quelqu'un pour te protéger n'est-ce pas ? Te dit-il en souriant sans bonheur.

- C'est à cause de toi qu'ils sont mort, tu le sais non ? Te dit subitement Rindo en t'écrasant la tête à l'aide de son pied que tu tentes de repousser vainement.

- N-nan, j'y s-suis pour rien ! Réponds-tu entre deux éclats de larmes.

- Si et tu le sais. C'est à cause de toi qu'ils sont tous mort et maintenant pour ta rédemptions c'est à ton tour de mourir (Y/n). Te dit-il en souriant et en écrasant davantage ta tête.

- Non ! Hurles-tu en le saisissant par sa chemise et en lui donnant des coups de poing futile sur son torse.

Il rit avec mépris à tes minables tentatives avant de violemment te rejeter sur le sol. Cette fois-ci ton regard avait changé. La haine pouvait s'y lire clairement.

Tu tentes une nouvelle fois de lui asséner un coup mais il te rejette toujours avec violence jusqu'à ce que ton visage ne soit plus qu'un bain de sang avant de tes coudes et tes genoux.

Tu finis finalement après plusieurs tentatives de lui griffer le visage et de le faire saigner du nez. Il tiens avec surprise son nez ensanglanté avant de secrètement sourire avec fierté.

Tu n'étais pas sa fille pour rien.

- Bon assez jouer, maintenant tu dois mourir. Déclare-il en sortant son arme à feu.

Ton regard demeure cependant le même, déterminée. Tu te lèves soudainement et malgré les coups violent de ton père tu le saisit fermement dans une étreinte serrée, ce qui le figea sur place.

Vous demeurez un instant silencieux, Rindo encore sous le choc alors que tes épaules commençaient à être secoué de spasmes dû à tes pleurs.

- T'étais vraiment un père affreux. Lui chuchotes-tu en sanglotant et en mouillant sa chemise déjà trempé de sang.

- Mais malgré tout ce que tu m'as fait je te pardonne. Dis-tu en le serrant davantage dans tes bras.


- Tu peux me tuer maintenant, comme ça je ne t'embêterais plus jamais. Je suis sincèrement désolé pour Sophia d'ailleurs je m'en veux encore pour sa mort, mais j'espère que Hélène pourra quand même panser tes plaies et t'aidera à aller de l'avant, après tout elle a toujours étais ta préférée papa...

- Adieu papa, j'espère que je ne recroiserais plus jamais ton chemin dans une autre vie pour que tu sois enfin heureux. Lui dis-tu finalement en guidant sa main armé vers ta tête.

Plusieurs minutes s'écoulèrent et aucune balle ne fut tirer. Le visage de Rindo finalement se décompose et il se met à pleurer silencieusement avant de finalement embrasser ton front et de placer correctement son arme sur ta tête.

- Je suis sincèrement désolé (Y/n).

- C'est pas grave papa. Lui réponds-tu en souriant et en attendant l'impact.

Cependant tu entends rapidement un coup de feu et ouvre subitement les yeux pour voir que ton père venait de se tuer. Tes yeux s'élargissent en voyant son corps mou tomber lourdement sur le sol.






Et soudainement tu te réveilles.

Ton esprit avait inventé cette histoire de fond en comble. Tu n'as jamais étais marié à qui que se soit, ce n'était que le fruit de ton imagination. Tu n'étais en réalité qu'une gamine complètement obsédée par les animes car tu n'arrivais tout simplement pas à te faire ta place dans la société.

Tu regardes ton réveil et constate que tu devait te rendre au collège, ta vie allait de nouveau reprendre son courant habituelle loin de cette réalité que tu avais inventé pour fuir la tienne.


Pourtant un sourire persistait sur ton visage, le dernier enseignement de ton « père » Rindo. En effet, tu devais te battre et ne pas simplement compter sur quelqu'un pour revenir constamment à ta rescousse dans les moments difficiles.

Cette enseignements, certes onirique, tu allais le graver profondément dans ton être et ne jamais l'oublier. À partir d'aujourd'hui tu n'allais plus subir ta vie, tu allais la vivre !

Tu te prépares rapidement et prend ton sac avant de sortir de chez toi déterminée et prête à affronter n'importe quelle combat de la vie !







- Merci Sanzu, Sophia, Ran et Rindo. Souffles-tu avec apaisement avant d'entrer dans ton collège.












Fin








Merci à toutes mes lectrices et lecteurs du soutiens que vous m'avez procurer au cours de cette année pour écrire cette fabuleuse histoire, Dream or Nightmare.



- Aceswife

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𝓓𝓻𝓮𝓪𝓶 𝓸𝓻 𝓝𝓲𝓰𝓱𝓽𝓶𝓪𝓻𝓮𝓼 [ 𝔁 𝓬𝓱𝓾𝓫𝓫𝔂 𝓻𝓮𝓪𝓭𝓮𝓻 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant