𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 38

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La nuit commençait lentement à plonger la ville dans l'obscurité la plus complète. Sanzu saisissait affectivement le bras de (Y/n) tout en lui caressant la tête alors qu'elle était profondément endormie dans ses bras protecteurs.

Après tant d'années à l'attendrir il avait finalement finit par l'avoir. Sa précieuse (Y/n)...

Un sourire maladif se dessine lentement sur son visage à cette pensée. Sa femme n'était pas morte, elle s'était simplement réincarnée dans un nouveau corps se dit-il en se rapprochant de (Y/n).

Il ne voulait pas la quitter en la ramenant chez elle, mais il devait le faire sous peine de ruiner tout ses efforts. Il savait pertinemment que Rindo ne laisserais plus une tel affaire se reproduire si son identité venait à s'ébruiter. D'ailleurs il se demandait pour quel raison Rindo était aussi rude avec elle. N'est-elle pas sa fille ? Pourquoi apprécie-il autant Hélène ? Quelle était la raison ?

Mais la vérité c'est que Sanzu n'avait que faire des réponses, sa seule certitude était qu'un beau jour, ta réincarnation, (Y/n) allait lui appartenir. Éternellement.

Il se sentait bien, ici, dans cette voiture au côté de ta fille, chaleureusement blotti dans ses bras. Sa lui rappelait les temps ancien, où toi aussi après l'une de vos promenade nocturne, tu t'endormais dans ses bras. Comme maintenant. Cependant, lors de ses événements, Sanzu t'embrassait toujours langoureusement durant ton sommeil.

Il regarde alors avec convoitise, les lèvres de (Y/n) qui était encore profondément endormi dans ses bras. Il saisit délicatement son menton, en prenant soin à ne pas la réveiller.

Non, je ne dois pas. Elle est encore trop jeune, se dit-il. Pourtant l'envie de scellé ses lèvres avec les siennes devient presque insupportable. Mais il devait attendre qu'elle atteint sa majorité légale.

Il saisit une nouvelle fois son menton avant de venir rapprocher son visage du sien. Leurs visages n'étaient alors que de quelques centimètres mais le regard de Sanzu dérive habillement vers le rétroviseur où il pouvait voir avec soin le conducteur entrain de l'espionner. Il le tuera probablement une fois qu'il te ramènera à la maison. Il éloigne son visage et finit par admirer le ciel étoilé qui s'offrait à lui derrière la vitre teintée.

Tu n'étais pas morte. Il avait l'intime conviction que ce jour là tu t'étais réincarnée dans le corps de ta fille. C'est pour cela qu'elle porte ton nom et qu'elle te ressemble tant pensa Sanzu. Pourtant il demeurait ses affreux yeux violet qui le répugnait tant. Ce de Rindo...

Il aimait observer (Y/n) quand elle dormait car c'est dans ses rares instants qu'il avait l'impression qu'il t'avait juste en face de lui. Car il ne pouvait pas voir ces infâme yeux violet qui le ramenait à la douloureuse réalité. La réalité où tu étais morte...

Il sentit alors (Y/n) se mouvoir dans ses bras. Un sourire chaleureux se dessine sur son visage. Il observe rapidement les environs avant de finalement venir là réveiller.

- Hey ! (Y/n) réveiller toi ! On est bientôt arrivé. Lui chuchote-il tout en la secouant légèrement.

Rapidement elle se réveille et regarde autour d'elle pour venir y reconnaître son quartier. Une moue boudeuse se dessine alors sur son visage.

- T'es sûr que je peux pas dormir chez toi ce soir ? Dit-elle en s'accrochant à sa veste.

- Moi je veux bien (Y/n) mais le problème c'est ton père. Lui répond-il en riant.

- Si seulement il existait pas... Finit-elle par souffler.

Même si elle avait probablement dit cela sous le coup de l'agacement, cela fit tilter Sanzu. Et si Rindo mourrait ? (Y/n) serait exclusivement pour lui ? Non, non Ran serait alors dans mes pattes se dit-il en oubliant rapidement cette idée.

- Ne dit pas ça, tu ne serais probablement pas là pour moi si il n'existait ! Dit-il en tentant de la rassurer.

- Ouais ta raison. Marmonne-elle en baillant.

Le conducteur finit finalement par s'arrêtait devant la demeure de Rindo. Un immense portail empêchant tout regard indiscret en direction de la maison. Pourtant cette endroit, au yeux de (Y/n) ne paraissait que comme une prison. Une luxueuse prison...

- Bon à la prochaine Sanzu ! Dit-elle à ce dernier avant de furtivement venir l'embrasser sur la joue.

Sanzu vire alors à différentes nuances de rouges ne s'attendant probablement pas à un tel geste de sa part.

Elle contourne ensuite la voiture sous le regard euphorique de Sanzu avant de finalement rentré chez elle.

- Bon ! Maintenant qu'elle est partie ! Déclaré-il avant de venir poignarder le conducteur.

Il rit de plus bel en voyant son cadavre gisant sur le siège. Il le décale et viens furtivement prendre sa place.
Ce secret ne devait jamais être su. Pas même pas l'être le plus proche.

Pendant ce temps (Y/n) rentre rapidement chez elle en tentant de faire le moins de bruit possible. Mais à peine avait elle franchi le seuil de la porte qu'elle fut accueillie par le regard despotique de son père.

- T'étais où ? Demande-il avec autorité.

- Au restaurant. Répond-elle simplement en baissant le regard.

- Avec qui ?

- Une amie.

- Tu te fou de moi ?! Crie-il subitement.

- N-non ! Bégaye-elle.

Rindo se lève rapidement et la saisit brutalement par les cheveux la faisant tressaillir de douleur.

- P- papa j-je suis d-desolé ! Pardon ! Supplie-elle en griffant légèrement les mains de son père.

- Tu fesais quoi aussi tard avec un mec aussi âgé ?! Hein ! Tu peux m'expliquer putain ! Crie-il en serrant davantage la prise sur ses cheveux.

- Papa non, c'est juste un ami je te le promet ! Crie-elle à son tour en éclatant en sanglot.

- Tu crois que les mecs comme lui veulent juste être ton ami (Y/n) ? Non mais franchement ! Hurle-il en la giflant violemment.

Sophia finit par arriver et saisit brusquement le bras de son mari, Rindo.

- Rindo laisse là ! C'est juste un ami elle viens de te le dire ! Crie-elle en tentant de le faire entendre raison.

- Toi tu t'en mêle pas ! C'est pas ta fille c'est la mienne. Dit-il dangereusement en articulant le dernier mot.

- Rindo, s'il te plaît. Laisse la. Murmure Sophia au bord du sanglot en voyant le visage désespérée de (Y/n).

Rindo repousse brutalement Sophia sur le sol avant de venir une nouvelle fois asséné une gifle à sa fille qui ne laissait en rien transparaître sa douleur si ce n'est par ses sanglots bruyant.

- Il veut être ton ami alors que tu portes une robe aussi courte ? Dit-il sur un ton méprisant avant de venir lui asséner une volée de coup de poing.

- Arrête Rindo tu vas la tuer !! S'emporta Sophia en lui saisissant ses bras.

Rindo se calme alors en entendant ce mot, tuer. Comme Mickey l'avait fait. Son corps fut pris de légère convulsion quand il vit le visage ensanglanté de sa fille. Il pouvait voir ton visage à travers le sien mais à la différence c'est que cette fois-ci celui qui avait fait couler le sang de sa précieuse ce n'était personne d'autre que lui.

Il quitte la pièce en trombe alors que Hélène regardait la scène avec beaucoup de surprise et de choque. Il était vrai qu'elle voulait que Rindo te blesse mais elle ne s'attendait probablement avec tant de violence. Elle regagne sa chambre sans faire le moindre bruit.

Sophia pris la main frêle de (Y/n) et l'emmène alors dans la salle de bain pour soigner ses blessures dans un silence assourdissant.







Comment allait réagir Sanzu en voyant le visage défiguré de (Y/n) ? Comment Ran réagirait en apprenant la nouvelle ? Rindo se remettra t-il en question après cet événement ?


À suivre...

𝓓𝓻𝓮𝓪𝓶 𝓸𝓻 𝓝𝓲𝓰𝓱𝓽𝓶𝓪𝓻𝓮𝓼 [ 𝔁 𝓬𝓱𝓾𝓫𝓫𝔂 𝓻𝓮𝓪𝓭𝓮𝓻 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant