Une douleur lancinante te prenait vicieusement les tripes. La sueur trempait ton corps frêle et fragile. Une froideur sans pareille enveloppait malicieusement tes sens.
Difficilement tu ouvres les yeux, mais tu ne rencontre que le flou. Une lumière éblouissante te fis plisser les yeux douloureusement. Tu avais l'impression de pouvoir reconnaître diverses individus vêtus de bleu et un masque cachaient leur visage plissé par la concentration.
Ils parlaient fort, ils se donnaient des ordres et des instructions mais malgré cela tu ne comprenais pas un traître mots de leurs conversations.
Tu lèves faiblement les mains vers ton visage et les personnes autour de toi ne semblait pas en accord avec ton action. L'un d'eux saisit rapidement tes mains avant de venir les reposer délicatement.
Obstinément tu relèves les mains en direction de ta vision mais tes yeux s'écarquillèrent par l'image sanglante. Malgré le floue, tu remarques avec exactitude de quoi s'agissait le liquide écarlate qui tâchait tes mains. En mouvant l'extrémité de tes doigts tu reconnu immédiatement le sang par sa texture liquide et légèrement sirupeuse.
Les souvenirs de ce qu'il s'était passé plutôt bombarde ton esprit meurtri. Mais pourtant, au lieu d'un sentiment de panique, tu ressentis un sentiment de panache presque comparable à la volupté.
Tu compris alors la froideur qui s'abattait sur ton corps. Tu compris la présence de sang. Tu compris le bout gelé de l'extrémité de tes doigts. Mais surtout tu compris cet étrange sentiment qui bourdonnait au fond de ta poitrine.
Un faible sourire orne soudainement tes traits. Tu étais heureuse. Heureuse de quitter ce monde erroné. Ce monde qui jusqu'au bout t'avais profondément blessé. Tu étais heureuse de ne plus avoir à supporter l'intégralité de tes problèmes. Heureuse de ne plus jamais avoir à endurer ces complexes si acerbes.
Tu avais vécue une belle vie tout de même aux côtés de tes trois maris aimants. En fait, tu n'avais plus rien à regretter. Ton âme, lors de ces dernières instants, n'avais pas à subir de regrets.
Soudain, tu entends de forts pleurs. Tu compris instinctivement que ta fille venait de naître. C'était probablement l'instinct maternelle.
À cet instant, pourtant, une forte culpabilité te pris. Tu n'avais pas pensé à elle. Elle grandira probablement sans mère. Sans maman pour lui remonter le morale quand elle sera au plus bas à cause des ses études ou encore ses premiers chagrin d'amour. Sans maman pour lui indiquer la voie à suivre et lui éviter les turpitudes. Sans maman pour lui donner son câlin du soir. Sans maman qui lui donnera des conseils quand elle aura ses premières règles. Sans maman pour...
Tes yeux s'inondent de larmes. Elle te manquait déjà. Mais c'était trop tard désormais pour les regrets. Pourtant une lueur d'espoir jaillit au fond de toi. Rindo et Ran serait probablement de très bon parents. Ils feront se que tu ne pourras pas faire. Tu avais confiance en eux ils le feraient.
Instinctivement tu relèves faiblement la tête vers le ciel, un sourire bienveillant étire tes traits. Un sentiment de plénitude emplit alors ton corps et doucement ta vision se floute jusqu'à ne laisser que des points noir et enfin l'obscurité...
Tu étais morte.
- Comment va-t-elle ?! Redemande Rindo avec empressement tout en saisissant brutalement les épaules du chirurgien.
- Je suis sincèrement désolé monsieur. Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir. Dit-il avec regret.
Non, non ce n'était pas les paroles que Rindo désirait si ardemment entendre. Son monde, sa vie, son âme s'effondre à cet instant précis.
- Vous mentez n'est-ce pas ? Vous vous foutez de ma gueule c'est ça ! Crie-il alors que sa voix résonnait dans tout l'étage.
Il pousse agressivement le chirurgien et malgré les protestations de ce dernier il pousse les portes du bloc opératoire. La vision sanglante de ton corps inerte et sans vie l'arrête sur ses pas.
- (Y/n) !
Il saisit rapidement ton corps froid et le serre de toutes ses forces contre sa poitrine. Les larmes et la morve coulaient inesthétiquement le long de son visage déformé par la douleur.
- (Y/n) ne me laisse pas ! Je t'en pris reste avec moi (Y/n) ! Je peux pas vivre sans toi ! J'ai besoin de toi. Se lamente-il alors qu'il berçait lentement ta tête.
Il écarte doucement quelques mèches de tes cheveux tout en les brossant dans le sens du poil. Les infirmières avaient beau lui demander de te lâcher Rindo se refusais obstinément à le faire. Il ressemblait à un petit garçon qui ne voulais pas lâcher sa mère.
Pendant ce temps Ran fut également mis au courant de cet incident par l'une des infirmières. Il laisse également échapper quelques larmes mais il se reprit rapidement en présence de celle-ci. Même si il le cachait mieux que son frère cadet, Ran était également accablé par une douleur lancinante au niveau de la poitrine. Il savait intérieurement qu'une fois seul il renverserait toutes les larmes de son corps.
- L'enfant à donc survécu ? Demande-il à l'infirmière qui acquiesça.
- Je peux le voir ? Demande-il une fois de plus.
- Oui bien sûr ! Dit-elle en guidant Ran à l'aide d'un fauteuil roulant.
Bientôt Ran et l'infirmière arrive devant une large vitre et l'aîné reconnu sans peine l'enfant.
- C'est celui-ci, n'est-ce pas ?
- Effectivement, vous voulez le voir ? Demande-elle poliment.
- Oui s'il vous plaît.
Après cela Ran et l'infirmière pénètrent dans le dogme fait de verre. Elle saisit délicatement la petite fille et la tend à Ran qui la saisit à son tour avec une extrême délicatesse. La douleur dans sa poitrine diminue un peu en voyant le visage innocent de la petite fille. Elle te ressemblait étrangement, si ce n'est ses petit yeux violet comparable au sien et à ceux de Rindo.
Il pause délicatement sa joue sur la tête de la petite fille qui se mit joyeusement à rire de plus bel. Ran quant à lui laissait quelques larmes coulaient. Il ressentait une part de ta présence dans cette être bénis.
Elle portait désormais la première place dans son cœur...
Rindo guérira-t-il de ta perte ? Comment réagira-t-il en voyant votre enfant ? Sanzu aurait-il une réaction saine d'esprit en voyant ton cadavre ?
À suivre...
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𝓓𝓻𝓮𝓪𝓶 𝓸𝓻 𝓝𝓲𝓰𝓱𝓽𝓶𝓪𝓻𝓮𝓼 [ 𝔁 𝓬𝓱𝓾𝓫𝓫𝔂 𝓻𝓮𝓪𝓭𝓮𝓻 ]
Fanfiction[ Yandere Ran x Rindo x chubby Reader x Sanzu ] Cela faisait désormais sept ans que vous étiez enfermé avec eux. Cela faisait sept que tu ne pouvais plus sortir librement. Sept que tu ne pouvais voir personne si ce n'est eux. Les frères Haïtani et S...